Un manoir en Cornouailles

Curieusement, lorsqu'un roman se déroule sur deux époques différentes, j'ai toujours un faible pour celle du passé. "Un manoir en Cornouailles" ne fait pas exception. Alors que l'entêtement de Lorna à se marier dans un manoir délabré surprend son entourage, son fiancé affiche d'ailleurs un détachement proche du désintéressement, l'histoire de cette vieille bâtisse et de ses anciens occupants est bien plus fascinante. Ce n'est pas le style de littérature que j'affectionne, mais ce roman s'étant trouvé parmi les échanges de livres effectués régulièrement avec un groupe d'amies, et aimant particulièrement l'ambiance tumultueuse des Cornouailles, je me suis laissé tenter.

Je pense que cette histoire ravira les amatrices de romances. Pour ma part, les états d'âme et les tergiversations de la future mariée m'ont quelque peu exaspérée à la longue. La personnalité de la propriétaire des lieux est bien plus riche, tout comme les précédents occupants de ce manoir quasiment en ruine. Parfois, ils sont arrivés à m'embarquer dans leurs aventures, mais si rarement et si brièvement... Pourtant, il y avait bien des éléments pour construire une intrigue prenante et surprenante.

Enfin, j'ai achevé ma lecture avec un sentiment de manque d'épaisseur et de matière, servi par une écriture assez plate, bien loin des reliefs déchiquetés des récifs battus par les vents et par les marées de la région. Dommage !

En clair, ce roman ne me laissera pas un souvenir transcendant, à part peut-être les petits lapins noirs gambadant dans la propriété. Cependant, il est agréable à lire, sans autre qualité que sa facilité. Un roman de plage, pour ne pas se prendre la tête, à laisser dans une boîte à livres sans plus d'états d'âme que de satisfaire les passionnées de l'autrice.

Je me faisais une joie de lire ce fameux Manoir en Cornouailles tant il avait été encensé l'an dernier sur les réseaux mais voilà, entre temps, j'avais lu La Prisonnière du temps de Kate Morton et Rebecca de Daphné du Maurier !
Mauvaise idée car dès le début de ma lecture, j'ai eu la sensation de lire un mix de ces 2 romans....
Le manoir, ou tout du moins, l'atmosphère qui s'en dégage, les paysages alentours et la mer m'ont tout de suite ramené à Rebecca et l'histoire d'un passé familial rempli de secrets de famille, de quiproquos fatals et d'histoire d'amour brisé à La Prisonnière.....
Très mauvais timing donc !
En soi, le roman se lit avec tout de même un certain régal, entre les chapitres dédiés au passé avec Amber narratrice des beaux jours passés au manoir des lapins noirs à la fin des années 60 et Lorna, narratrice du temps présent qui veut mordicus célébrer son mariage dans ce manoir inconnu qui pourtant ne cesse de la hanter suite à un passé familial rempli de mystères la ramenant inévitablement dans les cornouailles.
J'aurai sans doute apprécié ma lecture sans avoir lu les deux précédents donc. Et on ne peut pas dire que l'écrivaine, en plus, ne soit pas avare de rebondissements en tout genre pour nous donner envie de continuer notre lecture et que la partie mystérieuse reste somme toute assez bien ficelée.
Mais voilà, à force de créer des trames déjà lu et revu, on a du mal à apprécier ce genre de lecture une énième fois....

A la télé, sur France 5 : petit temps de conseils de lecture. le présentateur évoque ce livre avec enchantement : du mystère autour d'une maison au passé troublant. Une allusion au célèbre roman Rebecca. Et hop, je l'achète.
Roman qui se laisse bien lire sur la plage l'été mais décevant car peu d'épaisseur psychologique, un mystère et une histoire convenus. le passé de cette maison et le présent (une femme veut se marier dans ce manoir) se succèdent avec un fil conducteur : incroyable !! Un style et une histoire qu'on ne peut comparer au livre Rebecca.

1968 et une trentaine d'années plus tard se répondent pour construire autour du personnage principal qu'est Pencraw, le manoir des lapins noirs, une histoire familiale quelque peu mélodramatique. L'atmosphère des Cornouailles est prenante, amour, jalousie, drames sont au programme. Pas un coup de coeur mais une agréable lecture de vacances

Je suis assez mitigée.
Je n'ai pas aimé les passages dans le présent avec Lorna et son mariage. Je n'ai pas aimé le personnage de Lorna. Impossible de m'attacher à elle, je la trouvais cucul.
J'ai adoré la partie dans le passé. Découvrir la tragique histoire de la famille Alton m'a tenu en haleine. Et heureusement.
Il y a beaucoup de passages que l'on devine facilement.
Je n'imaginais pas une fin heureuse.

En lisant le résumé de ce roman, j'avais peur qu'il ressemble à «Un été près du lac», d'Heather Young, principalement à cause de l'alternance passé présent, et du terrible drame arrivé dans le passé. J'ai finalement préféré «Un manoir en Cornouailles», même si j'ai des choses à lui reprocher.

D'abord, l'alternance passé présent m'a agacée, comme souvent. Certes, je sais qu'elle était là exprès, pour que le lecteur découvre les choses petit à petit, de deux points de vue différents. Il y a des livres où cette alternance me gêne moins.
Lien : https://www.lalivrophile.net..

Une belle découverte pour ce roman !!
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Deux familles et deux histoires séparées par trois décennies, ainsi qu'un lourd secret.... Voilà ce qui compose ce livre.
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Ajoutez-y un soupçon de mystère ainsi qu'un florilège d'émotions et vous obtiendrez un très bon roman qui vous fera passer un excellent moment de lecture ❤️❤️
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Une ambiance tantôt douce et agréable, tantôt triste et glaciale.
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Des personnages fort bien travaillés qui transmettent de véritables émotions !
🧤
Une lecture fort sympathique composée à parts égales de romance et de suspense !!
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Autrement dit un régal !! Un livre que je vous conseille vivement !!
Lien : https://biquettebouquine.wor..

Entre la couverture et le titre j'y suis allée à reculons tellement ça sentait le roman de gare, la love affair. Et c'est vrai qu'il y a tous les clichés possibles dans ce roman: le manoir abandonné, la merveilleuse épouse disparue trop tôt, le mari inconsolable, la méchante belle-mère, les adolescents qu'on empêche de s'aimer, la jeune femme en quête de son passé et une happy end vaudevilesque sous les lampions qui tient à peine debout si on y réfléchit (Pourquoi Amber devenue adulte ne recherche pas son enfant? Pourquoi Tobby s'en prend à l'animal de son frère? Comment Barney se noie?) Mais malgré tout, ces "lapins noirs", cette fratrie aux pieds nus et aux relations chaotiques, cette triste grand-mère qui gâche sa vie et celle des autres dégagent une certain charme. "Un manoir en Cournouailles" est le genre de bouquin qu'on lit comme on engouffre un cornet de frites: on va jusqu'au bout car on ne peut pas résister à cette (grasse) addiction. Et après tout y'a pas de mal à se faire du bien. Si?

Roman plein de promesse avec de beaux personnages et une ambiance très victorienne. Impression en demi-teinte, j'ai parfois adoré mais il y a beaucoup de longueurs qui ôtent de l'intérêt à l'ouvrage. Dommage

Lorna cherche avec son futur époux le lieu de leur mariage. Sa mémoire reste bloquée sur des souvenirs flous et des images éparses d'un manoir en Cornouailles dont elle ne connait pas le vrai nom ni l'emplacement. Arrivée devant le manoir en ruine de Pencraw elle en est sûr, c'est bien celui là, mais son fiancé n'est pas convaincu par l'endroit.
Alors que la propriétaire lui propose de rester quelques jours pour la convaincre de faire son mariage sur place, peut-être est-elle en train de réveiller de lourds secrets.

Saga familiale se lisant vite l'auteur alterne les chapitres entre Lorna et les flashbacks de la famille qui habitait le manoir 30 ans auparavant. Cela permet une lecture agréable et nourrit l'intérêt du lecteur jusqu'au dénouement, lorsque le secret si bien gardé explose. Ce n'est pas le genre de livre qui me fera lever la nuit, mais je suis certain que celles et ceux qui trouvent du charme aux mystères familiaux et à la campagne anglaise trouveront dans ce livre tout ce qu'il faut pour passer un bon moment.