"La constance du prédateur" ou l'art de faire des cauchemars 😳 !
Ce thriller attaque fort avec une première scène HORRIBLE.
Imaginez...
Vous rentrez du travail et vous n'avez qu'une seule hâte, vous glisser sous la couette pour faire un gros dodo 😴. Votre mari, compagnon, ami, peu importe, est en déplacement professionnel. Quel bonheur d'avoir ce grand lit pour vous toute seule 🛌 !
Par acquit de conscience, vous lui envoyez quand même un petit texto avant de sombrer dans les bras de Morphée. Trop fatiguée, vous n'attendez pas sa réponse.
Au cours de la nuit, sans trop savoir pourquoi, vous vous réveillez d'un coup. Et là, vous sentez une présence dans votre dos, allongée à quelques centimètres de votre corps. Dans un premier temps rassurée, vous vous dites que votre cher et tendre a finalement décidé de rentrer de son déplacement professionnel plus tôt que prévu. Vous saisissez alors votre téléphone portable négligemment posé sur la table de chevet afin de regarder l'heure. A cette occasion, vous constatez une nouvelle notification. Un texto de votre moitié vous précisant qu'il est bien arrivé à son hôtel et qu'il vous souhaite une bonne nuit...
Euh... C'est gentil et attentionné mais qui donc se trouve dans votre lit alors !? 😱😱😱😱
Un tueur en série, évidemment...
A partir de cette scène,
Maxime Chattam nous embarque dans un scénario noir, glauque, où se côtoient violences physiques et psychologiques, perversités, inhumanité, cadavres, morts, le tout sur fond d'histoire de Charon. Clairement ici, nous sommes plus dans un "dark-bad" qu'un feel-good ! 😰
Tous les ingrédients du thriller sont donc présents, avec toutefois des ficelles un peu trop grosses. C'est dommage parce qu'à vouloir jouer la surenchère dans le glauque et les rebondissements, l'histoire perd en crédibilité. Malgré tout, c'est agréable à lire avec une écriture fluide et des personnages bien identifiés et identifiables.
Par contre, bonjour la boulette 🤭 Monsieur
Chattam ! A la page 185 de la version poche, vous parlez de "L'été" des Quatre saisons de Vivaldi en qualifiant cette oeuvre de symphonie ! Mais enfin... C'est un concerto pour violon et non une symphonie ! En plus, à l'époque baroque, c'est anachronique 🙄. Bon, ce n'est pas bien grave mais cela a ajouté un moment de pure horreur à ma lecture 🤣😜 !
En résumé, "La constance du prédateur" est un thriller dans la plus pure tradition... du thriller. Avec cette profonde réflexion littéraire, je vous laisserai le soin de choisir de goûter à cette noirceur ou pas. Quoi qu'il en soit, âmes sensibles s'abstenir !