L'appel du néant

Maxime Chattam fait parti de ces auteurs vers qui je me tourne les yeux fermés ou presque même si je n'ai à ce jour pas encore lu tout ses livres. Après une tentative infructueuse de lire le coma des mortels, une petite faille dans sa bibliographie, j'ai ouvert son nouveau roman L'appel du néant avec une impatience difficile à contenir. Je sentais que ce roman allait me percuter de plein fouet et je ne me suis pas trompée.

Plusieurs années après les horribles attentats qui ont frappé la France, ma sensibilité en ce qui concerne ce sujet est toujours exacerbée. Je ne pense pas que ce sentiment s'atténuera de si tôt. En écrivant L'appel du néant, Maxime Chattam frappe son pays en plein coeur en le soumettant à une course contre la montre pour enrayer les actions terroristes que des endoctrinés ont mis en marche pour mettre le peuple français à genoux.

Avant de regarder les secondes s'égrainer, il faut remonter le temps et revenir là où tout a commencé pour L'appel du néant.

Quand un corps atrocement mutilé est retrouvé près d'une voie ferrée, Ludivine Vancker et son équipe de la section de recherche de Paris sont appelés sur les lieux. Si en premier lieu, les investigations vont diriger l'enquête vers un vulgaire trafic de drogues, les enquêteurs vont finalement étendre leurs champs de recherches qui vont les mettre sur les pas d'un tueur en série.

L'avancée de l'enquête va mettre en lumière les nombreux corps de métier de la police et de la gendarmerie française qui nous protègent de près ou de loin. Si parfois je me suis perdue dans les dédales des services de l'ordre et de leur hiérarchie, je me suis laissée aller à ma curiosité naturelle en découvrant avec intérêt et parfois avidité les différents corps de métiers et les moyens mis à leur disposition pour progresser dans les nombreuses enquêtes qui ne cessent d'ensevelir leurs bureaux.

Les découvertes de l'équipe de la section de recherche menée par Ludivine Vancker vont les mettre sur la trace d'un combattant aux multiples visages qui a déjà que trop montré de quoi il était capable : le terrorisme.

Quand tueur en série et combattants djihadistes se lient, c'est pour faire planer l'ombre de la mort au dessus de nous.

En écrivant L'appel du néant, Maxime Chattam est sorti du cadre fragile de l'auteur de thrillers très noirs et sanglants qui l'entoure. Je dis fébrile car à plusieurs reprises, il a réussi à sortir de sa zone de sa confort en offrant à ses lecteurs des romans de très hautes factures qui ne répondaient que peu ou pas à ce qui le caractérise.

L'appel du néant est un roman noir très documenté qui après des semaines d'errance littéraire m'a retenu captive de son histoire. Bien qu'il soit le troisième tome de la saga consacrée à Ludivine Vancker, l'auteur ne m'a pas semée sur le chemin des souvenirs bien que quelques rappels des événements passés aient été faits.
J'ai refermé ce livre le souffle court et les pensées agitées. Jusqu'au dernier moment, je ne savais pas quel dénouement Maxime Chattam allait réserver à son histoire. Derrière les mots de l'auteur, j'ai ressenti son besoin de mettre en avant les protecteurs de la France mais aussi celui d'expliquer ce qui se cache derrière cet effrayant mot : terrorisme.

L'appel du néant a assurément la griffe Chattam mais aussi et surtout un message à faire passer. Pour en découvrir la teneur, je vous encourage à découvrir cette histoire parfaitement ficelée qui laissera ses lecteurs hors d'haleine.
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Avec ce tome n°3 de la saga Ludivine Vancker, Maxime Chattam nous emmène sur des montagnes russes ! C'est un véritable assenceur émotionnel ! Et à un certain moment, votre coeur s'arrête !

Et le chapitre suivant, votre coeur repart. Il a vraiment l'art et la manière de nous entrainer dans les enquêtes et de nous faire vivre les évènements comme si on y était !

J'ai vraiment été happée par la première moitié du roman. et cela aurait pu être un 5 étoiles voire un coup de coeur mais la seconde partie m'a semblée plus longue avec davantage de détails sur les cellules terroristes en train de comploter.

Cependant ce roman est terrifiant tant il semble réel. Titre suivant : « La Constance du prédateur »

Même si j'ai beaucoup aimé la réflexion amenée par l'auteur sur le terrorisme, j'ai globalement été moins convaincue par ce troisième tome que par les précédents : moins d'action, et une fâcheuse tendance des personnages à tomber toujours "justes". J'ai néanmoins pris un grand plaisir à retrouver Ludivine et son équipe, ainsi qu'à la voir moins "obsédée" par ses enquêtes, ce qui ne la rend que plus humaine (et, de facto, plus attachante).

Un peu trop de références à mon goût à un autre livre, pas encore lu. C'est ma faute, j'ai qu'à les lire dans l'ordre.

Encore une fois, chattam connait son sujet. On voit qu'il est tres bien documenté, et ca rend la lecture assez crédible et interessante.

Au niveau de l'intrigue, pas son meilleur, mais ca reste très bon.

Nous retrouvons Ludivine Vancker et son équipe dans ce troisième et dernier tome de la saga. le roman débute sur les chapeaux de roues, un tueur en série glauque et l'équipe de Ludivine dans les starting block! Mais se mêle à l'enquête, la DGSI et son lot d'inconvénients, à savoir: un lien possible entre le tueur en série et un groupe de fichés S. Assez sordide. J'ai été heureuse de retrouver les enquêteurs et la plume de l'auteur que je n'avais pas lu depuis L'Illusion, mais le côté terrorisme m'a déconcertée.
D'une part, il colle beaucoup à l'actualité, il fait donc froid dans le dos, le récit est précis et c'est glaçant. Mais avec du recul n'est-ce pas le but d'un thriller ? Oui certainement, mais il faut reconnaître qu'à la fin du livre, le seul mot qui me vient est « déprimant ». Déprimant car à mon sens il ne permet pas d'entrevoir un espoir.
D'autre part, j'ai trouvé que l'auteur avait un discours trop manichéen : les gentils d'un côté, les mauvais de l'autre; et cela avec des nuances très (trop) rares.
Aussi, si certains passages sont intéressant concernant le fonctionnement de la DGSI, d'autres sont très longs, et j'ai eu l'impression que l'auteur se répétait.
En bref, une bonne première parti, une seconde pas à la hauteurs de mes attentes, ni à la hauteur de Chattam. Dommage.

Contente d'avoir retrouvé Ludivine Vancker mais mitigée du contexte. Mais quelle idée Monsieur Chattam, d'une part, de nous dévoiler le kidnapping dès le début du récit ? Et d'autre part, de vous lancer sur le thème du terrorisme si le coeur n'y était pas ? Résultat, ce roman est beaucoup moins sombre, malsain et passionnant que les deux opus précédents. Où est passé la patte de l'artiste ? Alors oui, après cette lecture, les ficelles du « métier » de terroriste nous sont révélées mais ce n'est pas ce que j'attendais pour conclure la saga Ludivine Vancker ! Je conçois qu'il est difficile d'aborder un tel sujet en nos temps, mais n'aurait-il pas mieux value abandonner ce projet pour une toute autre idée ?

J'ai choisi ce livre uniquement pour son auteur dont j'aime beaucoup l'écriture. Mais je pense que j'aurai dut lire avant le résumé car il traite d'un sujet qui ne passionne pas vraiment même si je reconnait que Maxime CHATTAM le traite vraiment avec une ouverture d'esprit plutôt large.
Donc sans surprise, je n'ai pas été passionnée par cette histoire. Cependant c'est très bien écrit comme toujours et c'est uniquement cela qui m'a fait tenir sur la longueur. Les personnages, l'intrigue, ne m'ont pas spécialement intéressés.
Bref, je recommande ce livre qu'aux amateur du genre ais par contre, je pense que cela pourrait faire une chouette adaptation à la télévision ou au cinéma.

Nouvelle enquête de Ludivine Vancker, meurtres en séries comme toujours, mais cette fois-ci, le roman part dans un tout autre cas, le terrorisme. Chattam nous explique bien en détails les faits, la religion radicale, et tous les services français pour traquer ses terroristes.
Malheureusement je n'ai pas trouvé ce roman à mon goût, je l'ai lu bien sûr avec curiosité, mais manque énormément d'actions et de suspense, qui ont fait mon admiration pour cet auteur. Après si c'est que ce roman qui n'a pas été un coup de coeur, comparé à tous les autres que j'ai adoré, Maxime Chattam reste l'un de mes auteurs préférés.

fastidieuse serait le mot le plus adapté à cette lecture. Déçue terriblement. La lecture fut longue, longue , longue. Trop de documentation qui annihile toute histoire . J'apprecie le travail de recherche mais à vouloir faire ressortir toutes ses connaissances , MAxime CHATTAM en a trop fait. Moi même en fonction de police, cela m'a paru bien lourd notamment sur les explications alors je n'ose pas imaginer pour un novice.

J'ai beaucoup aimé ce nouvel opus de Maxime Chattam, l'Appel du Neant ; néanmoins j'ai été assez déstabilisée par la tournure que prend l'histoire. Je m'attendais à une bonne vieille histoire gore de tueurs en série avec des meurtres ou des attaques mais l'auteur nous emmène sur un terrain terroriste un peu trop d'actualité et vraiment troublant. le dernier tiers du bouquin est vraiment axé sur cette lutte anti-terroriste et sur le profilage de ces monstres et j'ai peut-être moins apprécié. Evidemment ça reste un avis qui suit mes gouts personnels.
Les « cliffhangers » de la fin de certains chapitres sont parfois un peu « gros » : on croit fort au premier, puis on n'est plus dupes. Les personnages principaux ne peuvent pas mourir à chaque fin de chapitre !
Ludivine devient un peu plus attachante à chaque tome de cette trilogie, même si son côté « fleur bleue » ressort un petit peu trop au fil de l'intrigue.
On est cependant toujours autant captivé par le talent de Maxime Chattam, et le roman, un peu plus long que les précédents, se laisse dévorer comme d'habitude en bon « page-turner » . Il sait faire parler et vibrer nos peurs les plus enfouies.
J'apprécie également le travail de recherche de l'auteur, où l'on sent que rien n'est laissé au hasard et à l'approximation. Tous les détails, descriptions et informations donnent vraiment à l'ensemble une image de réalité comme peu d'auteurs savent le faire. Avec Chattam, pas de survol ni de suppositions.