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3,85

sur 2106 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le début est prometteur : un meurtre étrange, l'imminence d'un départ pour le front –c'est la guerre–, des personnages poussé dans leur noirceur par cet environnement instable et "sauvage" (c'est tout plein de testostérone là-dedans!). Ensuite, il y a des passages où, malheureusement, on devine un peu trop facilement quand et comment M.Chattam –ou son tueur– veut nous mener en bateau.

Malgré quelques regrettables longueurs et parfois trop de blabla pour exprimer et expliquer des opinions, l'idée de base est bonne. Les meurtres, la cruauté, la violence, la tension, la peur, le côté sombre de chaque être sont bien dépeints. M.Chattam sait toujours aussi bien créer l'ambiance de ses romans. Il nous décode « le langage du sang ». Nous montre l'horreur dans sa nudité et la cruauté dans toute son humanité !... Il se sert de son roman pour dire la barbarie humaine et la monstruosité qui se cache en chacun de nous…

Dans l'ensemble, c'est un bon thriller. Il y a de la tension, des meurtres bien sanglants, des fausses pistes, des personnages ambigus et la guerre qui bouscule les règles établies... C'est d'une noirceur effrayante !

http://chaosdecritures.over-blog.com/article-predateurs-de-maxime-chattam-110255293.html
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L'action se déroule pendant une guerre que l'auteur Maxime Chattam ne prend même pas la peine de dénommer, une guerre sans nom. Craig Frewin, lieutenant de la Police Militaire, enquête sur un meurtre commis avec une telle sauvagerie que le lieutenant ne peut l'attribuer qu'à un psychopathe, un prédateur d'une rare cruauté. Aidé de son équipe et d'Ann Dawson, une infirmière dont les connaissances scientifiques sont fort utiles, le lieutenant grâce à sa théorie du « langage du sang » peaufine son profilage alors que les meurtres se succèdent.

C'est le deuxième roman de Maxime Chattam que je lis en peu de temps et ma première remarque portera sur l'écriture. Une seule chose m'avait franchement déplu dans « La théorie Gaïa » : l'utilisation systématique du rebondissement en fin de chapitre, avec dénouement x chapitres plus tard, façon série américaine. Un exemple sera plus simple:
En fin de chapitre, le personnage M. X entre dans une pièce plongée dans le noir, un Schmilblick lui saute dessus sauvagement... et... fin du chapitre ! La page suivante, l'action se déroule ailleurs avec d'autres personnages.
Mais où est mon héros, monsieur X ? M. Chattam ne l'a pas amoché au moins ?? et surtout :
« alors est-ce que le Schmilblick est-t-il vert ? »
Pour le savoir, il faut donc lire 2 ou 3 chapitres pour enfin retrouver Monsieur X... sauvagement griffé par le chat de la voisine... :D
Alors certes, c'est très « page turner », mais lorsque la même ficelle est utilisée pendant tout le livre, c'est juste... agaçant.

Ne m'en veuillez pas trop pour cette digression, mais ce fut un réel soulagement de ne pas retrouver le même défaut dans Prédateurs. Ici, l'écriture est maitrisée, le suspense maintenu jusque la dernière page. Les deux personnages principaux sont tout en ambiguïté. En effet, ils utilisent leur propre part d'ombre pour comprendre, décrypter le profil du tueur.
Au fil des pages, vous découvrez aussi les vilains secrets et les failles des personnages secondaires. de sombres secrets que j'ai parfois trouvés un peu simplistes, mais en général cela fonctionne : le lecteur doute, envisage les protagonistes les uns après les autres dans le rôle du tueur. Maxime Chattam vous mène en barque avec talent. Un reproche cependant : si chaque personnage a sa part d'ombre, parfois les origines ou les répercussions de ce mal ne m'ont pas convaincue. En particulier ce lien sexe/mal... sauf que désolée je ne peux vraiment pas développer sans en dévoiler trop. Mais pour les personnes connaissant l'histoire, je citerais deux noms : Ann et Matters. En terminant ma lecture, je me suis juste dit : « le voilà donc le mal affreux qu'ils cachaient ces deux-là? »

Soyez avertis, Prédateurs est un roman dont l'univers est très viril - l'armée, la guerre, peu de personnages féminins – avec beaucoup de passages sanguinolents. Les descriptions des meurtres sont très gores et comme Maxime Chattam dézingue à tour de bras, âme sensible s'abstenir. En conclusion, action bien menée, suspense garanti, descriptions gores, ambiance virile... si vous recherchez ce genre d'émotions ce livre est pour vous!! Personnellement, je crois que je préfère encore tout ce sang sur grand écran que plusieurs soirs de suite au fond de mon lit!! En tout cas, il n'y a pas tromperie : ceci est un vrai « Thriller »!!

PS : toutes mes excuses pour le Schmilblick, sa couleur est hors sujet, je le sais mais je n'ai pas pu m'en empêcher! :D
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Un Chattam assez moyen, ma foi. C'est le deuxième tome du cycle de l'homme et de la vérité. Je n'ai pas lu le premier, et j'ai pris soin de m'assurer qu'on pouvait lire le tome 2 sans avoir lu le 1.

J'étais resté sur une excellente impression après avoir lu la Trilogie du Mal, d'où ma déception, mesurée certes, après ce "Prédateur" qui n'apporte pas grand chose. L'idée de départ, c'est à dire la traque d'un tueur pendant un débarquement, est pourtant originale, mais le déroulé est un peu laborieux, et les personnages principaux assez caricaturaux.

On ne sait pas vraiment si on parle du débarquement en Normandie, mais ça a du au moins servir de référence, donc ce point aussi, par son originalité, mérite d'être relevé.

L'intrigue reste construite aussi, mais sans surprise, on s'attend effectivement que toutes les pistes suivies conduisent dans l'impasse tant qu'on ne sera pas arrivé aux dernières pages.

La fin pseudo romantique est un peu cousue de fil blanc, pas génial. Je vais tout de même vérifier si les critiques du 3ème opus de cette trilogie sont meilleures.
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Une plongée dans l'horreur, la barbarie et la violence à l'état pur sur fond de débarquement et de guerre. M.Chattam se fait plaisir dans ses descriptions plus que crues, voire très cruelles, c'est aussi pour cela que l'on aime lire ses livres je suppose...
J'ai quand même eu, je l'avoue, quelques hauts le coeur lors de certaines de ces descriptions mais j'ai globalement apprécié ce thriller qui porte bien son nom!
Certes, les fausses pistes ne le sont que pour les personnages du roman, ces mêmes personnages sont aussi un peu transparents dans leurs jugements mais sympathiques.
Cependant, je suis bien rentrée dans cette histoire de tueur en série sadique et j'ai surtout aimé le cadre dans lequel se place l'action.
On regrettera donc des personnages un peu "simples" et des indices un peu trop cousus de fil blanc mais tout de même un bon thriller de par ses descriptions réalistes et de son cadre historique tout aussi réaliste.
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Autant le dire de suite, ce n'est pas le meilleur de Chattam.
L'intrigue est bien pensé, les personnages et leurs profils sont aussi de la même trempé, mais des éléments ne me permettent d'apprécier vraiment ce livre.
Pour ma part, j'ai trouvé trop long.
Ensuite, ce roman se déroule à une certaine période, sans doute pendant la deuxième guerre mondiale, puisqu'on nous parle d'un débarquement. Ce qui est troublant, c'est le fait que aucune mentions d'ennemis, de nazis, d'Allemagne ou autre viennent apporter une preuve du moment historique.
Mais si cela se passe vraiment à cette période, comment le ' héros ' de l'histoire en connaît autant sur le profilage? En sachant que cette notion ne sera vraiment établie 40 ou 50 plus tard .
Et puis, le tueur, je l'avais trouvé quasiment tout de suite.... bon, du coup j'ai pas trop compris pourquoi ça tournait en rond .
Dommage mais je continuerai de lire du Chattam.
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Réaction à chaud. Je viens en effet de terminer ce thriller, deuxième roman que je lis de cet auteur.

Je suis un peu le cul entre deux chaises, comme on dit.
La plume de Chattam est indéniablement efficace et nul doute qu'il est un très bon écrivain. Il a du style , de l'idée, sait entretenir le suspense...

Mais je suis quand même déçue. Peut être suis-je une lectrice blasée, peut être que j'en demande trop. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Quand je vois de tels potentiels...ce livre aurait pu être vraiment formidable.

Mais il est trop. Trop tout. Trop de clichés, trop d'étalage de violence (et pourtant je suis difficilement impressionnable mais uh! Certains passages sont vraiment limites), trop de grandes envolées lyriques et pseudo-philosophiques...à vrai dire c'est ce point qui m'a le plus chagriné. Parce que ces grands paragraphes de pensées sur l'humanité freinent vraiment l'intrigue selon moi. Tout est question de dose et là il y en a beaucoup trop. C'est répétitif . Quelque part j'ai ressenti le même genre de frustration que lors de la lecture des derniers Werber. (à moindre échelle bien entendu, je n'ai pas eu à me forcer de finir ce livre contrairement au "miroir de Cassandre" qui fut pour moi un véritable supplice)
J'extrapole peut être mais ça sent un peu la mégalomanie.
Rassurez-vous ce roman est loin d'être aussi mauvais que les derniers Werber! D'ailleurs il n'est pas mauvais du tout.

Je plaçais juste la barre un peu trop haut certainement.
Dommage.
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Mon avis : Je continue de vider ma PAL préhistorique, grâce à Stéphanie qui m'a conseillé de lire un Chattam. Pourquoi pas ! j'ai pris "Prédateurs" qui traînait depuis des lustres.

Le lieutenant Frewin de la police militaire et son groupe sont prêts à embarquer pour la guerre, leur rôle : surveiller les GI's, attraper les déserteurs et les faire juger, mais ils vont se trouver confrontés à tout autre chose. Un tueur en série démoniaque et manipulateur sévit et décime les soldats ; peu à peu ils deviennent tous une cible.

Attention ! c'est un thriller très violent et très noir, le tueur fait froid dans le dos, il tue avec plaisir et ses meurtres sont des horreurs : éviscérations, tortures. Les soupçons se dirigent directement vers la compagnie Raven, des soldats endurcis qui forment une section soudée et solidaire. Vous ajoutez la guerre à ce tableau et ce thriller devient une véritable boucherie, charcuterie.

Un livre bien écrit, bien mené, tortueux et aux multiples rebondissements ; nous finissons par soupçonner tout le monde car chacun à sa part d'ombre et ses secrets. J'avais trouvé le tueur à la moitié du livre même si j'ai souvent douté.

Chattam nous brosse le portrait d'un véritable sadique, par moment, il faut avoir le coeur bien accroché. le tueur est machiavélique et un manipulateur né qui va entraîner toute l'équipe sur des fausses pistes.

Je regrette quand même quelques longueurs avec un peu trop d'introspection au niveau des personnages. L'histoire reste un peu répétitive où chaque élément nouveau ressert l'enquête mais amène encore et toujours à un autre meurtre.

Un autre point m'a extrêmement gênée, je n'ai jamais pu situer l'action et comprendre le pourquoi et le comment de cette guerre. Il n' y a aucune explication, on est parachuté dans un camp de base, prêt à embarquer sur un bateau. On a droit à une guerre sans nom et sans raison. Un Chattam moyen.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Durant la Seconde guerre mondiale, un tueur en série sévit parmi les troupes alliées. Un officier de la police militaire va alors mener l'enquête aidé d'une jolie infirmière.
  J'ai lu ce livre afin de connaitre Chattam, pour comprendre le ramdam fait autour de l'auteur.
Le style est clairement celui du thriller US : fin de chapitre à suspense, rythme rapide et  de la violence voire beaucoup trop même. J'y ai même trouvé une certaine complaisance à décrire les crimes, jusqu'à l'écoeurement, ça en est presque malsain.
C'est sans surprise que l'on découvre le tueur, c'est sans envie que l'on continue à suivre l'enquête.
Il y a l'application d'une technique, pas vraiment de style, donne une sensation de commercial à fond.
Pour lire ce genre de romans je préfère me remettre dans les premiers Grangé ou dans de vrais thrillers US.
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Après avoir découvert et littéralement adoré Chattam à travers la trilogie du mal, les déceptions se multiplient : d'abord ce premier ouvrage pour qui on aura la tolérance de l'auteur qui se cherche et se perd dans ses références, puis cette histoire au Mont Saint-Michel assez bancale, enfin ce Prédateurs qui marque définitivement les limites de l'auteur.

En soi, c'est un page-turner relativement efficace, mais en soi, toujours, comme bon nombre de bouquins du XXIE siècle rubrique serial killer / horreur / thriller. le postulat est intéressant, plein de promesses, mais n'aboutit qu'à une morale un peu béta sur la guerre, ses atrocités, et l'homme sans tout ça ? "un loup pour l'homme", cite Chattam en exergue. Derrière un pessimisme bien bien sombre ne reste qu'un discours miss France qui une fois débarrassé de ses oripeaux de sérieux pseudo philosophique dévoile sa nature proprement niaiseux ; pavé de bonnes intentions mais parfaitement niaiseux.

On aurait pu se douter de la tournure que prendrait le récit, Chattam citant dans ses références le silence des agneaux et surtout La Ligne rouge, grand film de guerre humaniste (un de mes 3 films préférés) qui doit beaucoup, tout, au génie de Terrence Malick, cinéaste à la culture et l'intelligence hors norme. Chattam tente un mashup impossible qui ne doit son intérêt qu'à un who-done-it bien ficelé qui donne même le tournis dans le dernier acte, même si, à force de caricatures, le lièvre peut être très vite levé.

À trop tirer sur différentes cordes, l'auteur atteint ici ses limites, limite dans sa suffisance, limite également dans l'horreur jusqu'à un point où son discours final tient du paradoxe.
À croire que la trilogie du mal ne fut qu'un heureux malentendu...
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J'avais lu le premier tome de cette série il y a un bon moment et je n'avais pas trop accroché, aussi je n'avais que moyennement envie de continuer. Mais comme les tomes n'ont pas de lien entre eux, j'ai tenté le coup et je dois admettre que ce tome est meilleur que le premier, même si je ne suis toujours pas totalement convaincue.

Tout d'abord, l'histoire met très longtemps à se mettre en route, malgré l'enquête et le premier meurtre sordide, car nous sommes en pleine guerre et que c'est elle qui prend la première place dans l'histoire, alors qu'elle n'est pas le thème central. J'ai eu un peu de peine à comprendre le but de tout cela... Et cela m'a un peu déboussolée. Sans compter que les meurtres vont s'enchaîner, tous assez atroces, comme si le seul intérêt du livre était l'horreur proposée par le psychopathe.

Heureusement, la deuxième partie du livre va prendre un nouvel envol! Nous voilà repartis sur un rythme effréné afin d'arrêter au plus vite un assassin qui décime de plus en plus de personnes. Cette partie m'a passionnée et j'ai retrouvé tout ce que j'adore chez l'auteur. Quant à la fin, elle a su me surprendre, ce qui m'a beaucoup plu. C'était un peu comme si je lisais un livre regroupant deux histoires différentes, assez étrange finalement...

En bref, si j'ai eu beaucoup de mal avec la plus grande partie du livre, la seconde partie, elle, est excellente et la fin vaut le détour. C'est donc un roman sympathique et j'espère que le troisième tome de la série sera encore meilleur étant donné la belle évolution entre les deux premiers.
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