La poésie de
Jean Chaudier, exigeante, profonde, lente à lire, me fait un peu penser à un voyage en Italie : si de magnifiques vers émergent par moments, de vrais joyaux, de nombreux tunnels nous cachent la beauté d'ensemble du paysage. Mais à l'arrivée on en ressort comme ébloui
par la douceur de la lumière, le pétillement de l'air, avec la certitude d'avoir fait malgré tout un beau voyage et que le trajet en valait la peine. On en ressort plus riche d'un cheminement qui nous pousse à voyager toujours plus loin. A lire par étapes (pas toujours faciles à faire, à cause des tunnels, justement) et en prenant son temps.