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EAN : 9782253084419
125 pages
Le Livre de Poche (24/10/2007)
3.52/5   98 notes
Résumé :
Partir, emboîter le pas des bergers, c'est expérimenter un genre de panthéisme extrêmement païen et retrouver la trace des dieux anciens [...]. L'élection de la planète tout entière pour son périple vaut condamnation de ce qui ferme et asservit : le Travail, la Famille et la Patrie, du moins pour les entraves les plus visibles (...). Asocial, insociable, irrécupérable, le nomade ignore l'horloge et fonctionne au soleil ou aux étoiles, il s'instruit des constellation... >Voir plus
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Même si cet ouvrage s'intitule « Théorie », il est beaucoup plus un essai sur la pratique du voyage de l'auteur, sur ce qu'il aime, ce qu'il fait et ce que ses expéditions lui apportent. Pas non plus une « poétique », même si la poésie est importante pour traduire les émotions du voyageurs.

J'ai cependant adoré sa description des différentes phases du voyage. Je me retrouve dans ce processus de choix de destination, cette préparation par les livres et cet entre-deux, dans l'avion, où on est parti mais pas encore arrivé. Je suis d'accord avec l'attitude d'ouverture à adopter, mais si Onfray préfère un ami comme compagnon de voyage, je crois qu'un amoureux peut avantageusement partager nos périples, le tout étant une question de complicité et de goûts partagés.

Je trouve intéressant aussi les « effets » du voyage, la remise en question du soi et le retour à la maison. J'utilise aussi les notes et les images récoltées en chemin. J'aime bien mettre par écrit et raconter, car c'est une façon de « cristalliser » les souvenirs, comme le dit Onfray. Pour moi, c'est une manière de tirer le maximum du voyage que de refuser de le laisser tomber dans l'oubli. Je pense d'ailleurs que c'est un peu ce que je fais aussi en écrivant une critique sur Babelio, je prends le temps d'ordonner mon voyage dans un livre, de vous le raconter, pour mieux l'intégrer dans mes souvenirs.

Grâce à cette complicité des idées, je pardonne à l'auteur son ton un rien pompeux et son « name-dropping ». J'ai l'impression que parfois, des « penseurs » ajoutent des noms de philosophes pour montrer au lecteur leur culture, comme le font les aspirants-artistes qui citent les noms des vedettes qu'ils ont croisées.

Je suis indulgente aussi pour son introduction un peu boiteuse, où il remonte à Caïn et Abel et dans laquelle il associe les bergers nomades au voyage. C'est une vision idyllique, mais en fait, les bergers se déplacent pour suivre leur troupeau et sont dans un mode utilitaire qui a peu à voir avec la recherche de beauté, de soi ou de l'autre. Ils sont en mode travail, ils doivent surveiller leurs bêtes, les conduire aux points d'eau, assurer la survie. Sauf pour la beauté de la vie au grand air, les bergers nomades n'ont pas nécessairement de curiosité ce qui les entoure ou pour ce qui se passe ailleurs dans le monde.

Malgré tout, j'ai passé un bon moment de lecture. J'ai souri en lisant les énumérations de Michel Onfray et j'ai eu le goût de repartir… ou de lire d'autres théoriciens du voyage!
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Comme Bernard-Henri Levy, Alain Finkielkraut, André Glucksmann, cette nouvelle catégorie de philosophes qui écrivent et saturent les médias de leurs avis a propos de tout et de rien, Onfray l'indigné, la bouche toujours pincée, prête à vomir son fiel sur tout ce qui le dérange et à prendre la pseudo défense du miséreux face aux méchant ogre globalisant.
Tiens, Onfray se fend d'une « théorie » sur le voyage ! Après tout, pourquoi pas y voir de plus prêt ? de l'extérieur, c'est court, bien structuré, et semble assez bien documenté.
Bon. Mais de l'intérieur, c'est une toute autre affaire !
Son » avant, pendant et après » le voyage, structurent bien son essai si on excepte son « intrada et coda » qui ne servent à rien. Mais lorsque l'on commence véritablement à entrer dans le récit, on n'assiste alors qu'à des évidences et lieux communs avec des questionnements du genre « Quand commence réellement le voyage ? « (p 37) ou faut-il voyager seul ou à plusieurs ? qui n'amènent pas beaucoup de réflexions pertinentes.
Ce ne sont ensuite que des énumérations, des redondances sur les diverses façons de voyager en se référant à de célèbres voyageurs comme Nicolas Bouvier.
Il faut attendre la page 57, donc à peu près la moitié de l'essai pour avoir droits aux opinions de l'auteur, à sa réflexion. Et là, Onfray nous assène ses avis comme autant de vérités premières.
Du genre : Il faut voyager avec son temps, prendre l'avion plutôt que privilégier la lenteur (Stevenson et son âne sont ringards), ne pas hésiter à se servir des technologies de communication actuelles, le smartphone est indispensable pour communiquer immédiatement ses impressions sur les réseaux sociaux (les récits de Flaubert ou Nerval sont caduques), pourquoi revenir plusieurs fois dans un même pays alors que le reste du vaste monde est à découvrir… Merci Mr Onfray pour vos vérités, mais tout le monde ne pense pas comme vous. !
Ensuite viennent encore quelques évidences, que l'on peut retrouver, cependant dans maints récits de voyage, notamment Bouvier : Aborder l'Autre en essayant de dépasser sa condition et sa culture, s'ouvrir à l'altérité de la société visitée, ou encore les différences civilisationnelles subsistent au-delà de la globalisation uniformatrice des sociétés.
Un des derniers chapitres sur le retour du voyage m'a particulièrement agacé. Selon l'auteur il faut absolument revenir à son point d'ancrage car on ne peut passer sa vie sur les routes. Alors là Mr Onfray, vous faîtes preuve d'un conformisme sans bornes. Pourquoi serions nous obligés de renouer avec une société qui ne nous correspond pas ? Retrouver nos petites habitudes bourgeoises ? Et si au cours d'un voyage, nous avons été suffisamment bouleversés par ce que nous avons vu, quoi que ce soit, pour se dire que notre voie est plutôt de rester dans cet endroit et ne pas revenir à la maison, du moins comme prévu ? Vous, le pourfendeur des valeurs conservatrices, n'avez pas compris ça ? Connaissez-vous le Syndrome de Stendhal ? En fait vous nous faites part de votre vision du voyage qui semble particulièrement étriquée et s'apparente plus à de la consommation qu'à une véritable découverte capable de nous remettre en question. Relisez Bouvier !
Bon j'arrête là.
En résumé, on peut dire que tout n'est pas à jeter, mais on peut faire l'impasse sur cet essai car tout ce qui dit Onfray a déjà été dit ailleurs et depuis longtemps.
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Très bel essai que nous propose Michel Onfray sur le voyage.
Sommes-nous nomade ou sédentaire d'où vient le désir du voyage ? L'auteur nous dit « qu'on devient nomade impénitent qu'instruit dans sa chair aux heures du ventre maternel arrondi comme un globe, une mappemonde ».
Voyager suppose de refuser l'emploi du temps laborieux de la civilisation au profit du loisir inventif et joyeux, c'est un temps singulier, des instants festifs voulus et désirés.
Le voyage commence devant les livres afin de se nourrir de documents sur la destination choisie, devant un Atlas, des guides, sans oublier la littérature et la poésie, ce qui nous donne l'occasion de jubiler culturellement. C'est la première étape du voyage.
Ensuite vient « l'entre-deux », c'est le moment où l'on quitte son domicile et où les kilomètres nous séparent encore de notre destination finale, c'est un monde intermédiaire.
Le moment tant espéré, « le pendant », et là toutes les émotions sont au rendez-vous, la joie, l'étonnement, l'enthousiasme, la surprise, l'interrogation, le dépaysement et la différence. C'est à ce moment là qu'il faut oublier les livres consultés, et laisser libre court à nos cinq sens, c'est un exercice pas si facile à réaliser.
« L'entre-deux 2 »C'est le moment où l'on redevient sédentaire, où l'on retrouve son domicile, indispensable en fait, depuis toujours les voyageurs reviennent chez eux. Vient « l'après » c'est ce qu'il va nous rester en mémoire, c'est le moment de reprendre ses carnets, ses photos, ses notes, afin de se replonger dans son voyage, de le raconter, afin que celui-ci se fige et devienne indélébile.

Cet essai est brillant, passionnant, chacun peut y retrouver ses propres expériences, indispensable, il m'a donné envie de continuer à voyager, car comme le dit si bien Michel Onfray « Tout voyage est initiatique – pareillement, une initiation ne cesse d'être un voyage. Avant, pendant et après se découvrent des vérités essentielles qui structurent l'identité »
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Cet ouvrage, dont ou appréciera au moins qu'il est né innocent de toute intention polémique (...), est un vade-mecum du voyage idéal(isé), particulièrement indiqué pour celui qui s'apprête à partir. Structuré selon les étapes mentales du voyage, suite à une introduction très intéressante sur l'errance (et le nomadisme toujours réprimé par les pouvoirs sédentaires), il commence à s'interroger sur la façon de choisir une destination, et se termine en s'interrogeant aussi sur la manière d'opérer une synthèse écrite de nos souvenirs de route. Certes, l'idéalisation n'engage parfois que l'auteur : ainsi de sa prédilection pour le voyage avec un ami (pas en solitaire, pas en groupe, pas en couple, la famille n'étant même pas envisagée), ou de son goût propre et contestable de l'avion. L'intérêt que j'ai porté aux idées, aussi bien apprises que reconnues par identification, a donc été très variable et inégal.
Celles que j'ai trouvé les plus marquantes, je voudrais tout simplement les citer :

"D'une manière somme toute platonicienne, nous sollicitons l'idée d'un lieu, le concept d'un voyage, puis nous partons vérifier l'existence réelle et factuelle de l'endroit convoité, entrevu par les icônes, les images et les mots." (p. 33)

"Les trajets de voyageurs coïncident toujours, en secret, avec des quêtes initiatiques qui mettent en jeu l'identité. Là encore, le voyageur et le touriste se distinguent radicalement, s'opposent définitivement. L'un quête sans cesse et trouve parfois, l'autre ne cherche rien, et, par conséquent, n'obtient rien non plus." (p. 81)

"Entre le désir de trouver sur place les lieux communs incarnés avec lesquels on avait rempli son esprit et celui de se rendre sur une terre absolument vierge, il existe une demi-mesure : elle suppose un art de voyager inspiré par le perspectivisme nietzschéen : pas de vérités absolues, mais des vérités relatives, pas de mètre étalon idéologique, métaphysique ou ontologique pour mesurer les autres civilisations, pas d'instruments comparatifs qui imposent la lecture d'un lieu avec les repères de l'autre, mais la volonté de se laisser remplir par le liquide local, à la manière des vases communicants." (p. 59-60)

"Le voyage fournit en effet une occasion d'élargissement des cinq sens : sentir et entendre plus vivement, regarder et voir plus intensément, goûter et toucher avec plus d'attention - le corps en émoi, tendu et prêt pour de nouvelles expériences, enregistre plus de données que d'habitude." (p. 51-52)

Enfin, mais c'est totalement facultatif et infiniment marginal dans l'ouvrage, une cit. pour les amis "anars" :
"Le capitalisme d'aujourd'hui condamne pareillement à l'errance, à l'absence de domicile ou au chômage les individus qu'il rejette et maudit. Leur crime? Être inassimilables au marché, la patrie des argentiers. [...]" (p. 14)
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Il est certains auteurs dont on se demande s'ils n'écrivent pas mus par une sorte d'étrange masochisme, pour le seul plaisir de se voir décerner des critiques négatives. Michel Onfray en fait partie. Philosophe de bas-étage prétendant vulgariser sa discipline, presque aussi présent sur les plateaux de télévision que son meilleur ennemi Bernard-Henri Lévy, le voilà qui se lance, dans cet ouvrage, dans une théorisation poético-philosophique du voyage, au plus grand détriment de la philosophie et de la poésie, d'ailleurs. Car il ne suffit pas de convoquer (brièvement, il ne faudrait pas effrayer le lecteur par de trop longues références philosophiques) les présocratiques, Leibniz, Spinoza ou Sartre - qui doivent tous faire des sauts périlleux dans leur tombe, soit dit en passant - pour faire de la philosophie, et il ne suffit pas non plus de juxtaposer de beaux termes, par la forme ou par l'image qu'ils évoquent, ou d'employer d'affreux mots à la limite du néologisme ("quintessencier" et "musiquer", pour ne citer que ces deux-là), ou encore de s'approprier la magnifique formule de Rimbaud, "Je fixais des vertiges" (sans jamais en citer l'auteur, comme si Onfray pouvait être assez génial pour y avoir pensé tout seul) pour faire de la poésie. Ajoutons à cela un goût immodéré pour les énumérations inutiles, et l'on se fera une idée assez précise du style de Michel Onfray dans cet essai : bavard, agaçant, verbeux, futile, pompant, redondant, ampoulé, amphigourique... Les mots me manquent pour qualifier cette écriture irritante au possible, qui n'a d'autre effet que de noyer le lecteur sous des accumulations de phrases nominales sans fin et des déferlantes d'images souvent plus proches du cliché qu'autre chose.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
[...] j’aime les espaces jaunes du colza, verts du blé en herbe, violets ou mauves de la lavande, j’aime voir les rivages découpés, les côtes du littoral, les courants et les jeux de la mer, les réseaux hydrographiques, lacs, rivières, étangs, marécages transformés en miroirs violents par le soleil, j’aime voir passer les voitures, petites traces lentes sur les routes, files les trains, longs serpents ondulants, glisser les péniches, lourdes et lentes, ou marcher les humaines, futiles et essentiels. (p.115)
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Donc, les livres et en premier lieu, l’atlas – bible du nomade, nécessairement nourri de géographie, de géologie, de climatologie, d’hydrologie, de topographie, d’orographie. Sur une carte, on effectue son premier voyage, le plus magique, certainement, le plus mystérieux, sûrement. (p.26)
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Voyager suppose donc refuser l’emploi du temps laborieux de la civilisation au profit du loisir inventif et joyeux. L’art du voyage induit une éthique ludique, une déclaration de guerre au quadrillage et au chronométrage de l’existence. […] Partir c’est emboîter le pas des bergers, c’est expérimenter un genre de panthéisme extrêmement païen et retrouver la trace des dieux anciens – dieux des carrefours et de la chance, de la fortune et de l’ivresse, de la fécondité et de la joie, dieux des routes et de la communication, de la nature et de la fatalité – et rompre les amarres avec les entraves et les servitudes du monde moderne. […] Voyager met en demeure de fonctionner à plein sensuellement.
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Noter, donc. Noter ce qui, dans le déroulement temporel et fluide du temps réel, dégage du sens et quintessencie le voyage. Couper, tailler dans le ruban de la chronologie des durées magnifiques, des instants qui rassemblent résume l'idée, puis synthétisent l'esprit du déplacement. La mémoire fonctionne ainsi : prélever dans l’immensité longue et lente du divers les points de repères vifs et denses utile pour cristalliser, constituer et durcir les souvenirs. Ce qui hante l'esprit après avoir quitté la géographie depuis longtemps, voilà matière à souvenance. Dans cet ordre d'idée, la mémoire se travaille à la manière d'une gemme brute à tailler. {...} Le corps s'ouvre à l’expérience, il enregistre et emmagasine le diffus, le divers.
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Plus tard, le temps de l’événement loin derrière soi, il reste des instants congelés en formes susceptibles de réactivations immédiates. Ces traces justifient moins le voyage qu’elles le rendent partiellement immortel. (p.55)
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Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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