Pour une fois, je ne vais pas remercier Babelio et les Éditions Dargaud de m'avoir permis de lire ce tome 1 des Murailles Invisibles ...
Parce que je vais être obligé de me procurer les tomes suivants, tant je ressors convaincu par cette découverte ! A la fois par le scénario d'
Alex Chauvel et sa mise en images et en couleurs par
Ludovic Rio.
De nos jours ... un aéroport, un réseau qui plante, un avion qui s'écrase ... en plein ciel ... Deux minutes avant ... et puis les murs qui apparaissent partout, sans qu'on connaisse leur origine, qui scindent le monde en espaces-temps distincts. Reste à survivre, se battre pour se nourrir, pour ne pas mourir. Des murs apparemment infranchissables mais ...
Les auteurs de cette série nous emmènent dans ce premier tome sur les traces de Lino, le narrateur de cette histoire, qui rejoint un groupe d'explorateurs guidés par Asphanie, venus de Nostoc. On comprend peu à peu ce qui se passe. Ou plus exactement, on saisit que le temps s'écoule différement de part et d'autre de ces murs. Les explorateurs de Nostoc sont à la recherche de la source de ce bouleversement. Et leur civilisation, plus avancée, a acquis la capacité de traverser les brèches qui parfois apparaissent. Ailleurs, le temps s'écoule plus vite. Ici, plus lentement.
Le propos est riche, quoique parfois avare de dialogues, et très épuré dans l'illustration et le trait, comme dans le choix des couleurs. Comme souvent dans ce type de récit post-apocalyptique, il m'a fallu une seconde lecture pour mieux saisir l'histoire, les personnages, son déroulé. Et il m'en faudra sans doute une troisième pour aller encore plus loin. En général, quand je relis une BD, c'est plutôt bon signe !
Et il me tarde de lire la suite de ce récit. Au fait, ce n'est pas moi qui ne remercie pas Babelio et Dargaud pour cette Masse Critique, mais plutôt mon porte-monnaie ...