Cape May

Des histoires de coucheries, une écriture linéaire et plate...
J'ai insisté jusqu'à la moitié du livre, au vu des critiques qui promettaient une montée en puissance vers l'inéluctable ou un truc du genre...
Mouais.
Sans intérêt.

J'ai un avis mitigé sur ce roman. La première partie m'a beaucoup plu et j'ai aimé le style d'écriture (je l'ai lu très vite) de l'auteur, la description de Cape May et de la première fête dans la maison où vivent Clara, Max et Alma. Alma reste le personnage qui m'a le plus intrigué (malgré un petit bémol à la fin). Et malheureusement c'est à peu près tout.
Certes, ce roman amène à se poser des questions sur le désir et la passion. Certes, il a un côté sulfureux qui colle bien à l'été. Certes, sa lecture est plutôt plaisante. Mais, en lisant le résumé, je m'attendais à un vrai rebondissement qui, finalement, n'arrive jamais. Celui évoqué est prévisible et un peu décevant. Ce qui m'a déconcerté aussi, c'est que je n'ai eu de sympathie pour aucun des personnages. Que ce soit Henry que j'ai trouvé un peu niais, Effie, dont le caractère aurait mérité plus de précision, Max et Clara… Bref, l'histoire m'a laissé sur ma faim et c'est dommage car le pitch était vraiment séduisant.
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J'ai vu passer de très bons avis sur ce titre qui m'ont titillée et j'ai cédé à la tentation à mon tour.

Ce roman évoque d'ailleurs bien la tentation, une autre forme de tentation, celle que peut ressentir tout homme ou femme adulte. Henry et Effie viennent s'installer dans la maison de l'oncle de la jeune femme, à Cape May, pour leur lune de miel. Une jolie évasion pour ce jeune couple qui se découvre, on est en 57, la vie intime, la réalité de la vie de couple, ils la découvrent maintenant qu'ils sont mariés. Leurs journées sont douces, baignade, balades, repas en amoureux, sieste, un quotidien paisible.

Et puis, ils rencontrent Clara à l'occasion d'une balade. Effie l'a connue plus jeune, lorsqu'elle venait en vacances dans la maison de son oncle. Clara leur propose de se joindre à la fête qu'elle donne chez elle. le couple va alors, de jour en jour, passer de nombreux moments avec Clara, Max et Alma. On est plongés au coeur de cette jeune et joyeuse bande, qui fait la fête, qui boit beaucoup et qui parle assez crûment. On sent s'installer une ambiance particulière, les regards changent, je me doutais un peu de comment les choses allaient tourner.

Bon, en réalité, il ne s'est pas de suite passé ce que j'avais imaginé, le premier événement qui a lieu entre la petite bande m'a plutôt décontenancée. Et le second était bien celui que j'avais supposé. Pardon si vous ne comprenez pas grand chose, le but n'est pas de spoiler. Je n'ai pas retrouvé lors de ma lecture ce que les avis que j'en avais eu disaient. J'ai été plutôt déçue pour ma part car j'ai trouvé ça longuet, répétitif et puis j'ai du mal à cautionner les faits qui sont relatés ici. Alors certes, ce sont des choses qui arrivent, que les couples peuvent vivre, qu'ils l'aient voulu et recherché ou non. Mais, une fois de plus, ces romans qui évoquent les pénibilités, les écueils de la vie de couple ont du mal à passer. Je suis sans doute trop fleur bleue, je préfère lire des romances où tout est doux et joli même si ce n'est pas réaliste !
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Chronique Nathalie Bullat
Roman chaud, brûlant ! et je ne parle pas de canicule mais de "liaisons dangereuses" in USA. Une réflexion sur le mariage, le devoir et la fidélité. Un couple de jeunes mariés passe son voyage de noces à CAP MAY, ville côtière du New-Jersey. En octobre, c'est un peu triste. Ils arrivent du fin fond de leur campagne Géorgienne, ils sont vierges - et oui cela existait en 1957 !! - plutôt religieux , et surtout ils s'ennuient ensemble. Mais c'est sans compter sur leurs voisins d'en face, riches new-yorkais excentriques, oisifs, débauchés. le gin et le whisky coulent à flot au bord de leur piscine lors des douces soirées de ce début d'automne.

Un peu intimidé au début le jeune couple est happé par l'ambiance chaleureuse, à la fois attiré et choqué par le libertinage des invités, quelques hippies, et hommes d' affaires, tous aux moeurs très libres. Ils découvrent un univers si différent du leur, où tous les plaisirs sont permis. On y joue des jeux dangereux.
Les conversations sont superficielles , ils boivent beaucoup, écoutent du jazz . leur jeu favori est d'explorer les maisons voisines fermées hors saison. Ils semblent ne pas avoir de limites. Certes il y a un côté Fitzgerald dans l'atmosphère de luxe et de débauche. Mais les personnages ne sont pas aussi fouillés, aucun n'a de vraie passion , aucun n'est vraiment amoureux, en dehors de la jeune Alma.
L'auteur souligne le contraste entre deux mondes, entre rigueur et désordre. C'est pourquoi pour nos deux jeunes gens cette "parenthèse" ne peut être qu'éphémère. le réveil sera douloureux!

"L'été s'ra chaud ,l'été s'ra chaud...dans les t-shirts dans les maillots... " Total délire !


"Cape May"de Chip Cheek chez Stock.


"LE ROMAN DE L'ÉTÉ " ??? Pour certains (nes), assurément, si on en croit les critiques qui tournent depuis sa sortie. Quant à moi, je suis plus réservée.
Je m'explique...
Cape May, station balnéaire américaine, années 50. L'été est fini , nous sommes "hors saison", et la ville manque terriblement d'animations. Henry et sa jeune épouse Effie viennent y passer leur lune de miel. Drôle de choix... La Floride aurait été mieux ! Ils sont donc "nòvi" comme on dit en Provence, croyants et pratiquants, puceaux et un brin alcooliques. Leur chemin va croiser celui d'un couple plutôt dévergondé, libre .Voilà, vous savez presque tout.


Certes ,la lecture est plaisante, pas de temps mort, un style vivant, quelques passages qui font sourire
( ah ! La fameuse honte d'aller aux wc avec sa femme à proximité, d'où mégaconstipation et
ballonnements ). Mais...je n'ai pas adhéré totalement. Il m'a manqué un " je ne sais quoi" ou plutôt j'ai trouvé que certains passages manquaient d'élégance, devenant au mieux charnels voire plutôt crus, surtout si on veut comparer l'auteur à Scott Fitzgerald et son Gatsby . J'ai eu un peu de mal à m'attacher à certains personnages, Henry surtout. Mais si vous avez envie de le lire, installez vous au bord d'une piscine, sur une chaise longue, un verre à la main, boisson glacée obligatoire ( n'abusez quand même pas de Gin tonic, Champagne et autres coktails) .


Bref, ce livre ne me laissera pas un souvenir extraordinaire, juste une bonne journée de lecture. Mais n'est-ce pas le propre d'un ROMAN D'ÉTÉ ?! !