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EAN : 9798559500287
236 pages
Auto édition (06/11/2020)
4.1/5   25 notes
Résumé :
Katerine Laramé, jeune écrivaine de 29 ans qui subit une énorme pression pour terminer son manuscrit, se louera un chalet en Mauricie afin de clore son projet.Seule, isolée et loin des regards, la jeune femme subira des agressions d'une atrocité indescriptible.Les enquêteurs Robert Pouliot et Myriam Brisson basculeront dans une investigation effrénée qui les mènera au bord de la folie.Êtes-vous réellement prêt à mettre un pied dans l'ignominie humaine qui accompagne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je vais commencer par les points positifs de ce livre car il y en a malheureusement très peu. Disons que l'histoire se lit rapidement, qu'on est saisi dès le départ et que le prologue semble annonciateur d'un bon moment de lecture. On est vite accosté par le côté glauque alors qu'on débute avec la tentative de fuite de Katherine, personnage principale du roman, qui tente d'échapper à ses bourreaux. Malheureusement, c'est à peine quelques pages plus tard que débutent les aspects négatifs. En faite, Audrey Chevalier tentera de nous convaincre d'embarquer dans un thriller psychologique...où le côté psychologie fera complétement défaut. C'est presque dès les premières pages que l'on remarquera cette lacune. L'enquêteuse Myriam Bisson, supposée faire preuve d'une empathie pour questionner la victime lors de son passage à l'hôpital pour y recueillir quelques infos, ratera complètement son coup. Passant d'une empathie certaine à une froideur extrême en moins de 2 phrases, celle sensée être la meilleure dans ce genre de situation viendra immédiatement prouver le manque criant d'analyse psychologique de l'auteure. La scène d'hypnose quasi imposée par la psychiatre à cette même patiente qui suivra n'aura d'utilité que d'exacerber ce sentiment d'incohérence qui nous gagnera déjà. J'aimerais dire que les choses se replaceront par la suite mais ce ne sera aucunement le cas. Les dialogues ouvert et fermés en moins de 2 phrases, le manque de naturel des personnages, la spontanéité inexistante de ceux-ci ainsi que l'impression que des mots ont été "vomis" sur du papier prouveront le manque de maturité de la plume de l'auteure. On saute du coq à l'âne dans ce roman où la structure inexistante fait un tord irréparable au déroulement de l'histoire. Si vous aimez les scènes d'horreur, il y en aura certes une ou deux pour vous plaire, légitimant d'un certain sens le titre : l'héritage de la folie. Cependant, il ne faudra pas avoir un sens critique très développé pour y voir du génie. En faite, c'est un thriller qui pourrait intéressé les adolescents tout au plus. Pour le reste, désolé madame Chevalier mais il vous reste énormément de travail à faire pour rendre vos prochains textes cohérents et mieux ficelés. À noter que j'ai écrit cette critique à regret car l'auteure, elle, m'avait parût très sympathique lorsque je l'ai rencontré à un salon du livre. On se retrousse les manches et on fait mieux la prochaine fois?
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Tome 1/ ENQUÊTE LARAMÉ 203 pages

de Audrey Chevalier

Aux Éditions Diablo

Découverte aujourd'hui d'une jeune auteure Québécoise.
J'ai tenu à faire mon retour sur les deux livres car pour moi ils sont indissociables.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle frappe fort, très fort et ne laisse pas indifférent.

A la fois captivante et subversive, solidement documentée, ses intrigues interrogent sur la perversité humaine et la cessité mentale de cette dernière.

L'emprise, la perversion narcissique, l'inversion du vrai du faux, l'omniprésence de la folie tout au long de ces deux récits.

Pour le premier tome, Katherine Laramé, jeune écrivaine de 29 ans subit une énorme pression pour terminer son manuscrit, elle va louer un chalet afin de clore son projet.
Seule, isolée et loin des regards, la jeune femme subira des agressions d'une atrocité indescriptible.

Êtes-vous prêt à mettre un pied dans l'ignominie humaine ?

Ce premier volet porte sur le plus grand et impardonnable péché, celui de retirer tout goût pour la vie humaine.

Un meurtre psychique qui va déclencher chez le personnage principal une terrible force émotionnelle de vengeance.
L'ambiance monte petit à petit, devient étouffante, presque désespérée.

Haine et silence coupables cohabitent dans cet esprit au multiples personnalités.
Un récit cruel, surprenant, troublant et terrible à la fois, on ne sort pas entier de cette histoire et les plaies seront longues à cicatriser.

Chaque mot, chaque détail pénétre en nous comme un couteau en plein coeur.

Même si ce dernier est bien accroché, vous ne ressortirez pas facilement de cette perversité immonde.

Merci Audrey, tu as réussi à grandement me surprendre, me faire passer par un arc en ciel d'émotions, cette impuissance à déceler l'inimaginable.

Un vrai gros, gros, très gros coup de coeur.

Je n'omets pas de spécifier bien sûr une grosse mise en garde, réservé à un public très averti.

Encore mille bravos.
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Mais qu'est-ce que je viens de finir de lire là!!!
Cela me confirme, Audrey, ma belle amie, ce n'est pas pour rien qu'on s'entend si bien!! Ta folie rejoint la mienne.

WoW WoW!! Très bon roman policier, le rythme soutenu, pas de longueur, des personnages auxquels ont s'attachent, d'autres qu'on haït, et d'autres qu'on redoutent. Les descriptions très biens faites, visuelles, on n'a pas a forcer notre imagination!!
L'histoire est excellente, le déroulement est tel qu'on veut parcourir chapitre après chapitre. J'aime le mouvement dans le temps entre les chapitres.

Merci pour ce roman troublant et horrifique à souhait! Très contente d'avoir enfin découverte ta plume!!!
Pas le choix… Je me lance dans l'enquête Lessard : l'antre du mal!!

Pssst au moment où j'envoie ce post, je l'ai déjà commencé
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⚠️❗️⚠️❗️ Oh là là... Attention... Âmes sensibles s'abstenir ❗️❗️❗️ L'auteure, avec sa belle plume, nous entraîne dans une histoire noire, gore, glauque absolument atroce ! Ouf... j'avoue que mon coeur s'est fait malmener plusieurs fois... Katerine a subi un viol horrible par des barbares d'une violence inouïe. Elle a failli y rester. Mais elle a survécu. Par contre, cette violence a eu des conséquences psychologiques énormes. Une histoire captivante, à dresser les cheveux sur la tête et, ma foi, absolument inoubliable ! Un excellent thriller que je recommande fortement aux amateurs du genre 🖤🖤🖤🖤🖤
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Katherine court pour sa vie... Elle court à perdre haleine pour essayer d'échapper à ses bourreaux...
Son réveil, quelques semaines plus tard, prolonge ses tortures. Elle aurait préféré mourir...

La couverture de ce livre m'a hypnotisée, scotchée et complètement saisie. Dès lors, j'étais piégée et il m'était impossible de m'en défaire.
Enquête Laramé ne fait pas dans la dentelle. Des sévices abominables subis par notre héroïne au dénouement démoniaque, sanglant et gore, rien ne nous est épargné.
C'est brut, sans retenue et tout à fait le frisson recherché par les amateurs du genre.
De la torture, de la folie et des litres d'hémoglobine... Tout y est...
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Katerine était une jeune fille violée et violentée dans sa jeunesse, elle se servait de ce passé comme d'un tremplin pour exorciser son enfance. Elle avait passé son adolescence à avoir peur de tout après ces abus sexuels. Toute à ces pensées, la jeune femme réalisa que la situation partait d'elle ! La culpabilité l’étreignit jusque dans ses tripes, elle s'en voulait d'avoir créé un monstre.
Sasha augmenta le son de la radio pour éviter d’entendre résonner les pensées de sa captive.
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Personne ne pourrait gâcher ce moment tant attendu, pas même son alter ego. Elle arriva à Trois-Rives avant l’heure du dîner. Elle se gara en biais de la station-service du village. Il y avait un garage désuet attenant à la bâtisse. Elle s’installa confortablement dans son siège pour attendre de repérer les hommes visés.
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Stan ne se serait jamais fait prendre si ce n'avait été que de lui, car il était méticuleux dans les détails. Be-noît, Paul et Charlie étaient responsables de son échec, cette femme était son calvaire… comment ferait-il sans sa jambe !? Sa vie ne valait plus rien maintenant. Son erreur lui aura coûté sa jambe, son ego et sa liberté, tout ça pour une pétasse aussi débile que lui ! Il aurait valu mieux qu'il meure sur cette planche de bois. Il s’emprisonna dans ses pensées tout le long de son voyage vers l’hôpital.
Benoît était encore inconscient lors de son transport, mais il n’échapperait pas à la justice lui non plus. Son corps brûlé et coupé serait la conséquence pénible de son sadisme. Il détesterait Stan pour le reste de sa misérable vie.
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Katerine avait été jugée non criminellement responsable pour cause de santé mentale. Le trouble dissociatif de l’identité était un diagnostic peu connu dans le milieu psychiatrique et encore moins au niveau de la justice au Québec.
Il ne faisait aucun doute que Katerine était atteinte de ce mal. Il était le résultat des abus sexuels vécus dans sa jeunesse et ce fameux mois de juin 2013. Donc, sa condamnation avait été suspendue jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de subir son procès. Elle avait été référée à l’institut de psychiatrie légale Philippe-Pinel pour y être soumise aux différentes évaluations nécessaires pour déterminer sa culpabilité en toute conscience.
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Elle fit preuve d’ingéniosité dans la fabrication d’une attelle pour pénis ainsi que d’une plaque presse-testicules. Elle avait vu ces outils de torture sur un site de BDSM6. C’était une souffrance parmi tant d’autres qui attendaient les quatre hommes.
Elle jouissait d’avance des supplices qu’elle leur in-fligerait : ils payeraient cher pour avoir mutilé le seul corps dont elle disposait. Sasha allait dépenser des milliers de dollars pour des opérations afin de faire disparaître les cicatrices. Malgré tout, lorsqu’elle se regardait dans le miroir, elle trouvait que ces cicatrices en forme de sourire sur son visage lui donnaient un style particulier.
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Donc, aux grands maux, les grands remèdes. En dix-huit ans de carrière, jamais il n’avait eu recours à une assistante pour faire le lien avec une victime.
Ce dossier lui tenait à cœur, il n’arrivait pas à concevoir l’enfer qu’avait subi cette jeune femme. De plus, cette dernière était seule au monde depuis le décès tragique de ses parents. À part une bonne amie du nom d’Annie, il n’y avait personne qui voulait retrouver ses agresseurs autant que lui. Robert avait tenu sa main glacée tous les jours. Il avait ainsi passé des nuits à son chevet à prier pour sa survie. S’il avait eu le pouvoir d’ab-sorber sa douleur, il l’aurait fait sans hésiter.
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