Jack Reacher, tome 13 : Elle savait

Je ne suis pas trop espionnage et ce n'est pas ce roman qui va me réconcilier avec le genre.

C'est ici un tortueux mélange de polar, d'action, d'espionnage et de magouilles politiques, le tout avec un personnage atypique et pas toujours crédible, aux actions et réparties qui finissent par lasser.

L'intrigue est assez complexe, il vaut mieux éviter de regarder voler les papillons si on ne veut pas se paumer dans cet imbroglio politico-polar.
En tout cas, moi, même sans papillon, j'ai déconnecté plus d'une fois.
Pas uniquement pour sa complexité, mais aussi pour ses longueurs, ses descriptions à n'en plus finir, lassantes et pas forcément nécessaires, sauf à ajouter une centaine de pages au bouquin.

Même si le personnage principal fut parfois divertissant, je termine ce livre avec un avis plutôt mitigé.

J'adore les surprises que réservent des boîtes à livres. Pioché au hasard, "Elle savait. Une aventure de Jack Reacher" est un thriller doublé d'une enquête menée tambours battants par le susnommé Jack Reacher, ancien flic militaire ayant roulé sa bosse un peu partout sur le globe et vivant de son plein gré sans attaches ni domicile fixe.

Bien que ce tome soit le treizième que Lee Child consacre à son héros, il peut se lire indépendamment, comme je viens de le faire, sans que cela nuise à la compréhension de la psychologie du personnage. Un personnage attachant malgré ses capacités à devenir violent pour se défendre ou se poser en justicier. Pour autant, j'ai trouvé que Lee Child ne tombait pas dans le stéréotype, cultivant habilement les caractéristiques de Jack.

"Elle savait" est un roman qui se déroule en seulement quelques jours (malgré ses 550 pages) et exclusivement dans les rues de New York, première décennie du XXIème siècle, et essentiellement de nuit ou dans le sous-terrain que constitue le réseau du métro new-yorkais. L'atmosphère rendue par l'auteur et les déambulations de Jack m'ont beaucoup plu. J'ai eu le sentiment d'entrer dans l'intimité de cette ville où je ne suis encore jamais allée mais que je me représente comme une capitale délirante et oppressante, aussi fascinante que contrastée.

Un roman policier dont l'action se déroule à New York une poignée d'année seulement après le 11-Septembre touche fatalement au terrorisme, à la sécurité, à l'espionnage, à l'illicite... Policiers du NYPD et fédéraux du FBI entrent dans un ballet savamment orchestré par l'auteur avec un sens du script que ne renieraient pas Steven Spielberg et John McTiernan.

Conclusion, j'ai hâte de dénicher quelques uns des autres tomes de la série.


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Treizième aventure de l'infatigable Jack Reacher qui se retrouve, cette fois, au coeur d'une intrigue mêlant mystère, thriller et espionnage. Dans une rame de métro, notre ancien militaire repère une jeune femme dont le comportement laisse supposer, selon les manuels du Mossad, qu'elle désire commettre un attentat suicide. Reacher tente de la calmer mais la femme se suicide d'une balle dans la tête et voici notre héros entrainé dans un vaste complot d'état. Chacun cherche à savoir ce que la victime a bien pu confier à Reacher vu « qu'elle savait » bien des choses pouvant potentiellement menacer la sécurité des Etats-Unis. Problème, elle n'a rien dit à Reacher qui va devoir évoluer à l'aveugle…
Personnage intéressant, ancien soldat devenu une sorte de SDF justicier évoluant dans les combines politiques américaine, Jack Reacher est une homme d'une autre époque, incapable de se servir d'un ordinateur et dépourvu de téléphone portable. Heureusement, il dispose de capacité de déductions affutées et d'un physique de bagarreur de rue qui lui permet de balader sans (trop de) risques dans les quartiers les plus malfamés. Il a aussi le chic de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Et de s'attirer des ennuis.
ELLE SAVAIT (comme les autres Jack Reacher) fonctionne sur les principes bien rodés du « page turner » à l'américaine avec ses chapitres courts, ses rebondissements nombreux, ses dialogues qui s'enchaînent et son rythme enlevé. le lecteur aime, par conséquent, avancer dans le récit pour en démêler les fils quitte à s'y perdre tant les personnages sont nombreux, sans oublier les agences gouvernementales plus ou moins clandestines qui se livrent à une véritable guerre secrète. Au programme on trouve CIA, FBI, Delta Force, Ousama Ben Ladden, Russes, Afghans, Américains,…La totale du roman d'action paranoïaque post-11 septembre.
Cependant, le roman souffre aussi de longueurs car l'auteur aime multiplier les descriptions (armes, lieux,…) pas toujours nécessaires. de même les manipulations politiques peuvent finir par lasser, le bouquin semblant parfois trop épais (près de 550 pages) et une version élaguée d'une bonne centaine de pages aurait probablement été plus efficace et percutante. Au final on se retrouve avec un plaisant mélange d'espionnage, de polar, de mystère, d'action et de thriller politique, le tout mené par un héros solitaire séduisant et burné. le tout n'est pas si éloigné d'un bouquin de gare des années '80 façon SAS ou Exécuteur…excepté que le tout est deux fois plus long. On en ressort donc quelque peu mitigé quoique l'ensemble s'avère relativement divertissant. Mais nous sommes largement en deçà d'UN VISITEUR POUR OPHELIE du même Lee Child.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Bonne surprise ce roman, étant sortie peu avant du livre "Non stop" de frédéric mars, j'avais comme crainte que ce soit un livre dans le même genre avec beaucoup de description au niveau du terrorisme mais pas du tout.

Toute l'histoire repose sur "l'enquête" faite par notre héro pour trouver l'identité et comprendre pourquoi la personne du métro s'est suicidée. le suspens est au rendez-vous et l'action bien présente avec pas mal de retournement de situation.

Bref, une lecture qui m'a bien plu.

excellent opus, comme d'habitude

J'ai lu tous les livres de Lee Child (certains en traduction française, d'autres en anglais car j'étais trop impatiente de lire le livre suivant). Son personnage Jack Reacher est attachant et il nous permet d'entrer dans l'intimité des règles et procédures de l'armée américaine, plus spécifiquement la police militaire dont Reacher a occupé le poste en chef. Ses errances aux USA sans valise et sans argent sont très instructives. Tant dans les régions rurales et urbaines, nous errons avec lui au gré de ses enquêtes. Je le recommande à tous ceux qui aiment les intrigues policières.

Je profite des vacances pour m'essayer à d'autres genres littéraires que le roman policier. Et aujourd'hui, nous allons parler d'un genre plutôt méconnu pour moi : le roman combinant action, suspense et complot. A la Ludlum qui a créé un des meilleurs personnages du genre, Jason Bourne.

Ce qui a attiré mon regard en lisant le résumé de Elle savait, c'est le nom du protagoniste: Jack Reacher. Si vous ne le saviez pas, Jack Reacher a été incarné à deux reprises par Tom Cruise au cinéma. Ce que je ne savais pas, c'était que Jack Reacher était avant tout un personnage tiré d'un roman.

Maintenant que tout le monde sait à quoi s'en tenir, voici quelques mots pour vous expliquer l'intrigue.

Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, je ne fais jamais attention aux gens qui partagent mon compartiment dans le métro ou le train. Tout le contraire de Jack en somme. Et bien lui en a pris car dans la ligne 6 qu'il vient d'emprunter, il y a une candidate à l'attentat suicide.

Et là je vous arrête tout de suite. Si vous pensez qu'il s'agit d'un énième roman sur le terrorisme et la toute puissance américaine, ce n'est absolument pas le cas.
Car ce n'est pas une bombe que cette femme possède dans son sac. C'est un revolver. Qu'elle choisit de retourner contre elle, malgré les suppliques de Jack.

Et c'est là que les ennuis commencent pour Jack. Les services secrets, des types bizarres sortis de nulle part, bref tout le monde cherche à récupérer un objet que la suicidée aurait confié à Jack.
Sauf que nous, lecteurs avisés qui avons vu la scène, nous savons qu'il n'y a pas de clé usb. Alors qu'est-ce que ces hommes recherchent?

Elle savait est un très bon roman mêlant conspiration et secrets sans tomber dans l'écueil des romans du genre, à savoir les Américains sont gentils et les autres sont méchants. Rien n'est blanc ou noir. Jack Reacher navigue dans les eaux troubles à la recherche de la vérité.

Si vous aimez les histoires de complots style Ennemi d'état (un bon exemple dans le genre homme ordinaire impliqué malgré lui dans une affaire d'Etat qui le dépasse) alors je vous conseille Elle savait. D'autant que le roman contient un des meilleurs Mcguffin qu'il m'ait été donné de voir. Il serait dommage de s'en priver.

Thriller politique-espionnage astucieux. Son personnage récurrent, Jack Reacher, est une sorte de croisement entre Bruce Willis et Cary Grant : il cogne sévère mais avec un fonds d'humour. Il est une sorte de redresseur de torts free-lance. Il vit de peu, toujours en mouvement, ne possède rien que ce qu'il a sur le dos. Dans ce roman, témoin d'un suicide sous contrainte dans le métro, il remonte les causes de ce drame pour tomber sur une équipe de terroristes afghans, menés par deux redoutables dames qui jouent du couteau. Il les aura tous, tout seul avec ses petites mimines, contre la plupart des policiers de New York et des services spéciaux chargés de protéger les arrières d'un sénateur. Plutôt bien écrit, avec à chaque fin de (court) chapitre un rebondissement. Evidemment, ce n'est pas vraiment de la littérature mais ça se laisse lire comme on regarde un épisode des Experts...

Moins d'action que la précédente aventure de Jack Reacher que j'ai pu lire, le roman n'en reste pas moins très agréable à suivre, le style est fluide et le suspens bien géré. Un peu perdu peut être dans les noms de rues ne connaissant presque rien de New York. Mention spéciale pour la confrontation finale au combien jouissive.

Jack Reacher n'est pas un super espion ni un super agent secret.
Ce n'est qu'un homme ordinaire, sans domicile fixe, sur qui tombent des affaires, alors qu'il n'a rien demandé.
Mais une fois impliqué, Reacher ne recule pas.
Et cette fois l'affaire est sensible, politique. Mias Reacher ne se démonte pas.

J'avais oublié l'intelligence déductive de ce personnage et j'ai encore une fois adoré.
Jack Reacher ne se prend pas la tête. Son seul but est de régler l'affaire dans laquelle il s'est trouvé impliqué.
Il nous suffit simplement de le suivre pour avoir le fin mot de l'histoire.