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Citations sur La maison biscornue (60)

Son intelligence s'était développée de façon précoce, mais non point son sens moral. L'hérédité, aussi, avait joué. Autoritaire, "impitoyable", comme l'étaient ses ancêtres du côté maternel, elle avait l'égoïsme de Magda, incapable de songer à autre chose qu'à elle-même. Très sensible, comme Philip, elle avait vraisemblablement souffert d'être laide, si laide que, malgré toute son intelligence, elle était appelée par sa mère la "petite niaise". Enfin, de son grand-père, elle tenait une grande agilité d'esprit et beaucoup de finesse. Mais, alors que le vieux Leonidès avait des qualités de cœur, alors qu'il pensait aux autres, à sa famille et à tous ceux qu'il aimait, elle ne songeait, elle, qu'à elle-même.
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Le témoignage d'un enfant est toujours excelent et je le néglige jamais. Seulement veille sur elle ! Il y a vraisemblablement quelqu'un qui pourrait juger qu'elle en sait un peu trop !
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"𝘊'é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘢, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘳𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘴𝘪 𝘦𝘹𝘢𝘨é𝘳é𝘦𝘴 𝘲𝘶'𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘭'𝘪𝘮𝘱𝘳𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 𝘨𝘳𝘰𝘴𝘴𝘪𝘴𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘰𝘶𝘱𝘦 é𝘯𝘰𝘳𝘮𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘪𝘭𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘪 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘭'𝘢𝘪𝘳 𝘥'𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘴𝘴é 𝘦𝘯 𝘷𝘪𝘯𝘨𝘵-𝘲𝘶𝘢𝘵𝘳𝘦 𝘩𝘦𝘶𝘳𝘦𝘴, 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘶𝘯 𝘤𝘩𝘢𝘮𝘱𝘪𝘨𝘯𝘰𝘯, 𝘶𝘯𝘦 𝘪𝘯𝘷𝘳𝘢𝘪𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘵𝘰𝘶𝘳𝘮𝘦𝘯𝘵é𝘦 à 𝘭'𝘦𝘹𝘤è𝘴."
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Je me suis toujours intéressé aux enquêtes policières de mon père, mais je n’aurais jamais pensé que l’une d’elles me passionnerait pour des raisons directes et personnelles.
Je ne l’avais pas encore revu. Il n’était pas à la maison lors de mon arrivée et, baigné, rasé, changé, j’étais tout de suite sorti aller rejoindre Sophia. Quand je revins, Glover me dit que mon père était dans son cabinet. Je le trouvai assis à son bureau, le nez plongé dans des papiers. Il se leva à mon entrée.
- Charles ! Un moment qu’on ne s’est vu !
Notre reprise de contact, après cinq ans de guerre eût paru bien décevante à un Français. Pourtant, nous étions l’un et l’autre réellement émus. Le pater et moi, nous nous aimions bien et nous nous comprenons.
- J’ai un peu de whisky, dit-il tout en emplissant un verre. Arrête-moi quand tu en auras assez ! Je suis désolé de n’avoir pas été à la maison pour t’accueillir à ton retour, mais j’ai du travail par-dessus la tête et je n’avais certes pas besoin de la fichue affaire qui me tombe dessus aujourd’hui !
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Dieu sait combien d'enfants ont essayé de sortir un bébé de son landau pour le noyer, pour la seule raison que le nourrisson captait toute l'attention des autres ou se mettait en travers de leurs plaisirs.
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un enfant transforme son désir en action sans le moindre scrupule. S'il est fâché contre son chat, il va lui dire "Je vais te tuer", et il va lui taper sur la tête d'un coup de marteau. Ensuite, il aura le coeur brisé parce que son chat ne revient pas à la vie.
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Joséphine se dirigea vers une des salles de bains. A la porte, elle se retourna.
- Il me semble que le second meurtre ne devrait plus tarder maintenant. Ce n'est pas votre avis ?
- Quel second meurtre ?
- Eh bien ! Le second meurtre ! Dans les livres, au bout d'un certain temps, il y a toujours un second meurtre. La victime, c'est quelqu'un qui sait quelque chose et qu'on tue pour l’empêcher de parler !
- Vous lisez trop de romans policiers, Joséphine. La vie n'est pas comme ça...
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Le poison, c'est un truc de femme !
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- Non, reprit-il d'un air sombre. Nous ne sommes pas au tribunal et il est bien possible que nous n'y allions jamais !
- Vous voulez dire que le vieux Leonidès n'aurait pas été assassiné ?
- Oh! assassiné, il l'a été ! Mais il a été empoisonné et, les histoires de poison, c'est toujours pareil ! On a un mal de chien à trouver une preuve. Tout semble désigner quelqu'un...
- Nous y sommes ! m'écriai-je. Votre conviction est faite et, le coupable, vous le connaissez !
- Il y a une très forte présomption de culpabilité. Elle saute aux yeux. Seulement, je ne suis sûr de rien... Et je me méfie.
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Il n'y en avait pas de miroir - mais s'il y en avait eu un peut-être se serait-il fendu...
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