Le Train de 16h50

Première lecture de ce titre avec Miss Marple, peu présente au demeurant mais représentée par une jeune femme, intelligente et vive : Lucy Eyeslesbarrow !

Une de ses amies, Mme McGillicudy, a vu un homme étrangler une femme dans un train en marche qui côtoyait le sien mais personne n'a semblé en faire cas, le corps n'étant pas découvert !

Le domaine d'une famille riche et désunie est bordé par cette voie de chemin de fer. Miss Marple y envoie Lucy Eyeslesbarrow comme employée de maison pour enquêter !

Un polar sympathique, simple et efficace dont je n'ai pas, comme d'habitude, chercher le coupable et que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire mais j'aurais bien aimé en savoir plus sur Lucy Eyeslesbarrow. J'espère qu'elle sera de nouveau présente dans les volumes suivants, Miss Marple devenant bien vieille !

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La période est aux masques. J'en ai retrouvé un datant de 1957 fabriqué par une vieille lady…
En fait, cela doit faire plus de trente ans que je n'avais pas lu un Agatha Christie. Comme quoi cette période permet de redécouvrir quelques ouvrages perdus de vue. D'ailleurs, je crois que je n'avais jamais lu ce Train de 16H50, qui a du être acheté par mes grands-parents, vu la date de parution de l'exemplaire, le papier jauni et l'odeur du papier vieilli.

Mrs McGillicuddy, une amie de miss Marple, voyage en train quand elle aperçoit, ou croit apercevoir, dans le compartiment d'un train voyageant à la même vitesse sur une voie parallèle un homme étrangler une femme. Elle signale ce qu'elle a vu au contrôleur du train, à la police et à sa bonne amie. Pourtant aucun cadavre n'est retrouvé. Aucune disparition n'est signalée. Si il n'y a pas de corps, c'est donc que le tueur s'en est débarrassé, sans doute à proximité de l'endroit où Mrs McGillicuddy estime que les faits se sont produits. Ce lieu correspond à un vaste domaine, Rutherford hall, où vit le patriarche de la famille Crakenthorpe, Luther. Un vieil homme ronchon qui a hérité du domaine, aujourd'hui placé au centre d'une zone d'habitation, et ne peut le revendre puisque le testament de son père l'en interdit. Ses enfants, Cedric, Harold, Alfred, Emma, et son gendre Bryan, auraient pourtant tous bien besoin de l'argent que la vente de la propriété générerait. le crime possiblement commis dans le train longeant leur domaine serait-il en lien avec ces démêlés familiaux ? Miss Marple introduit la dynamique Lucy Eyelessbarrow comme gouvernante chez les Crakenthorpe pour en avoir le coeur net.

Le climat du livre a un charme désuet. C'est l'époque où des familles anglaises vivent encore de leur rentes et sont entretenues par tout un personnel, alors que leur situation financière devient de plus difficile. On devine une belle bâtisse qui a connu des jours meilleurs et un vaste parc, où les jeunes générations jouent au golf. A 17H, tout le monde boit son thé en dégustant des toasts. le vieux Crackenthorpe est un grippe-sou. Ses enfants sont tous des caricatures : un peintre vivant en Espagne, un homme d'affaire de la City, un petit escroc, une célibataire qui reste là à accompagner son vieux père.
La vedette du livre est en fait Lucy Eyelessbarrow, jeune femme vive, douée pour diriger une maison et assurer la cuisine, et qui ne laisse aucun des habitants masculins de l'endroit indifférents. Avec elle Agatha Christie introduit un peu de malice et de second degré.
Après un départ un peu touffu – tous les personnages arrivent d'un coup en une demi page -, la reine du suspense à l'anglaise déroule gentiment son intrigue et réussi même à surprendre avec son final. Tout cela est évidement fort bien maîtrisé.

Pour les cinéphiles, le roman a été adapté en France en 2008 par Pascal Thomas sous le titre le crime est notre affaire.

Le train de 16h50 fait partie de mes « Christie préférés ». Je l'avoue : c'est aussi à cause du film de George Pollock avec Margaret Rutherford dans le rôle de Miss Marple. Elle était la meilleure dans le rôle de cette vieille enquêtrice pas comme les autres, et sa personnalité hors du commun apporte une belle dose de vitalité au film.

Le roman est néanmoins très différent de son adaptation cinématographique. Dans le livre, ce n'est pas Miss Marple mais son amie, Mrs McGillicuddy, qui assiste au meurtre ayant lieu dans le train roulant parallèlement au sien. Et ce n'est pas non plus Miss Marple qui est engagée à Rutherford Hall, mais Miss Lucy Eyelessbarrow, une jeune femme avec laquelle Jane Marple a tissé des liens d'amitié.

En plus, on ne peut pas dire que ces trois femmes soient très présentes dans le roman. On assiste beaucoup plus à l'enquête de la police, on partage les réflexions de Scotland Yard et de la police locale. La famille Crakenthorpe est également très présente, plus que les suspects habituels des autres romans de Mrs Christie ; ce sont les membres de cette famille qui animent le roman.

Malgré ces quelques différences entre le polar et son adaptation ciné, j'ai retrouvé dans le récit autant d'humour que dans le film. Malgré les remarques parfois limites sur les femmes et les domestiques (à replacer dans le contexte de l'époque, où c'étaient des remarques malheureusement courantes), ce roman m'a souvent fait sourire. J'aime les personnages, l'ambiance, j'adore Ruterford Hall. Tout me plaît, en fait, dans cette enquête de Miss Marple.
Même le coupable des meurtres est sympathique !
A découvrir sans hésitation.

Alors que Mrs McGillicuddy revient de Londres par le train de 16h50 après avoir effectué ses achats de Noël, elle sommeille dans son wagon, épuisée par sa journée. Lorsqu'à son réveil, alors qu'un autre train roule en parallèle du sien pendant quelques instants, elle est le témoin d'un meurtre : un homme, vu de dos, étrangle une jeune femme dont elle aperçoit, horrifiée, le visage révulsé. Elle prévient le chef de gare qui a du mal à prendre au sérieux cette vieille dame trop imaginative…

Arrivée à bon port elle en parle à sa fidèle amie Miss Marple qui l'écoute d'une oreille plus attentive et se décide à mener l'enquête. Puisqu'aucun journal ne parle de l'affaire, où a bien pu disparaitre le cadavre ? Si Miss Marple a toujours l'esprit agile, elle a besoin d'une aide pour mener à bien ses recherches...et le nom de Lucy Eyelessbarrow, jeune femme brillante, lui revient en mémoire. Les femmes sont à l'honneur pour éclaircir les circonstances de ce mystérieux féminicide ! Et c'est vers la propriété de Rutherford Hall, qui longe la voie ferrée, que se portent ses déductions.

La reine du crime nous embarque dans une enquête passionnante au dénouement inattendu. Et si les cadavres se multiplient, les suspects ne sont pas forcément ceux que l'on croit, ni les morts ceux que l'on attend. Et même la célèbre tasse de thé n'est pas toujours au dessus de tout soupçon !

Elspeth Mc Gillicudy est témoin d'un meurtre se déroulant dans le train circulant à côté du sien.
Personne ne la croit, sauf sa vieille amie Miss Marple, qui sait bien qu'elle n'a pas suffisamment d'imagination pour inventer une histoire aussi incroyable.
Miss Marple va donc mener l'enquête avec l'aide de Lucy Eyelesbarrow pour retrouver le corps puis le meurtrier. Cela va les conduire au sein de la famille Crackenthorpe, pour une intrigue qui devient à partir de là plus classique. Mais le point de départ reste bien trouvé et apporte une touche d'originalité à ce roman, dans lequel Miss Marple démontre une fois de plus sa connaissance de l'âme humaine.

Pour finir, une question pour les amis Babélio qui sont comme moi fans d'Agatha Christie: j'ai beaucoup aimé le personnage de Lucy Eyelesbarrow, savez-vous si elle apparaît dans d'autres romans de l'auteur? Merci pour votre aide.

C'est le film "le crime est notre affaire" avec la merveilleuse Catherine Frot et André Dussollier qui m'a donné envie de découvrir ce roman. Alors ici, on oublie les Beresford car c'est la célèbre Miss Marple qui mène l'enquête. C'est ma première rencontre avec ce personnage emblématique et je comprend pourquoi elle est tant appréciée.

Agatha Christie livre ici son roman avec brio, c'est un huis-clos au sein d'une famille ou tous semble coupable, enfin moi j'ai soupçonné en tous cas tous les personnages pour finalement ne jamais trouver le véritable coupable.

L'idée de départ est a saluer car vraiment originale. Une femme qui voyage en train et qui est témoin d'un meurtre qui se déroule dans le train qui circule a coté sur une autre voie mais évidemment personne ne veut la croire. Personne sauf Miss Marple....
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..

Beaucoup de romans policiers d'Agatha Christie mettent en scène des trains. Ne disait-on pas que ces oeuvres étaient des "romans de gare" ? Mais force est de constater que 100 ans après la parution de son premier roman policier, Agatha Christie continue à être lue, et non seulement dans les trains. Il semble même que le confinement ait redonné un nouveau souffle à ces romans qui nous font voyager dans la verte campagne anglaise, bien moins paisible qu'elle n'en a l'air.
Publié pour la première fois en 1957, le Train de 16h50 (4.50 from Paddington) met en scène miss Marple. Celle-ci est toujours aussi perspicace, mais son grand âge ne lui permet plus de se rendre sur le terrain. le crime ayant eu lieu dans un train et ayant eu pour témoin une de ses vieilles amies, Elspeth McGillicuddy, elle s'adjoint les services de la jeune et intelligente Lucy Eyelesbarrow qui, après un diplôme de mathématiques à Oxford, a préféré se tourner vers le secteur des travaux domestiques que vers l'enseignement.
Peu avant Noël, Mrs McGillicuddy prend le train pour rendre visite à sa vieille amie miss Marple. Alors que son train roule à côté d'un autre, elle voit très nettement un homme jeune étrangler une jeune femme. Elle prévient le contrôleur et le chef de la gare la plus proche. A son arrivée à Saint-Mary-Mead, elle se rend au poste de police avec son amie, mais comme aucun cadavre n'a été retrouvé, tout porte à croire que Mrs McGillicuddy aurait rêvé. Mais miss Marple croit son amie. Elle se met à étudier les horaires et les itinéraires des trains et les cartes de la région pour déterminer que - si on s'est débarassé d'un cadavre - on n'a pu le faire dans la vaste propriété des Crackenthorpe, dont le domaine est en grande partie laissé à l'abandon.
Lucy se fait engager comme gouvernante et miss Marple s'installe chez son ancienne cuisinière Florence dans le village voisin.

Le train de 16h50 - Agatha Christie

Voilà, je viens de relire ce roman. Je l'avais lu il y a bien longtemps et je ne m'en souvenais pas vraiment.
J'ai passé un bon moment de lecture. J'aime ces petites histoires, c'est du polar, mais il n'y a pas vraiment de violence, les enquêteurs discutent de leur enquête avec Miss Marple autour d'une tasse de thé.
C'est très « British ».
Mais on se prend au jeu et l'on tourne les pages avec avidité pour savoir au plus vite qui est le coupable.

Et je crois que j'ai attrapé le virus Agatha Christie

Un cadavre dans un sarcophage
Tss… Cette pauvre Elspeth perd la tête, c'est sûr… La voilà qui dit à qui veut l'entendre qu'elle a vu une femme se faire assassiner dans un train… Pas celui dans lequel elle se trouvait, mais celui qui le doublait… Voyez-vous ça, un meurtre dans l'omnibus de 16h33 ! Ayant alerté le contrôleur, puis le personnel de la gare la plus proche, Miss Elspeth McGillicuddy a gagné St Mary Mead où l'attendait son amie Miss Jane Marple à qui elle s'est empressée de tout raconter. Miss Marple l'a assurée qu'elle la croyait et que la police ne tarderait pas à retrouver le corps de l'infortunée : dans le train ou… ailleurs. Mais voilà, aucun cadavre n'est signalé. Il en faut bien plus à Miss Marple pour se décourager : même si elle doit se ménager, elle sait parfaitement ce qu'il faut chercher, et où. Aidée de Lucy Eyelessbarrow, une jeune femme pleine de ressources, elle va, patiemment, débusquer la vérité et confondre le meurtrier, comme il se doit dans tout bon polar de cette chère Agatha.
Ce « train de 16h50 » il y avait bien longtemps que je ne l'avais pas relu… Chez Agatha Christie, j'ai toujours tendance à privilégier Hercule Poirot, au détriment de Miss Marple. Erreur, ce cosy mystery (un genre inventé bien avant la mode actuelle par Miss Agatha) est très intéressant. Comme à l'accoutumée, le suspens est au rendez-vous : le coupable n'est dévoilé qu'à la fin, et franchement, j'avais envisagé toutes les hypothèses sauf la bonne évidemment (je ne me souvenais plus du tout de ce bouquin !). Les personnages sont à l'image de ceux que l'on croise habituellement dans les livres d'Agatha Christie : un poil stéréotypé, dans la « bonne » société, mais cachant des secrets plus ou moins inavouables. La jeune Lucy (au nom imprononçable !!) est intelligente, maline et très douée… Quant à Jane Marple, son esprit de déduction peut en remontrer à Sherlock Holmes himself ! Agatha Christie est décidément très féministe, ses personnages femmes sont toujours soignés et tiennent (généralement, en déplaise à Hercule Poirot !) le devant de la scène.
N'hésitez pas à prendre le 16h50, qui sait ce qui pourrait arriver !

Le train de 16h50... Ou le bouquin qui te frustre à la fin (même si ça n'a pas avoir avec l'intrigue policière)... et que tu peux pas t'empêcher de te dire Agatha tu déconnes !

Pitch :
Mademoiselle McGillicudy est bien contente, elle a réussi à avoir son train !... bon il a bien fallut qu'elle se fraye un chemin dans la cohue, qu'elle court un peu malgré ses nombreux paquets en prévision de noël, il n'empêche elle a réussi à le chopper... c'était pas gagné d'avance. Maintenant elle regarde par la fenêtre, la nuit est déjà tombée, les villages s'éclairent comme des sapins de noël, une ambiance douce dans ce compartiment de première classe où elle est seule... regardant dehors comme une petite fille, s'amusant à imaginer la vie, là-bas dehors … quand soudain un train vient se coller au sien, sorte de course entre les deux locomotives, son attention est décuplée et son nez collé à la vitre pour entrevoir les passagers, devenir le témoin indésirable de quelques fautes, ou moments amusants, faire passer le temps... mais tous les stores sont baissés ce n'est pas très drôle... et puis au détour d'un tournant faisant ralentir le train un carré de lumière en face d'elle, et dans ce carré éclairé de mille feux... oh mon Dieu !... Un homme étrangle une pauvre malheureuse ! Instant fugace d'horreur ! Instant monstrueux qui se colle à sa rétine.... et le train la dépasse pour disparaître dans la nuit, la laissant seule avec l'image obsédante... Pauvre Ms McGillicudy... elle arrive à sa destination complètement retournée... tremblante et terriblement outrée...
Vous rendez-vous compte, elle sûre qu'on ne l'a pas cru !... Et vous Jane vous me croyez ?
Bien sûr que je vous crois Elspeth rétorquera son amie Miss Marple, je vous connais... Et oui parce que Jane Marple sait bien que Elspeth McGillicudy est incapable d'imagination...
Par contre... mais pourquoi donc ne retrouve-t-on pas le cadavre de cette femme ?...

Je ne fais pas exprès, mais pour l'instant c'est des Jane Marple que ma main sort de ma bibliothèque... j'en prends quatre ou cinq d'un coup, je les pose près de mon lit, et hop... et pour l'instant que de la vieille miss... Poirot viendra bien à un moment... Et puis j'aime bien cette vieille Miss (malgré ses idées franchement réac, parfois... mais je me dis que cela date d'un autre temps... et j'essaye de passer outre... Parce que quand même cette vieille Miss, elle est un peu hard-core dans ses idées...)

Pour celui-là, notre Jane se rendant bien compte de son âge, va faire appel à une jeune femme pour la seconder et retrouver ce foutu cadavre.. elle le sait bien sans cadavre pas d'enquête.. donc oui il faut le retrouver !

Donc une jeune femme Miss Lucy Eyelessbarrow, gouvernante de son état, va prendre un poste chez les Crackenthorpe à Rutherford Hall, parce que niveau géographie ça doit être dans ce coin là qu'il y a le plus de chance de retrouver le cadavre... Et Miss Lucy va avoir bien du boulot, aussi bien pour les Crackenthorpe, que pour son amie Jane.... Pendant que la Jane va squatter chez une ancienne bonne qui habite dans le coin... Leur permettant des conciliabules dans un salon de thé.

Une famille à pas piquer des hannetons ces Crackenthorpe, trois frères tous plus différents les uns que les autres, un beau-frère, deux grands ados en vacance, une sœur aux petits soin d'un vieux père avare acariâtre et hypocondriaque... le tout dans une maison où tout est presque laissé à l'abandon, tout est laissé dans son jus, et ça la Lucy en a horreur !
Allez hop au boulot ! Elle en a du pain sur la planche !

Il est très sympa, une bonne enquête, ( bon je m'en souvenais très bien, ce qui prouve à mon sens qu'il est pas mal)... Par contre je ne me souvenais pas qu'il étaient tous si horribles, dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs, le père et les frères, sont vraiment horribles entre eux, les sentiments familiaux et fraternels sont très très loin... ça doit sans doute exister, y a pas de raison.

Et puis je ne me souvenais pas qu'il se finissait sur mystère (qui n'a rien à voir avec l'enquête), qu'on a aucune idée de la solution... et que c'est pire pour nous parce que la Marple elle, elle sait... Mais elle nous le dit pas...
Nan mais Agatha tu déconnes ! Ça se fait pas des trucs pareils !
Tu es un peu garce là... et je l'entends rire sournoisement... le rire sous cape avec l'oeil pétillant..^^

et de huit...