Le flux et le reflux

Il ne faut jamais dire jamais.
Je m'étais dit que je ne relirai les Agatha Christie que si je les trouvais en anglais.
Or.
En jetant par habitude un oeil dans la boîte à livres de mon petit tour habituel, je vis ce tome qui m'attendait. En traduction initiale alors que j'avais la nouvelle (oui parce qu'avant de vouloir les lire en anglais je voulais posséder ceux avec la traduction désuète, car ils sont nombreux à avoir été retraduits) (chacun ses toc). C'est un livre que je n'ai pas beaucoup relu. Pas pour l'intrigue ou la construction de l'histoire que je trouve très intéressante.
Non.
(attention je vais spoiler plus bas)
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La reine Agatha ajoute la romance quasi obligatoire dans ses romans. Mais là. La Belle n'aime que la Bête une fois violentée par elle et après avoir appris qu'elle était sacrément dangereuse quand elle sort de ses gonds.
Mais what? Soutenir un futur potentiel feminicide ? Mon sang à chaque fois ne fait qu'un tour.
Allons allons Dame Luria, prenez une tasse de thé. C'est souverain pour les nerfs.

Dans ce roman, le meurtre arrive assez tardivement, laissant place à beaucoup de mystère et de retournement de situation donnant sa particularité à cette histoire rejouant un thème abordé plus d'une fois : un assassinat pour l'héritage. Hercule Poirot prendra un grand plaisir à débusquer chaque secret et tirer les vers du nez à chacun.
Un classique mais pas un coup de coeur.

Une intrigue passionnante jusqu'au dénouement !