Un, deux, trois ...

Poirot va chez le dentiste (et oui !), et il n'aime pas ça, comme tout le monde (ouf) !
Bon, sauf que pas comme tout le monde (heureusement), son dentiste meurt de manière assez mystérieuse. Suicide ? Meurtre ? Poirot va mettre sa moustache dans l'histoire pour y voir plus clair.
J'ai bien aimé découvrir cette histoire à l'écrit après avoir vu son adaptation à la télévision avec l'inénarrable David Suchet.
L'intrigue serait-elle tirée un chouilla par les cheveux ? Maybe. Mais ça reste agréable à lire !

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Il y a quelques années, je m'étais fixé comme principe de lire les roman d'Agatha Christie par leur ordre chronologique. Depuis j'ai commencé à fréquenté babelio, à trouver plein d'autres idée de lecture, et j'ai un peu perdue de vue mon objectif.... et donc je ne suis arrivée qu'aux publications de 1940, ce qui me laisse encore pas mal de lectures certainement très plaisantes à venir.
Parce que je suis très rarement déçue par ces romans. Surtout quand Hercule Poirot se lance dans l'enquête. Et cette lecture a encore une fois satisfait mes attentes. J'ai lu, suivi les avancées de l'enquête, et je me suis laissée baladé et évidemment je n'ai rien trouvé.
Mais j'aime beaucoup ce petit regard sur la société anglaise de l'époque - avec ce petit côté conservateur. C'est tout une ambiance que je m'amuse à redécouvrir.

Hercule Poirot est de mauvaise humeur aujourd'hui car il doit effectuer sa visite semestrielle chez son dentiste. Heureusement, tout se déroule à merveille chez le le docteur. Même s'il a noté la présence d'étranges individus dans la salle d'attente, c'est tout guilleret que le célèbre détective quitte le cabinet du praticien. Il est d'autant plus abasourdi lorsque l'inspecteur-chef Japp lui apprend plus tard dans la journée le décès par suicide à l'arme à feu de son dentiste. Aussitôt, le plus célèbre des Belges va se mettre ne chasse, car pour lui ce ne peut pas être un suicide mais un meurtre.

Paru au début de la Seconde Guerre mondiale, ce petit livre (moins de deux cents pages) est le premier dans lequel Agatha Christie parle ouvertement de la politique mondiale de son époque. Elle y oppose, en effet, un personnage bien Anglais, bien conservateur (un financier) à un révolutionnaire et à un extrémiste qui peut aller jusqu'à l'attentat et le meurtre pour modifier l'ordre mondial établi.
Bon, il est vrai que cela ne casse pas trois pattes à un canard, et "Un, Deux, Trois..." semble plutôt être une histoire qu'Agatha Christie avait écrite et remisée au fond d'un tiroir d'où elle l'a ressortie pendant la guerre. On est très loin de l'ambiance habituelle des histoires d'Hercule Poirot avec meurtre familial en huis clos. Ici, on lorgne plutôt vers la politique, l'espionnage.
Cela se laisse lire mais cela s'oublie aussitôt !

Hercule Poirot se rend chez son dentiste, Monsieur Morlay où il croise un panel de personnages intrigants. L'après-midi, l'inspecteur Japp appelle Poirot pour lui annoncer le décès de son dentiste. Un décès non naturel : suicide, assassinat ? Telle est la question surtout quand d'autres corps sans vie suivent.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture où Hercule Poirot doit démêler la pelote de laine et ne pas prendre les différentes « cartes forcées » qu'on lui propose durant cette enquête. Un roman policier dense avec de nombreux personnages dans un contexte d'avant-guerre où l'espionnage embrouille encore plus cette enquête. Les neurones du célèbre détective belge ont eu du mal à fonctionner mais ont trouvé la solution que malheureusement je n'ai pas découvert !

Hercule Poirot est finalement plus humain qu'il n'y parait et, comme tout un chacun, il redoute ses visites chez le dentiste. Justement quelques heures après son dernier rendez-vous avec lui, son dentiste est retrouvé mort. L'enquête conclut à un suicide mais Poirot est persuadé qu'il y a eu meurtre.
Évidemment je n'ai absolument pas vu le dénouement venir mais j'ai trouvé celui-ci un peu tiré par les cheveux. Par contre je me suis délectée de toutes les petites réflexions sur les dentistes !

Alors je viens JUSTE JUSTE de finir ma lecture. Je serais bien incapable de citer un seul personne autre que Poirot. Il y avait trop trop trop de personnes, genre c'était imbuvable.
J'ai plus ou moins comprit qui était le tueur, mais à chaque fois qu'un personnage était là, je me demandais toujours qui c'était. L'histoire part dans tous les sens et c'est juste trop.
Pareil le titre ! J'ai pas compris. On aurait dit "Les 10 petits nègres", avec la chanson, mais en fait c'est jamais expliqué. Donc des fois y'a des gens qui disent le nom du chapitre mais genre sans contexte. Comme... J'ai pas comprit.
D'ailleurs les enjeux et la raison du meutre étaient nuls. Ça ressemble un peu à "Rendez-vous avec la mort", quelqu'un reconnaît un personne, hop la personne tue quelqu'un pour se protéger... Su-per...

La carie peut frapper n'importe qui. Même le plus grand détective devant l'éternel qui se sent tout petit dans le fauteuil du dentiste. Un dentiste qui ne va pas faire long feu car 3-4 pages plus loin, voilà notre homme mort d'une balle dans la tête. Suicide ou meurtre? S'ensuit une ribambelle de personnages, suspects, témoins, ayant tous en commun un bobo aux dents et le privilège d'avoir vu la victime le jour du drame. Ça aurait pu être sympa, mais Agatha Christie s'embrouille un brin: trop de monde, trop de retournements abracadabrantesques. Hercule Poirot a beau briller par son intelligence et nous dévoiler le fin mot, l'histoire qui démarrait plutôt bien s'est perdue en route.
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Difficile d'imaginer le grand Hercule Poirot si fier de sa moustache et de ses petites cellules grises, terrifié par un rdv chez le dentiste. Et pourtant mêmes les grands de ce monde doivent passer par la case détartrage et petit tuyau à salive 😁 !
C'est dans ces circonstances bien triviales que l'on retrouve Hercule Poirot confronté à nouveau à la mort, en l'occurrence celle de son dentiste. Tout porte à croire que celui-ci s'est suicidé mais Poirot n'en est pas si sûr ! Et les suspects sont a priori faciles à identifier, Poirot les a croisés dans la salle d'attente. le hic ? Il était tellement stressé que tous semblaient avoir la tête d'un meurtrier 😅.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Poirot dans cette enquête un peu différente aux allures de roman de John le Carré.
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Un, deux, trois fait partie de ces romans policiers d'Agatha Christie dont le titre s'inspire d'une comptine et, sans spoiler, le titre original (One, two, buckle my shoe) est bien plus parlant et révélateur que le titre français. Mis à part ce petit détail, ce n'est pas parmi mes Poirot ou mes Agatha Christie préférés mais le roman reste sympa à lire : j'ai beaucoup aimé le postulat de base, comme quoi c'est un des patients du dentiste qui est forcément le coupable et que plusieurs d'entre eux disparaissent ensuite dans des circonstances étranges. L'intrigue s'oriente ensuite rapidement vers l'espionnage, je ne l'avais pas vu venir mais c'est là aussi quelque chose qui m'a plu : cela donne une patte particulière à ce roman et cela permet à Agatha Christie de ne embrouiller dans les fausses pistes, les doubles identités... Mais sans doute un peu trop car j'avoue que mon intérêt pour ce roman s'est un peu essoufflé sur la deuxième partie car l'intrigue m'a semblé traîner un peu en longueur et on a trop de choses en même temps.
Il n'empêche que le dénouement est très bon (je n'avais absolument rien deviné !) et c'est toujours un plaisir de lire un Hercule Poirot.