Est-ce la philosophie qui doit guider l'expérience ou l'expérience qui doit guider la philosophie ? l'interrogea Ye Zhetai.
Voilà quels sont les faits : les humains ont mis quelques dizaines de milliers d'années terrestres pour passer de l'âge des chasseurs-cueilleurs à l'âge de l'agriculture; quelques milliers d'années, de l'âge de l'agriculture à celui de l'industrie; et seulement deux cents années terrestres pour passer de l'âge industriel à l'âge de l'atome. Enfin ils ont atteint l'âge de l'information en quelques dizaines d'années terrestres. Cette civilisation possède le terrifiant pouvoir d'accélérer son évolution!
En Chine, toutes les pensées libres et contestataires, après avoir pris leur envol, finissent toutes un jour ou l'autre par s'écraser sur le sol, car la gravité de la réalité est trop lourde.
J'ai allumé un feu mais je n'ai pas été en mesure de contrôler l'incendie.
En Chine, toutes les pensées libres et contestataires, après avoir pris leur envol, finissent toutes un jour ou l'autre par s'écraser sur le sol, car la gravité de la réalité est trop lourde.
Plus les choses sont transparentes, plus elles sont mystérieuses. L’univers lui-même est transparent : votre regard peut porter aussi loin que le permet votre instrument de vision. Mais plus vous regardez l’univers, plus il vous semble mystérieux.
L'inhumanité fait loi. Des histoires brutales et du "deux ex machina" un peu aberrant pour sauver (provisoirement seulement) l'humanité et pouvoir poursuivre le récit. Des extraterrestres qui ne seront jamais décrits (et qui ne seront jamais rencontrés), des physiciens poussés au suicide -sans qu'on explique clairement pourquoi ce phénomène s'arrête -une "révolution culturelle" dénoncée mais tout en transformant en héros un policier tueur -très symptomatique d'un dirigisme chinois que l'on continue à valoriser, des phénomènes étranges -un compteur cosmique -angoissant qui disparait soudainement du récit, une intellectuelle qui sacrifie ses proches pour livrer le monde entier à des êtres inconnus, une humanité sauvée in extremis par une solution de secours mais d'une crédibilité nulle - désigner un autre système solaire que le sien pour qu'il soit détruit à sa place sans que les destructeurs fasse la différence, des copies d'idées empruntées à Endymion ou à la stratégie ender, des personnages entre rêves et réalité digne des bleuettes,même si la poésie est très prégnante, et inversement des massacres épouvantables -je dirais un contraste très oriental-, une incompréhension de la physique même classique - en orbite les balles ne vont pas tout droit-, tout en prétendant imaginer une nouvelle physique...-. Mais au moins des points positifs et puissants: un livre très ambitieux, un vrai questionnement du paradoxe de Fermi avec une réponse atroce, des extraterrestres capables de vous espionner en tout lieu très crédible du fait des différences de technologies et une idée forte -les extraterrestres ne peuvent pas savoir ce que nous dissimulons et c'est notre seul salut à la toute fin. Mais ce récit est aussi l'histoire du pire univers possible -effrayant car justement encore du domaine du possible.
Cette idée m’a accompagnée toute ma vie : je me dis parfois que la vie est précieuse, qu’elle est ce qu’il y a de plus important au monde ; mais d’autres fois, je me dis que l’humain est si minuscule qu’il ne vaut finalement pas grand-chose.
Elle avait en réalité eu plus de chance que les autres : elle, au
moins, avait sacrifié sa vie au plein cœur d’un épisode de passion idéaliste.
« Tout ça pour en arriver à cette conclusion : la physique n’a jamais existé et n’existera jamais. »