Il m’aura fallu une bonne semaine pour venir à bout de ce tome, qui à l’instar du précédent, ne m’a pas enthousiasmée outre mesure, même si j’ai apprécié cette lecture dans l’ensemble…
Je vais tenter de lister les raisons de ma tiédeur…
D’abord, peut-être, la façon dont les personnages sont traités… Je n’arrive pas à ressentir de l’empathie, que ce soit pour Clary ou Jace… Un des seuls, à la rigueur, trouvant grâce à mes yeux, est notre cher Simon, fort malmené dans ce tome. Ah, et n’oublions pas Magnus, que l’on avait entraperçu dans l’histoire précédente et qui revêt un côté excentrique et mystérieux forçant la curiosité… Il jouera un rôle, un peu malgré lui, dans ce tome, mais je trouve que ses apparitions auraient mérité davantage de piquant ! Parfois aussi, j’ai constaté des « raccourcis » sentimentaux liant les personnages. Par exemple, *attention spoiler * Luke déplore le fait que Jace ne se tourne par vers lui quand il est rejeté des Lightwood… Or, ils ne se connaissent que depuis quelques semaines et ont partagé peu de moments ensemble… J’ai trouvé sa frustration peu légitime !
La structure du récit à présent : passant d’une action à une autre, l’histoire manque de profondeur, ne parvient pas à m’entraîner à 100% aux côtés de la « joyeuse » bande. Je trouve les personnages d’Alec et Isabelle toujours bien fades et sans grand intérêt. Les transitions abruptes entravent la fluidité de lecture.
L’histoire entre Clary et Jace patine, je ne la trouve pas intéressante, comme le reste, elle est sous-exploitée. L’angle sous lequel est évoqué cet amour interdit n’apporte aucun piment, au contraire, je trouve que c’est un frein pour le lecteur qui peine à se projeter dans cette romance !
Les dialogues ne sont pas assez mordants, voire téléphonés même parfois… Déçue je suis donc également de ce côté-là.
Enfin, *attention spoiler*, les pouvoirs de Jace se manifestent, comme par hasard, au bon moment, alors qu’on n’en avait pas perçu l’existence auparavant. Quand Clary révèle aux autres qu’elle pense être dotée de pouvoirs, j’ai trouvé cela étonnant, voire maladroit, puisqu’à aucun moment, l’auteur nous fait part d’un quelconque questionnement de cette dernière…
Pour résumer mon propos : il manque un « je ne sais quoi », ce supplément d’âme qui me freine dans cette lecture et ne m’embarque pas corps et âmes. Le traitement accordé aux personnages, à l’histoire me semble insuffisant pour donner de la saveur à ce tout. Je lirai peut-être le tome 3, mais dans quelque temps…
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