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EAN : 978B009RFBU6M
36 pages
Ulan Press (23/09/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
PEINTRES & SCULPTEURS CONTEMPORAINS
par Jules Claretie

Portraits gravés par L. Massard
Première série
Artistes décédés de 1870 à 1880

Paris
Librairie des Bibliophiles
rue Saint-Honoré,338
1882

476 pp.

Chaque année le Salon nous révèle des talents jusqu'alors inconnus, .ou consacre des renommées qui s'affirment avec éclat. En tête des peintres illustres et justement... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On pourrait citer de Carpeaux un autre trait de naïveté ou de foi. Lorsqu'il concourait, à l'atelier de Rude, pour le prix de Rome, il se rendit, un jour, dans la chapelle de l'église de Saint-Sulpice, et lorsqu'il en sortit il dit : « La Vierge m'a promis que si je travaillais, j'aurais le prix de Rome. » C'est bien le même caractère simple et croyant.
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J.-F. Millet, l'homme le plus doux du monde, disait quelquefois en riant : « A l'atelier de Paul Delaroche, mon maître, on m'appelait l'homme féroce. » Il n'était pas féroce, mais il était d'une âpre et forte nature, un ouvrier des champs, un enfant du peuple. « Ceux, a dit Michelet en parlant de lui-même, qui arrivent avec la sève du peuple apportent dans l'art un degré nouveau de vie et de rajeunissement, tout au moins un grand effort. » Il en fut ainsi pour Millet. Il se fit le peintre des gens de la: glèbe, des paysans, des matelots, des semeurs, des bateleurs, des moissonneurs, des glaneurs, des bergers, des tondeurs de moutons, de tout ce peuple des champs qu'il simplifia, qu'il idéalisa tout en le faisant vrai, — comme s'il eût transformé, tout en lui conservant ses premiers traits, l'animal à face humaine dont parle si magnifiquement La Bruyère, en un personnage virgilien ou biblique.
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La sculpture n'est pas chose de vente.
Lorsque l'État paye dix mille francs un beau marbre, l'artiste qui l'a signé a déjà dépensé en outils, en main-d'oeuvre, près du tiers de la somme qu'on lui donne. Ce sont bien là de vrais artistes, ceux qui ne se lassent pas et continuent leur rude métier quand même, se prenant corps à corps avec un bloc pétrifié d'où sortira une vision vivante, palpable. Ajoutez que la sculpture, comme la guerre et l'amour, est la tâche des hommes jeunes : elle est revêche aux vieillards lassés. Toute débilité lui fait peur. Le génie passé ne suffit plus à qui a vieilli : il faut les muscles.
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En art, le sculpteur, peut-on dire, est le mâle du peintre.
La sculpture demeure, du reste, dans notre art français contemporain, ce qui est le plus remarquable, ce qui touche le plus près à l'idéal absolu. Depuis Jean Goujon et depuis le Puget, la sculpture française a constamment dominé la sculpture des autres nations.
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Video de Jules Claretie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Claretie
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)
Source : France Culture
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