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Roy, un jeune homme aussi dégourdi que motivé, remporte la finale d'un concours télévisé dont le prix est un voyage "à n'importe quel endroit du globe". Mais, prêt à tout pour explorer l'espace, quitte à jouer sur les mots et à exploiter un malentendu de terminologie, il obtient ce qu'il désirait, à la grande surprise des organisateurs du jeu : un séjour dans la Station Intérieure...

"On m'avait expliqué que rien de passionnant n'arriverait jamais ici et que j'aurais aussi bien fait de demeurer sur Terre si je voulais des émotions. Ce fut pour moi une légère déception, mais j'espérais quand même qu'un incident sortant de l'ordinaire se produirait pendant mon séjour, sans pouvoir imaginer de quelle nature il pourrait être. Il se trouva que mon voeu fut exaucé !"

En l'occurrence, si l'incident se produit, il paraît bien plus passionnant pour le personnage que pour le lecteur, lequel finit par s'ennuyer ferme. Et pour cause, cette intrigue terne ne semble pas même intéresser l'auteur, plus focalisé sur les données scientifiques rigoureuses que sur l'élaboration d'un scénario convaincant. En effet, je soupçonne fort Arthur C. Clarke de s'être contenté, si je puis dire, de proposer un cours magistral, assez visionnaire d'ailleurs, sur l'avenir de l'exploration spatiale, ses contraintes techniques et ses possibilités. Pour preuve, la Station Intérieure dans laquelle se rend Roy n'est pas sans rappeler nos actuelles installations orbitales. Pour autant, toutes les trouvailles de l'auteur des Enfants d'Icare ne sont pas prophétiques ou même réalistes. Il faut dire que lorsqu'il écrit son livre, en 1952, il se heurte encore aux lacunes de son époque et aux limites de la technologie, lesquelles sont ici comblées par une clairvoyance et une imagination qui parfois prêtent à sourire mais souvent forcent le respect. Il est juste dommage qu'il n'ait pas un peu plus investi dans cette trame qui pourtant partait sous de bons auspices et augurait du meilleur.

Touchez mon blog, Monseigneur...
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Iles de l'espace est un roman de science-fiction positif pour « lecteurs juvéniles » avec une foi inébranlable en l'avenir et en l'humanité. Un avenir hypothétique au demeurant dans lequel il était permis de croire grâce aux progrès de la science et de la technique.

A l'image d'une humanité qui s'éveille et s'émerveille de ce qui l'entoure, le narrateur est présentement incarné par Ray Malcolm, un jeune individu de seize ans symbolisant le futur et désireux d'explorer de nouveaux horizons. Comme bien des enfants avant lui, celui-ci se tourne vers le ciel étoilé et ne rêve que d'une chose, le rejoindre. Plein d'espoir, ce récit nous entraine ainsi dans ses aventures au cours d'une époque où les humains sont parvenus à établir maintes colonies au sein même du système solaire.

De fait, sa tentative de soutirer le droit de se rendre au sein de la station spatiale intérieure lors du chapitre introductif peut dès lors être vue comme celle de l'humanité tentant de s'extirper de sa condition de simple mammifère terrestre. Celle-là même qui se prend à rêver d'un futur où il lui sera possible de voyager au travers des étoiles comme nous prendrions l'avion pour nous rendre dans le pays voisin.

Ce récit est donc le pur produit de cette époque révolue, une ode à la découverte et à l'exploration. L'univers qui y est décrit, s'il n'existe pas, n'en demeure pas moins crédible et ceci même en tenant compte de l'évolution des connaissances rendant certains passages anachroniques. A ce propos, l'auteur prenant également soin de vulgariser certains procédés ou technologies, la lecture n'en sera que plus aisée.

Par les yeux du narrateur, il nous est alors permis de contempler une vision pacifiste de l'avenir à l'instar de Star Trek dans laquelle « explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l'inconnu » est le moteur de cette société humaine utopique. Une idéalisation que partageaient également nombre de scientifiques et de décideurs politiques contemporains de l'auteur amenant à la signature du traité de l'espace dans le courant de l'année 1967. Ce dernier imposera, dès lors et jusqu'à nos jours, la non-militarisation de la Lune et des corps célestes ainsi que l'interdiction de la mise sur orbite d'armes de destructions massives.

Iles de l'espace est ainsi un bon récit de science-fiction, daté mais toujours aussi agréable et fluide à lire. Un vestige du passé, de ceux qu'on aime venir relire de temps à autre pour se remémorer le futur que nos ancêtres imaginaient. Si le récit en lui-même a vieillit – il était encore permis de penser que Mars pouvait abriter une vie intelligente – et sans verser pour autant dans la hard SF, sir Clarke réussit ici à nous vulgariser son propos technique tout en nous permettant de rester impliquer dans la narration. Pour toutes ses raisons, Iles de l'espace me semble un parfait récit d'initiation à la science-fiction pour peu que l'on se donne la peine de le resituer dans son contexte et d'en accepter les lacunes.
Lien : https://lemechalecteur.fr/il..
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Iles de l'espace (1952) est un roman de science-fiction de Arthur C. Clarke, premier tome de la trilogie de l'espace. Roy un jeune homme brillant, gagne un voyage hors de l'atmosphère mais son séjour en orbite terrestre se relève plus mouvementé que prévu. Un livre sympathique, loin des chefs-d'oeuvre de l'auteur mais intéressant au regard des connaissances scientifiques de l'époque.
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Lecture fortuite.
C'est dans la rue, sur un mur, que j'ai mis la main sur ce livre qui attendait le lecteur en compagnie d'une dizaine d'autres à la tranche jaunâtre et aux illustrations désuètes. Un A.C. Clarke que je ne connaissait pas, je l'ai prestement glissé dans ma poche.

J'ignore à quel public il était destiné en 1954 lors de sa première publication française, aujourd'hui il ferait bailler d'ennui les fans de Star Wars.

Il en émane néanmoins un charme suranné renforcé par une traduction qui témoigne d'une époque d'avant la conquête spatiale. le traducteur utilise par exemple le mot impondérabilité pour traduire la notion d'apesanteur et soupape pour celle de sas.

Les péripéties traversée par le jeune héros sont prétextes à un cours de hard science dans lequel l'auteur préfigure l'organisation du voyage spatiale.
Ses conjectures s'avèrent pour le moins optimistes voire un rien simplistes ou carrément erronées mais, écrit en 1952, ce texte mérite notre indulgence.
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Un petit roman très sympathique qui nous fait rêver et voyager la tête dans les étoiles. J'ai aimé suivre les aventures de Roy Malcolm et de ses amis.
Une SF pas prise de tête et plutôt accessible que je recommande aux amateurs de Space Opera. Il permet également de découvrir un maître de la SF en douceur.
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Datant du début des années '50 (et publié une première fois au tout début de la collection « Anticipation » du Fleuve Noir), ce roman de jeunesse (et pour la jeunesse) de Clarke reste assez représentatif de son style, mélange de sense of wonder (tout est vu par les yeux d'un jeune homme ayant gagné, grâce à un concours, le droit de visiter une station spatiale) et de hard-science abordable, l'auteur ayant manifestement envie de partager son savoir scientifique (aujourd'hui en partie dépassé par les innovations récentes) au plus grand nombre sans devenir rébarbatif pour autant. On mesure l'influence énorme que ce genre de romans a pu avoir, par exemple, sur un Stephen Baxter puisqu'ici aussi ILES DE L'ESPACE se montre fort descriptif et plus intéressé par les faits et gestes quotidiens de ses personnages que par leur caractère ou leur pensée. le bouquin aligne les péripéties mais sans que celles-ci ne versent dans l'excès spectaculaires, Clarke plaisante même sur l'impossibilité de rencontrer des pirates de l'espace (le coût des vaisseaux rendant sans intérêt la pratique de la piraterie) et nous n'aurons pas droit à de grandes catastrophes, plutôt aux nombreux aléas quotidiens que peuvent rencontrer des astronautes.
L'ensemble se lit donc plaisamment, la durée restreinte (environ 200 pages), ne permettant pas au lecteur de s'ennuyer. Il faudra évidemment passer outre les invraisemblances des prémices ou quelques scènes fort peu crédibles comme cette superproduction hollywoodienne tournée dans l'espace sous les yeux du héros.
Premier volume d'une informelle « trilogie de l'espace », LES ILES DE L'ESPACE fonctionne agréablement et élève quelque peu le « sense of wonder » dans ses dernières pages alors que le héros rencontre des colons établis sur Mars. Après le dur retour à la réalité (et à la terre), le roman se conclut par un vibrant ode à l'espace et à « aller bravement là où l'homme n'a jamais mis le pieds » comme dirait l'autre.
Pas un classique (on est loin des grandes réussites ultérieures de Clarke comme les ODYSSEES DE L'ESPACE ou RAMA) mais un « juvénile » satisfaisant qui se lit avec plaisir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'ai donc apprécié ce voyage spatial, en plus d'y avoir trouvé des pistes de réflexions intéressantes lancées par l'auteur.
Lien : http://caput-mortuum.fr/les-..
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Roy Malcom est jeune qui a de la suite dans les idées, alors qu'il gagne un concours télévisé qui lui permet de se rendre « à n'importe quel endroit de la Terre », il demande à se rendre sur la station spatiale, qui bien que n'étant pas sur terre, ne manque pas d'en faire partie. Durant son séjour parmis les cadets de l'espace, il ne va guère se passer d'aventure palpitante et ce roman tient plus du reportage que du roman de S-F.
Ce qui est étonnant c'est que ce livre écrit en 1954 décrit avec une précision stupéfiante la vie à bord d'une station orbitale.
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Islands in the sky étant le nom original fut parut en 1977. Ce roman raconte l'histoire de Malcom qui participe à un jeu télé. Alors qu'il gagne, le commentateur lui propose de choisir une destination qu'il souhaite découvrir. Son choix se porte sur la station Intérieur qui se trouve dans la périphérie de la Terre.

Ce livre est avant tout un fantasme de l'auteur qui, par les yeux d'un enfant, vit ses propres rêves. Un bon livre sympathique à lire mais qui relève quelque fois de la pure hérésie. J'imagine mal qu'un studio envoie une navette spatiale dans l'espace pour filmer un film. le coût de production serait prohibitif et surtout, les scènes difficiles à filmer. Ça se lit bien.

J'ai remarqué que ce livre est le deuxième d'un cycle, dont le premier « les sables de Mars » que je n'ai pas lu et le troisième étant « Lumière cendrée ». Si j'ai l'occasion de les trouver, je les lirai.
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