Le titre se rapporte à un voyage que
Philippe Claudel a fait en Indonésie. L'arbre sert de sépulture à de très jeunes enfants et est un symbole du lien entre la vie terrestre et le ciel. Il a inspiré l'auteur pour ce roman qui est une ode à Eugène, son éditeur et meilleur ami disparu. Il se questionne sur la place de la mort dans notre monde occidental, sur la façon vivre sans son ami et de continuer à le faire vivre dans son souvenir ou dans sa vie .
Il pose a contrario la question suivante « Qu'est ce que c'est le vivant?» et nous fait partager ses réflexions sur ses relations amoureuses, son engagement, ses doutes, le vieillissement du corps, la crise de la cinquantaine, peut être ?
Cette belle amitié entre ces 2 hommes (on sent que c'est du vécu) est émouvante, le livre est très bien écrit bien sur mais est assez mélancolique. J'ai eu du mal à rentrer dans l histoire qui, à mon avis, est secondaire et est plus le pretexte pour nous faire part de ses pensées et de ses états d'âme. C'est du coup, un peu décousu à mon gout.