La guerre n'est rien d'autre que la continuation de la politique par d'autres moyens.
Pour atteindre de grands objectifs, nous devons oser de grandes choses.
En aucun cas, la guerre n'est un but par elle-même. On ne se bat jamais, paradoxalement, que pour engendrer la paix, une certaine forme de paix.
La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté.
La théorie doit être une observation, non une doctrine.
C’est une investigation analytique de l’objet qui aboutit à sa connaissance et, appliquée à l’expérience, en l’occurrence l’histoire, entraîne la familiarité avec cet objet. Plus elle atteint ce but, plus elle passe de la forme objective d’un savoir à la forme subjective d’un pouvoir.
Dans la guerre, tout est simple, mais le plus simple est difficile.
La victoire revient à celui qui tient le dernier quart d'heure.
La force de caractère nous amène à parler d’une variété de celle-ci, l’obstination.
Il est souvent très difficile de dire dans les cas concrets où commence l’une et où finit l’autre ; par contre, la différence abstraite entre les deux ne paraît pas difficile à établir, (…)
L’obstination est un défaut du tempérament. Cette inflexibilité de la volonté, cette intolérance envers toute contradiction, ne relèvent que d’un égoïsme particulier qui tient avant tout à obéir et à faire obéir les autres aux seules injonctions de sa propre activité spirituelle.
La guerre est une poursuite de l'activité politique par d'autres moyens.
La plupart des innovations dans l’art de la guerre sont dues aux nouvelles conditions sociales et non aux inventions et aux nouvelles tendances d’esprit.