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3,53

sur 1237 notes
Subjuguée par la plume de Adélaïde de Clermont-Tonnerre que je découvre avec le dernier des nôtres.

Ce roman a tout !
Tout pour me plaire, et très certainement tout pour vous plaire aussi.
Des personnages hauts en couleurs et attachants, un zeste d'humour, un ancrage historique bien documenté, une intrigue et du suspense qui en font un véritable page-turner (480 pages tout de même !)

Si l'histoire d'amour est un brin rocambolesque, cette fantaisie est tempérée dans la partie “historique” du roman, traitée plus sérieusement. Ce mélange de styles, et sa construction oscillant entre passé et présent qui mêle très habilement la petite à la grande Histoire, font à mon sens la force de ce roman passionnant.

Paru en 2016, le roman fut récompensé du premier prix « Filigranes », du prix des Lauriers Verts à La Forêt des livres, puis du grand prix du roman de l'Académie française.

À lire !
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J'attendais beaucoup de ce roman et au final je sors de ma lecture un peu déçue... Je n'ai pas du tout été touchée par l'écriture de l'auteur et je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Quant à l'intrigue... Oui, pourquoi pas... Mais je n'ai pas réussi à accrocher et de la même manière, je n'ai pas été convaincue par l'histoire d'amour de nos deux personnages principaux...
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Il ne suffit pas d'avoir la bonne recette pour être un chef étoilé. Un bon roman certes mais pas un chef d'oeuvre. Il manque l'essentiel, le petit plus, la patte. Bon élève mais sans talent, l'auteur a réussi, ce qui lui vaut un prix pour le travail accompli, mais n'a rien sublimé.
Tous les ingrédients sont réunis, l'Allemagne nazie, l'Amérique terre promise, la jeunesse, la beauté, l'amour, l'argent, la folie, l'histoire et l'Histoire mais ça ne prend pas.
Peut-être la recette est-elle galvaudée, mais ce n'est pas là que le bât blesse, non, c'est dans l'art et la manière de manier tout ça, de doser, de sentir, de donner vie.
Les personnages trop parfaits, trop caricaturaux, l'histoire trop improbable, la réussite trop éclatante, le mal trop noir et l'on n'y croit plus. le style pourtant est alerte. Ca se lit bien, ça s'enchaîne bien et on va jusqu'au bout mais ça nous reste sur l'estomac.
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J'ai bien aimé la construction (alternance) et le style d'écriture (qui se lit facilement).
Les thèmes abordés sont plutot "classiques", dans le sens où ils ont été déjà abordés à de nombreuses reprises mais c'est pas forcement gênant puisqu'ils sont bien travaillés
Bon rythme dans l'ensemble (L'histoire est un peu longue à démarrer. J'ai préféré la deuxième partie , car pour moi il y a vraiment 2 parties dans le livre , la 2ème commence quand Rebecca fait des révélations; le rythme s'accélère et cet élément a su retenir et relancer mon attention)
Quelques clichés sont peut être en trop.
Pour conclure, j'ai apprécié ce roman qui m'a permis au passage de découvrir Adélaide de Clermont-Tonnerre. J'ai noté le titre de son premier roman "Fourrure" pour me le procurer très rapidement.
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J'ai été prise dans ce livre qui nous ramène à deux époques et deux lieux différents: en Allemagne à la fin de la guerre avec la naissance tragique de Werner dans le chaos des bonbardements; et en 1969 à new York ou Werner a construit sa vie et fait la rencontre de la belle Rebecca qui lui fait tourner littéralement la tête. L'écriture nous fait tourner rapidement les pages mais j'avoue une certaine déception au fur et à mesure de l'avancée du roman: une lassitude face à l'histoire d'amour de nos deux amants qui enchaîne passion puis tourments; et l'autre histoire qui se ferme autour de la clef du passé. Au global livre lu rapidement mais un peu décevant.
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1945,Dresde,sous les bombes,une jeune femme Luisa ,victime des bombardements, les 2 jambes sectionnėes, dans une église requisitionnėe pour les blessés, va mettre au monde un petit garçon et le confier au médecin qui l'a accouchėe. Avant de mourir, elle lui dira: 《 il s 'appelle Werner Zilch, ne changez pas son nom,il est le dernier des nôtres. 》.
1969,Manhattan ,nous retrouvons Werner Zilch ,après quelques déboires, en pleine ascension sociale avec son associé Marcus.Nous sommes en plein "rêve Americain".
Werner Don Juan,invétéré auprès de jeunes femmes frivoles ,issues de milieux aisés, va rencontrer Rebecca et là, C'est le coup de foudre.

Ce roman se construit sur deux époques, en alternant les chapitres: l'époque pendant la guerre en Allemagne, et l'après-guerre ou un groupe de savants inventeurs des missiles V2, va après des transactions être admis ,en tant que réfugiés ,aux États Unis.
Et l'époque ,années 70 aux États Unis,très "Baba Cool ,peace and love ,etc....Lors d'une réception,donnée par les parents de Rebecca,la mère de celle-ci ,rescapée des camps de la mort va avoir un malaise en voyant Werner ,pourquoi ?

Les deux histoires se recoupent,beaucoup de liens les unissent.Petit à petit ,À. de Clermont-Tonnerre va démêler cet écheveau.
Je n'ai pas lâché ce roman,voulant me faire une opinion ,après toutes les critiques lues et le reveil( après 4heures de sommeil) à 5h.30 fut pénible.
Pour moi,avis mitigé. J'ai beaucoup aimé, la partie historique fort bien documentée, par contre la partie "rêve Americain "m'a quelque peu déçue : trop de clichés jusqu'en une brève apparition de Donald Trump ?
Je pense que c'est ce qui gâche le roman: l'intrigue,la construction ,étaient bonne ,mais vite étouffées par ces années "peace and love America"Cela fait trop saga et un peu trop "cousu de fil blanc",ce qui dénature l'essentiel de cette histoire qui aurait pu ...d'où ma déception.Et le revirement de situation à la fin m'a enlevé les derniers points positifs que j'avais gardés concernant cette période américaine.
J'ai trouvé, en revanche, le style d'une élégance et finesse rare(on sent les origines de l'auteure.) A conseiller pour les amateurs du genre.⭐⭐⭐
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Ce pourrait être un conte de fée avec Werner, un héros jeune, beau, bientôt riche et « aimé des jolies femmes ». Il tombe amoureux de « La Femme de Sa Vie » dont il aperçoit la « cheville », ce qui est peu commun, même pour lui, car « si j'avais dû me concentrer sur une partie de l'anatomie féminine j'aurais spontanément choisi les fesses, l'entrejambe, la gorge ou peut-être le visage » !
Il est entouré d'un ami fidèle, (d'aucuns diraient d'un faire valoir), assurant le fond musical au piano pendant qu'il séduit la belle Rebecca, d'une secrétaire également fidèle et compétente bien sûr, d'un traiteur qui, après avoir déposé le bilan, décide de devenir son majordome, et d'une soeur rescapée d'une communauté hippie qui devient une diva de la mode naissante du bien-être. La belle est séduite, les affaires marchent, Trump Donald (qui n'est encore qu'un promoteur immobilier connu) lui tape sur l'épaule et le félicite de sa conquête.
Ce pourrait être un drame débuté vingt-cinq ans plus tôt à Dresde pendant les terribles bombardements qui ont rasé la ville. Une femme grièvement blessée donne la vie à un robuste garçon avant que la sienne ne s'éteigne. Elle a juste le temps de demander au médecin de ne pas changer le nom de son fils car « il est le dernier des nôtres ». C'est une époque terrible, prenez deux frères pas vraiment jumeaux mais presque car leur ressemblance physique est phénoménale. Ils sont nazis, l'un est un nazi bête et méchant, très très méchant (même avec son frère et sa belle-soeur), l'autre est un nazi intelligent et gentil, très gentil et c'est le père de l'enfant (enfin on le croit au début). C'est un savant qui, bien que travaillant à Dora, où chaque jour des centaines de déportés esclaves meurent dans d'atroces conditions, ne rêve que de fusées qu'il construit auprès du fameux Wernher von Braun. Il préfèrerait bien sûr les envoyer dans la lune plutôt que sur Londres et ses habitants.
Après quelques péripéties rocambolesques et parfaitement invraisemblables (telle la traversée du nord au sud d'une Allemagne en ruine au printemps 45 de trois femmes seules à bord d'une camionnette de livraison sans autre souci que celui de se ravitailler en essence en échange d'un jambon), nous comprenons que le bébé sauvé par une nourrice providentielle – dont l'enfant n'a pas survécu aux bombardements – est bien notre héros passé en Amérique grâce à von Braun qui se trouvait être également son parrain mais qui l'a perdu de vue puisque Werner (notre héros se nomme ainsi comme le grand homme mais sans « h ») a ensuite été adopté. Ouf !
Rien n'est simple dans le monde des promoteurs immobiliers new yorkais car Rebecca va disparaître pendant près d'un an ; Werner se console avec Joan, une chanteuse à succès (tant qu'à faire !) mais au grand coeur car, lorsque Rebecca réapparaît, elle s'en va en déclarant simplement «tu as intérêt à être heureux Wern! Si tu gâches cette histoire avec Rebecca, je ne te le pardonnerai pas »
Pourquoi Rebecca a-t-elle disparu ? Pourquoi souffre –t-elle de narcolepsie ? Parce que sa maman est une ancienne déportée et parce qu'elle a subi les sévices et tortures de l'un des deux frères nazis (sans doute le méchant) avant de pouvoir s'évader grâce à la complicité d'un des gardiens du camp amoureux d'elle … !
Ca se complique car il semblerait que le père de Werner ait pu être le bourreau de la mère de Rebecca. Aïe, aïe, aïe…
J'en ai déjà trop dit, ce roman cousu de clichés et d'invraisemblances ne tient pas debout. Passez votre chemin, rien n'est crédible, les personnages faire-valoir sont caricaturaux, certains passages sont risibles :
Le veuf qui offre sa villa de bord de mer aux amoureux tout en dénonçant l'escroquerie de l'avocat de la famille est un sommet du genre. «Il la gardait en eau et prête à l'emploi parce qu'une piscine [celle-ci est olympique, tant qu'à faire, à nouveau] vide c'est triste. Elle servait parfois aux enfants du personnel. Voir ces petites vies toutes neuves se délecter d'un plaisir aussi simple, lui apportait un peu de joie »…sniff !
Que dire de Miguel, le traiteur cubain ? «il traversait un sérieux revers de fortune…un escroc s'était volatilisé sans le payer…je l'avais contacté pour lui demander de nous recommander quelqu'un, il se recommanda lui-même. D'origine cubaine, son embonpoint sanglé dans un uniforme impeccable, Miguel était la meilleure femme d'intérieur de Manhattan. Il cousait, brodait, lavait et repassait à l'amidon, faisait des bouquets de fleurs somptueux et cuisinait comme un grand chef. Il aimait contempler ses placards dans lesquels s'alignaient des piles de nappes et de draps empesés »…Essayez de contempler vos placards, vous verrez ça vous reposera du Louvre ou du Metropolitan de New York !
J'ai la nette impression de m'être fait escroquer par une quatrième de couverture mensongère et une Académie Française ne faisant plus la différence entre un roman de qualité et un reportage en carton pâte de « Point de vue et images du Monde ».
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Non je n'ai pas choisi cette lecture en fonction des prix décernés, j'y suis allergique comme tous les bandeaux racoleurs qui rendent rarement service à l'auteur… et aux lecteurs.
Non, je n'ai pas été victime de la publicité autour de ce roman à sa sortie. Avec moi, la recette est simple: mentionnez la Seconde Guerre Mondiale sur la 4ème de couv' et je tombe comme une mouche.

Mais il ne suffit pas de brandir les horreurs de ce conflit pour que je succombe. Je n'ai pas aimé ce roman. Je me suis ennuyée tout du long.
J'attendais un peu de matière sur un thème pourtant passionnant: la récupération par les anciens alliés des acteurs scientifiques de la folie nazie, tout au long de la guerre et surtout après, par le biais de l'opération Paperclip (ou Overcast) menée par les militaires américains aux fins de recrutement de plus de 1.000 scientifiques nazis et d'exploitation des innovations nazies. La légitimation de cette opération passait par le combat futur contre les soviétiques mais reste toutefois une démarche d'une moralité bien douteuse. le sujet est certes évoqué, il tient lieu de trait d'union entre les deux époques mises en scène, mais d'une manière trop superficielle pour qu'elle soit captivante. C'était pourtant bien parti avec Dresde sous les bombes mais l'émotion fut de courte durée et noyée par le libertinage de Werner Zilch, séducteur impénitent et débauché notoire.

Shéma classique de deux époques entrechoquées pour la confrontation du passé et du présent pour lier deux destins, le dernier des nôtres est un roman qui hameçonne le lecteur avec une promesse d'une histoire tragique et intense alors que ce n'est qu'une bluette exploitant le terreau fertile de la liberté sexuelle des années hippies qui, de plus, sonne faux avec des personnages peu attachants.
L'émotion n'est pas au rendez-vous.
Et si l'évocation sucée et re-sucée de la fuite des cerveaux diaboliques nazis favorisée par les alliés apporte un brin d'intérêt, elle est tellement survolée qu'en fin de compte, elle en devient fade et transparente.

Il est difficile de trouver des thèmes originaux face à la masse de productions littéraires qui encombrent les rayonnages des librairies, bibliothèques et tablettes, le talent réside dans la manière de traiter son sujet et de raconter une histoire.
Donc, non, le style de l'auteur ne m'a pas éblouie, m'appâter avec la Seconde Guerre Mondiale n'a pas suffit à me faire apprécier cette lecture que j'estime peu subtile et sans intérêt.
Trois étoiles tout de même car je sais que les fans d'histoires d'amour y trouveront leur compte car peu exigeants (sans mépris aucun) sur le fil historique. Ce qui n'est pas mon cas, le déballage de cuisses ne m'intéresse pas mais l'intensité d'un amour sur fond dramatique, oui.

Aucun commentaire sur les prix décernés pour ce roman, les mecs avaient dû fumer avant de voter et cela ne fait que confirmer mon allergie à ces duperies commerciales pseudo-élitistes.
Et je me questionne encore sur la raison de ce titre, le dernier des nôtres, qui augurait un destin moins banal…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Comment sont attribués les prix littéraires ... ??? C'est la question que je me pose après avoir terminé le prix du roman De l'Académie Française : au delà d'un mauvais mélange des genres, l'écriture ne frappe vraiment pas ni par son originalité ni par sa virtuosité. Bref je ne suis allée jusqu'au bout que par curiosité mais sans plaisir. Allez, suivant...
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Atterré ! Comment un roman aussi nul a-t-il pu recevoir le Grand Prix de l'Academie Française ? Caractère caricatural et creux des personnages, histoire d'amour fleur bleue digne de Confidences, et d'une pseudo saga dramatique pendant la guère, procédé narratif tellement conventionnel...j'ai pensé que c'était une parodie a prendre au 2eme degré et que cette histoire allait bien finir par basculer dans quelque chose d'intéressant, qu'il y aurait un ressort, mais NON rien! PIRE, le récit devient tellement peu crédible quand il mêle les méchants SS, von Braun, les deux frères ( le bien et le mal ) que c'en est gênant. Et franchement choquant quand Adelaïde de Clermont-Tonnaire se permet d'utiliser Auschwitz et ses atrocités pour donner un peu de piment à son histoire débile.
Si c'est cela ce que la littérature française a à nous offrir aujourd'hui c'est un bien triste constat.
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