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sur 1236 notes
En vacances sur les bords de Loire depuis quelques jours, je n'ai emporté aucun livre de lecture. Non, cette fois-ci j'ai fait le choix du hasard et des boites à livres. J'en ai pioché deux, sans vraiment avoir le choix, la boîte ne contenant surtout que de vieilles revues.
Ce premier choix offre un temps de lecture mais sans enthousiasme.
Il est composé de deux narrations qui s'alternent et se rejoignent évidemment. La partie (1945 - Dresde) portant sur la Seconde guerre mondiale, l'Allemagne et les tristes cohortes de malheurs associés sont la partie la plus intéressante de l'histoire. On apprend toujours sur ce pan d'Histoire, et ici plus particulièrement sur les scientifiques allemands qui ont fui leur pays et ont été récupérés par les Américains.
La seconde partie (1969 - Manhattan), quant à elle, met en scène un jeune homme, aux origines inconnues et adopté, aux nombreux talents commerciaux et immobiliers mais au caractère bien fantasque de garçon plutôt imbu de lui-même et s'offensant plus que de raison pour des vétilles. Bref, un personnage peu attachant.

J'ai vraiment eu beaucoup de mal à terminer cette lecture car ce personnage masculin, à part se regarder le nombril et le sexe, a bien peu de charisme. Et on peut se demander comment la femme de sa vie ainsi que ses amis font pour le supporter plus de cinq minutes. Toutes les parties consacrées à cet homme et à la période correspondante sont d'une platitude navrante, et ressemblent plus à une bluette bien fade. Des descriptions longues comme un jour sans pain de bien de choses inutiles dont je vous épargne la liste. Des clichés romantico-romantiques désolants.
Heureusement la partie historique, si je peux la nommer ainsi, gagne elle en intérêt, même si la fameuse question des origines est bien mal appréhendée par ce fameux personnage masculin.
Une lecture décrivant donc parfaitement les montagnes russes ! Pour ce qui est de l'écriture, c'est très propre. Rien à dire. Propre.

Quant au synopsis, le voici :
« Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme.
Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère accouche d'un petit garçon.
Avec puissance et émotion, l'auteur nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d'un monde finissant à l'énergie d'un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de cette histoire. »

J'ai volontairement changé la fin de cette quatrième de couverture qui vendait l'histoire contre une fresque flamboyante.
Quant à moi, je vais reposer ce livre dans une boîte et me posant sincèrement la question de savoir si c'est un beau geste ?
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1944, une femme accouche sous les bombes à Dresde.

1969, Werner tente de monter son entreprise à New York et tombe amoureux pour la première fois.

De l'enfer d'Auschwitz au rêve américain nous allons suivre le destin de Werner

Un livre bouleversant, dérangeant et très dur sur les sévices et les horreurs de la guerre.

Ce livre m'a bouleversé, comment continuer à vivre après avoir traversé l'enfer? Quelles sont les répercussions sur les générations futures ?
J'aurai de la peine à oublier ce livre.
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Le dernier des nôtre de Adélaïde de clermont-tonnerre, 2016

Ce livre raconte l'histoire d'un homme (werner) qui fais la rencontré d'une jeune femme (Rebecca) et qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre.

Lui qui a été adopté à l'âge de 3 ans et qui a grandi dans une famille aimante mais qui ne connais absolument pas ses origines.

Elle qui grandi avec ces parents, son père est l'un des homme les plus important et l'un des plus riche de New-York, mais quand la maman de Rebecca rencontre pour la première fois le petit copain de sa fille, elle se crois revenir en arrière, c'est à dire aux temps de la 2ème guerre mondiale où elle a vécu dans les camps et où elle a souffert de milles sévices.

Grâce à cette femme Werner pourrais peut-être enfin savoir d'où il vient...

Un coup de coeur pour moi pour ce magnifique livre que j'ai adoré lire, j'ai passé un très bon moment avec les personnages du livre que j'ai tant aimé découvrir même si je dois l'avoué le personnage de Rebecca ma un peut taper sur le système je ne saurais exactement dire pour quelle raisons, je crois que c'est son comportement qui m'a un peut agacé mais rien de très méchant ce n'est qu'un détail que je voulais rajouter pour dire quelques choses de négatif sur ce livre.

Un livre superbement bien écrit, bouleversant et les répliques des personnages assez drôles malgré tout.
Un livre très facile à lire car l'écriture est tellement fluide et l'histoire est tellement intéressante et émouvante qu'on ne peut plus lâcher ce livre.
Cette autrice française a su j'en suis sur en bouleversé plus d'un avec son livre !
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Avec ce roman, Adélaïde de Clermont-Tonnerre élabore une histoire qui sait nous captiver. Deux lieux et deux époques s'entrecroisent : Manhattan en 1969 et Dresde en février 1945. On évolue dans différentes milieux, entre une histoire dramatique, épouvantable, au coeur de la Seconde Guerre mondiale, et une narration plus légère et contemporaine, portée par des personnages principaux attachants. C'est bien structuré, l'écriture est agréable et l'histoire prenante. L'auteur nous touche et nous entraîne dans le destin de ses personnages. Ils sont hors du commun, exaltés, engagés, constamment blessés, courageux et fous à la fois. L'écriture est délicate, tout en émotion et retenue. Les pages se tournent sans relâche. Il y a beaucoup d'amour, de douleur, de secrets, de justesse et de générosité dans cette belle lecture. Il y a aussi de l'espoir, car en dépit de la noirceur des faits racontés, Adélaïde de Clermont-Tonnerre met tout son talent à démontrer que l'amour et l'abnégation peuvent triompher de l'obscurantisme. A lire !
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Récit efficace alternant entre la seconde guerre mondiale et le début des années 70 à NY, mais dommage qu'une grande partie de l'intrigue repose sur une coincidence totalement improbable. Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxzz
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Ex finaliste du Goncourt pour son premier roman « fourrure »; histoire enlevée de deux frères Allemands que tout oppose, en particulier leur engagement pendant la guerre. Leur ressemblance sera à l'origine d'une improbable extradition aux États-Unis de celui que l'on attendait pas. Une peu décevant compte tenu du battage médiatique autour de ce roman.
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C'est l'histoire de Werner, jeune américain adopté, qui a pour habitude d'enchaîner les conquêtes, jusqu'au jour où il croise Rebecca. Leur idylle semble parfaite mais la rencontre avec les parents de cette dernière fait tout basculer. A partir de ce jour là Werner va découvrir d'où il vient.
J'ai adoré ce récit. Les personnages y sont attachants mais complexes et jusqu'à la fin ce livre tient en haleine.
Je l'ai lu dans le cadre d'un défi lecture, ce livre m'avait été conseillé par ma bibliothécaire et je ne le regrette pas !
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Cela aurait pu être un "grand roman" plein de souffle avec la Grande Histoire en toile de fond.
Les premières pages sont emballantes dans l'Allemangne nazie au crépuscule de son existence.
La suite se lit plaisamment mais je n'est pas complètement emballé.
C'est caréné comme un Porsche Carrera mais on voit trop les coutures.
A vrai dire, au bout d'un moment, j'ai eu des difficultés à conserver l'intérêt pour un sujet potentiellement aussi fort.
Qu'on lui donne le Grand Prix du Roman de l'Académie Française me laisse quelque peu pantois ! Ils ont récompensé un page turner pas très subtil qui évolue en romance et thriller.
Choix étonnant

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Subjuguée par la plume de Adélaïde de Clermont-Tonnerre que je découvre avec le dernier des nôtres.

Ce roman a tout !
Tout pour me plaire, et très certainement tout pour vous plaire aussi.
Des personnages hauts en couleurs et attachants, un zeste d'humour, un ancrage historique bien documenté, une intrigue et du suspense qui en font un véritable page-turner (480 pages tout de même !)

Si l'histoire d'amour est un brin rocambolesque, cette fantaisie est tempérée dans la partie “historique” du roman, traitée plus sérieusement. Ce mélange de styles, et sa construction oscillant entre passé et présent qui mêle très habilement la petite à la grande Histoire, font à mon sens la force de ce roman passionnant.

Paru en 2016, le roman fut récompensé du premier prix « Filigranes », du prix des Lauriers Verts à La Forêt des livres, puis du grand prix du roman de l'Académie française.

À lire !
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(octobre 2016)

Le livre commence par "Manhattan, 1969. La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue."

J'ai aimé le héros, Werner. Un homme fougueux. Un homme possessif. Un homme charnel. Un homme qui pousse des coups de gueule pour mieux éteindre sa vulnérabilité.
J'ai aimé New-York des années 70, d'Andy Warhol, de Patti Smith et de Bob Dylan. Ce NY de toutes les convoitises et de tous les dangers.
J'ai aimé l'écriture superbe des scènes intimes, une écriture intense en déshabillé de soie, sans artifice, en tous délices.
J'ai aimé la structure en deux histoires qui s'emboîtent comme un polar. le calvaire passé des uns conditionne l'avenir léger des autres dans ce combat au présent entre l'Amérique libre, joyeuse et insouciante et les relents de l'Allemagne nazie et de la guerre froide …

J'aurais aimé une fin moins abrupte. J'ai découvert l'opération Paperclip (cf infra) par ce roman. Et j'étais prête à en apprendre encore sur la triste période soviétique. L'enfer vécu par Johann comme son retour miraculeux m'ont laissé un goût bâclé.

Et je me demande si le Happy End n'enlève pas au réalisme décrit par ailleurs. Car, si j'ai aimé dévorer ce page-turner au coeur de l'automne, je constate que son souvenir a disparu à l'hiver.

Pour en savoir plus … (source Wikipédia)

Wernher Magnus Maximilian von Braun, né le 23 mars 1912 à Wirsitz, en Posnanie, et mort le 16 juin 1977 à Alexandria, en Virginie, est un ingénieur allemand naturalisé américain en 1955 qui a joué un rôle majeur dans le développement des fusées.
Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il rallie en 1932 le département balistique de la Direction des Armements dirigé par Walter Dornberger pour poursuivre ses recherches. Il joue un rôle déterminant dans la conception et la réalisation de la fusée à carburant liquide V2 qui constitue une avancée majeure par rapport à toutes les fusées développées jusque-là. Ce missile balistique sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il accepte à l'époque sans remords manifeste que ses fusées soient construites par les déportés du camp de l'usine souterraine de Dora-Mittelbau qui meurent par milliers. Lui et deux de ses confrères avaient déjà été incarcérés durant deux semaines en mars-avril 1944, sur ordre de Himmler, pour désagrégation du potentiel militaire et défaitisme. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip, il dirige une équipe d'ingénieurs allemands qui développe les missiles balistiques de l'Armée de terre américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée à la fin des années 1950, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la famille de fusées Saturn qui permettront le lancement des missions lunaires du programme Apollo.

L'opération Paperclip (originellement appelée « Opération Overcast ») fut menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l'état-major de l'armée des États-Unis afin d'exfiltrer et de recruter près de 1 500 scientifiques allemands issus du complexe militaro-industriel de l'Allemagne nazie pour lutter contre l'URSS et récupérer les armes secrètes du Troisième Reich. Ces scientifiques effectuèrent des recherches dans divers domaines, notamment sur les armes chimiques (Zyklon B), sur l'usage des psychotropes, sur la conquête spatiale, sur les missiles balistiques et sur les armes à longue portée (bombes volantes V1 et V2).
Loin de les affecter à des postes subalternes, le département de la Défense des États-Unis leur confia la direction d'une part de ses programmes de recherches. Ils furent affectés aux bases de White Sands, dans le Nouveau-Mexique, et à Fort Bliss, au Texas. Grâce en partie à l'aide de ces scientifiques, l'avancée technologique des États-Unis fut considérable pendant la guerre froide.
Elle est arrêtée en 1957, lorsque l'Allemagne de l'Ouest proteste auprès du gouvernement des États-Unis qui la dépouille de ses compétences scientifiques. L'opération Paperclip sera rendue publique en 1973.
Une dizaine de scientifiques, jugés lors du procès des savants au sein des procès de Nuremberg, voient ainsi leurs peines atténuées, malgré leur évidente responsabilité dans certains crimes. Des « rockets men » sont chargés d'aller récupérer, sur leurs confidences, leur matériels, plans, machines et formules encore enfouis dans leurs laboratoires en Allemagne, et de les expédier aux États-Unis.
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