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EAN : 9782359731842
224 pages
Ravet-Anceau (10/05/2011)
3.25/5   6 notes
Résumé :
Venue se changer les idées à La Panne à l'occasion des vacances de Pâques, Estelle Salvador est rattrapée par sa curiosité légendaire. Une jeune femme s'est tuée en tombant par la fenêtre de l'hôtel. Alors que tout le monde conclue à un accident malheureux, Estelle et sa famille pensent qu'il s'agit d'un meurtre et se mettent en tête de retrouver le coupable. Vacanciers, collègues ou relations de la victime sont des suspects potentiels. Estelle découvre que la belle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je me croyais citoyen du monde, et voilà : je ne peux résister à un roman dans lequel un meurtre ou accident a eu lieu dans la petite ville de la Panne en Flandre (10.060 habitants) entre la mer du Nord et la frontière française, que j'ai le grand bonheur d'habiter.
Ne soyez pas inquiet pour mon objectivité, car je n'ai pas l'honneur de connaître personnellement Anne Clerson. Lorsqu'elle passait ses vacances chez ses grands-parents à LP (mon abréviation, un peu comme LA pour Los Angeles, toute proportion gardée, bien sûr), j'habitais au Grand-Duché de Luxembourg.

Pendant les vacances de Pâques de 2003, la très belle et jeune Madeleine Katonga, "Mady" pour les amis, femme de chambre à l'hôtel Art Déco des Glycines de son état, fait une chute mortelle du 4ème étage, où elle était en train de laver gentiment les carreaux. En fait, elle meurt dans les bras de l'héroïne de l'histoire, Estelle Salvador, 35 ans, originaire de Roubaix et en congé à LP, qui se reposait sur une chaise longue du jardin. Mady meurt sans pouvoir confier un dernier mot à Estelle.

Accident, suicide ou meurtre ? "That's the question !" comme aurait dit William Shakespeare.

La thèse de l'accident est peu probable, puisque Mady avait l'habitude de ce boulot et, en plus, était souple et sportive. Bien que peut-être les proprios de l'hôtel, la famille Gouda, n'aient pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires et prévues par la loi.
L'hypothèse d'un suicide est encore moins probable, car Mady était un caractère joyeux, insouciant, qui comme un "papillon" jouissait d'un succès incontestable que lui garantissait sa beauté auprès de presque tous les hommes. À commencer par le jeune fils des proprios de l'hôtel, Frédérik Gouda, qui en était tombé fou amoureux et caressait des rêves de mariage.
Reste donc, par simple élimination, la présomption de meurtre ! Mais qui pouvait avoir intérêt à zigouiller une si charmante gonzesse, qui ne faisait du mal à personne ?

Il apparaît bien vite qu'à l'hôtel, personnel comme clients habitués, personne ne pense vraiment que la défenestrée était "simplement " tombée.
Pour Estelle, sa mère Violette, sa grand-mère Clotilde, sa nièce Lisette et ses amants Fabien et Aziz, journaliste à la recherche du "scoop" du siècle, de mener, en catimini, leur petite enquête "en famille". C'est d'ailleurs, sur fond rouge, le slogan publicitaire de l'éditeur Ravet-Anceau de Villeneuve d'Ascq : "Une famille enquête sur la côte belge". Au lieu du titre actuel : "La Panne : meurtre ou accident" le titre était initialement plus poétique : "Roucoulade fatale à La Panne".

Anne Clerson, architecte à Roubaix, a déjà écrit un autre thriller "La maison du parc Barbieux, publié en 2009, mais que je n'ai pas (encore) lu, et qu'elle. continuera probablement à en écrire d'autres avec son enquêteuse Estelle Salvador face au crime.

Seul bémol de ce thriller : le grand nombre de personnages. Il y a la famille et tous les ami(e)s des différents membres de cette famille Et cela fait un peu beaucoup de monde pour le lecteur de s'y retrouver. Mais ce petit handicap est largement compensé par son amabilité envers mes compatriotes et pays. C'est subjectif, bien sûr, mais cela fait plaisir de lire que Belges et Flamands sont hospitaliers et accueillants et que notre nourriture est excellente, mais que "on pouvait prendre des kilos comme pour rire" et qu' "il y a toujours un tas de petits à-côtés et des attentions qui nous font penser qu'on est important." (page 23). Sans oublier les frites "délicieusement grasses - qu'entre parenthèses seuls les Belges réussissent à merveille". (déjà a la page 11). Un roman à me rendre chauviniste sur mes vieux jours !

Comme cet ouvrage est très flatteur pour LP, je ne manquerai pas d'en conseiller la lecture à notre bourgmestre (maire), madame Ann Vanheste, mais comme c'est une dame dynamique, elle l'aura sûrement déjà lu.
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C'est le coeur joyeux qu'Estelle Salvador prend la route avec sa nièce Lisette pour rejoindre sa mère et sa tante à La Panne, célèbre station balnéaire de la côte belge. Une semaine de vacances tous frais payés, cela ne se refuse pas! D'autant que tante Clothilde n'a pas lésiné, toute le monde sera logé à l'hôtel des Glycines, un des établissements les plus luxueux de la ville. Son neveu Max doit les rejoindre pour le week-end, toute la famille sera réunie, bonheur total en perspective!
Pourtant, ce séjour qui s'annonçait idyllique est assombri quand une jeune femme de chambre de l'hôtel fait une chute mortelle en lavant les vitres à l'étage. La jolie Mady qui était aussi la fiancée, pas très fidèle, du fils des patrons a-t-elle été victime de son imprudence ou l'a-t-on aidée à faire le grand saut? Estelle ne croit pas à un accident et c'est avec l'aide de toute la famille qu'elle va enquêter pour trouver le meurtrier.


Je ne pouvais décemment pas passer des vacances à La Panne sans emporter dans mes bagages ce livre d'Anne CLERSON au titre on ne peut plus évocateur! Et je ne l'ai pas regretté puisque j'ai adoré cette histoire, les personnages, les lieux. Estelle Salvador est une héroïne fraîche, drôle et déterminée. le ton est enlevé et on découvre avec bonheur cette petite famille bien sympathique dont chaque membre se mêle de l'enquête dans la limite de ses moyens. Les suspects son nombreux et le rythme tient en haleine jusqu'au bout, sans temps morts. Et quel plaisir de visualiser en direct les décors dans lesquels évoluent les personnages! La Panne, sa digue de mer, son avenue commerçante, ses salons de thé chics, ses friteries, ses bars à bière, ses salles de jeux, sa statue de Léopold, son architecture où se mêlent rococo et modernisme...tout y est! Même le vent chargé d'iode qui balaie la longue plage de sable et revigore les organismes!
Une vraie lecture détente, rafraîchissante et réjouissante pour une enquête menée tambour battant par une fine équipe de détectives amateurs.
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Estelle Salvador s'est enfin décidée à prendre quelques jours de vacances en cette période pascale. Avec sa nièce Lisette et son neveu Max, elle prend la direction de la Panne, sur la côte belge, où elle et sa soeur ont passé bon nombre d'étés avec leur père. Mais cette fois, ils rejoignent Tante Clothilde et la mère d'Estelle à l'Hôtel des Glycines, un établissement de luxe où une mort suspecte ne tarde pas à survenir : celle de Mady, une jeune femme de chambre, fiancée au fils des patrons, mais aussi un peu volage. Il n'en faut pas plus à Estelle pour mener sa petite enquête.

J'ai à nouveau passé un bon moment en compagnie d'Estelle et de sa famille, même meilleur que dans le premier volume de la série. Ici, les défauts d'écriture et de style ont disparu et Anne Clerson a trouvé son rythme. Elle maîtrise bien ses personnages, dont la psychologie et le caractère sonnent justes. Ils possèdent une épaisseur mais aussi une douce folie propre aux gens du nord. J'apprécie cet aspect. J'ai aussi aimé m'immerger dans un décor que je connais bien, celui de la côte belge, avec ses spécificités que la romancière possède de bien belle manière. On sent qu'elle vit à la frontière entre les deux pays. Rien à redire de ce côté, sauf peut-être pour les habitants de Mons, qu'elle nomme des Monsois au lieu de Montois. Notre premier Ministre n'apprécierait pas
Comme dans le volume précédent, je me suis interrogée sur le flamand employé. J'ai eu une impression d'écriture phonétique de phrases qu'Anne Clerson a entendu. Car impossible pour moi d'y retrouver les mots connus sauf en les énonçant à voix haute. Mais avec les différents dialectes utilisés au Nord du pays, il s'agit éventuellement du flamand de Flandre Occidentale à l'écrit. Ca, impossible pour moi de le savoir. Par exemple : « Oewist » (traduit par salut alors que je pensais que c'était Comment va) ou « Kom hin' » (au lieu de Kom in pour entrez) ou le plus étrange pour moi : « Ksagen ze gèrn » pour je l'aimais bien aussi (j'ai cru lire une langue nordique)

Du côté de l'intrigue, c'est classique, rien qui révolutionne le genre, mais j'aime le caractère fonceur de Estelle, les petites aventures qui lui arrivent et l'humour décapant de Anne Clerson et de sa petite bande de personnages. Il faut dire que chacun met la main à la pâte pour trouver le coupable, même tante Clothilde, du haut de ses 82 ans. C'est réjouissant. Je ne sais pas si tout le monde comprendra l'ensemble des expressions franco-belges qui jalonnent le récit, entre belgicismes et mots typiquement chti mais c'est truculent, moi j'adore.
Estelle a toujours le coeur qui balance entre son journaliste bad-boy, Azziz, et son fermier bio, Fabien, ce qui donne lieu à quelques scènes un peu coquines.
Lien : http://www.chaplum.com/la-pa..
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Revoilà la fameuse Estelle, devenue malgré elle détective dans le premier roman de l'auteur La maison du parc Barbieux dont je vous parlais hier. J'ai en fait lu ce deuxième opus avant le premier, ce qui n'a aucune importance puisque l'auteur prend la peine de situer à nouveau les personnages et les liens qui existent entre eux.

Cette fois-ci, quelques mois après sa fameuse aventure où elle avait découvert que l'ancienne propriétaire de son appartement avait été assassinée, Estelle prend des vacances en famille. Toute la smala investit un charmant hôtel de la Panne, petite station balnéaire belge bien connue dans la région. Mais il semble que les vacances doivent être moins calmes que prévu quand la jeune et charmante demoiselle qui aide au ménage à l'hôtel meurt en tombant de la fenêtre du troisième étage, alors qu'elle nettoyait les vitres.



Meurtre ou accident ? Bien que ne connaissant pas la jeune fille, Estelle ne peut croire ni à un suicide ni à un accident et sa curiosité naturelle va la faire une fois de plus fouiner partout et poser bien trop de questions... qui s'avèrent déranger pas mal autour d'elle. Elle finit par devenir gênante...

Toute la famille une fois de plus joue au détective amateur et on retrouve les personnages du premier roman de l'auteur avec grand plaisir. Estelle est toujours tout feu tout flamme, vraiment sympathique, de même que ceux qui l'entourent. Et l'intrigue est une fois de plus fort bien tournée si bien qu'on ne devine pas du tout qui pourrait être - si ce n'est pas un accident - le meurtrier ou la meurtrière de la jolie Mady...

A lire pour un joyeux moment de détente et aussi pour retrouver les ambiances balnéaires de la côte belge, si typiques.

J'ai particulièrement apprécié le style du roman, alternant de très beaux passages descriptifs et des dialogues vraiment rigolos, de même que les pensées profondes de Estelle. On sent que l'auteur a mûri entre ses deux romans, et peaufiné son écriture. J'attends avec impatience la suite des aventures de cette famille et bande d'amis bien attachants.

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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