Nouilles froides à Pyongyang

"Et je m'interroge : pourquoi être venu au pays de la nuit noire ? Pour publier un "voyage" de quinze mille signes ? Afin de livrer quelle information sur cette région de frappés qui ne soit pas déjà connue ?"

S'il concluait ce paragraphe par : "Pour rien" il résumerait très bien son livre... On retrouve ce style de reportage où on a droit au détail du plateau repas dans l'avion et à la couleur du ciel de Paris le jour de la décision de partir à 2. Ca sent le remplissage à plein nez pour arriver aux 15 000 signes. Il va jusqu'à écrire des pages de résumé d'un bouquin insignifiant lu pendant son séjour suant l'ennui.

Ok, on les isole de tout, mais même avec les rares personnes qu'il côtoie, il n'échange pas 2 mots de trop, n'essaye pas de se mettre à leur place, de comprendre, de réfléchir. Il semble ne rien observer, ne s'intéresser à rien.
En-dehors de certains passages, ce n'est pas ennuyeux et pour qui ne connaît rien à la Corée du nord on apprend des choses, mais quel gâchis !!!! Tout ça pour ça...

quel est l'objet de ce livre? un livre documentaire? un témoignage? une dénonciation? un récit autobiographique? nous oscillons sans arrêt...et nous nous ennuyons...beaucoup...
et surtout nous ne sommes pas certain d'avoir une réelle information comme nous pourrions l'attendre d'un journaliste, objective et dissociée d'une histoire personnelle.
projet littéraire étrange ...peu satisfaisant en ce qui me concerne

Aucune envie de poursuivre ce récit au style décousu heurté, hâché, rapide, bâclé et sans grand intérêt. Dommage, le sujet m'intéressait pourtant beaucoup.