Myron Bolitar, une ancienne star du basket ayant monté une agence représentant les interêts des sportifs, se trouve bien malgré lui mêlé à la disparition mystérieuse d'Aimee, la fille de son ancienne copine de lycée, à laquelle il avait fait promettre de faire appel à lui si un jour elle avait besoin d'être ramenée saine et sauve
après une soirée trop arrosée, ou dans n'importe quelle occasion... Une nuit, elle l'appelle. Il va la chercher en plein NY, avant de la déposer chez une soi-disant amie. Ensuite, plus personne. L'enquête démontre que l'amie n'habite pas là. Il est le dernier à l'avoir vue et il est soupçonné d'enlèvement. D'autant qu'une autre jeune fille a disparu selon des indices identiques. La mère de la jeune fille l'implore : "
Promets-moi" de me ramener ma fille vivante". Il va devoir user de toutes ses capacités de sportif de haut niveau : sa force, mais aussi sa perspicacité, pour démêler toutes les ficelles de cette gigantesque partie de marionnettes où les manipulateurs ne sont pas forcément les personnages les plus odieux.
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Harlan Coben est formidable. Il me fait songer à
Stephen King, ce qui, pour moi, n'est pas peu dire puisque King est un de mes auteurs préférés ; King habille les histoires banales d'un tissu fantastique et je vois tout. Coben est son reflet, mais ses histoires à lui sont dans la normalité et le suspens émerge de nos pulsions, les seuls monstres sont humains, ce qui n'est pas moins effrayant.
Rien n'avait changé. Les goths étaient vêtus de noir avec des clous argentés. Les cerveaux avaient de lourds sacs à dos et portaient des chemises à manches courtes 100% polyester comme autant de directeurs adjoints au congrès d'une chaîne d'hypermarchés.
Coben distille le suspens avec la perfection d'un généticien d'organisme modifié. Il en fait peut-être parfois un peu trop. Mais certains passages sont amusants.
La grosse Cyndi arrivait dans leur direction, entièrement vêtue de stretch blanc. Blanc et moulant. Avec rien en dessous. Hélas, pourrait on ajouter.
(Coben délire sur deux pages avec Cyndi, pour moi, c'est le meilleur passage du livre).
Cette histoire reste pour moi la parfaite illustration des désillusions adolescentes, par lesquelles nous sommes tous passés.