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3,77

sur 1218 notes
L'un des premiers romans d'Harlan Coben et la plume de l'auteur est déjà bien ficelée, suspens et rebondissements sont au rendez-vous !
On devine l'issue de l'intrigue que sur la fin, le rythme est soutenu, un vrai page-turner que je ne peux que recommander !
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J'ai vraiment beaucoup aimé celui-ci.
Déjà les personnages et la P.P. à laquelle on s'attache facilement et avec laquelle on s'implique tout de suite. Beaucoup d'éléments sont disséminés, des points de vue extérieurs qu'à la base on ne semble pas pouvoir relier. Néanmoins si j'avais découvert des choses je me suis pas attendue une seconde aux implications de certains personnages et surtout à leurs actes. Difficile d'imaginer une fin si cruelle je dois le reconnaître.
Cependant je souligne que je reste en or car je n'ai pas aimé qu'une coïncidence très grosse soit à l'origine de toute l'intrigue. J'ai trouvé ça trop facile et c'est dommage. Mais c'était une super lecture que je recommande vraiment car elle a plusieurs couches toutes plus complexes les unes que les autres.
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C'est un nouveau coup de coeur !
Bien que le début est un peu long, passé les premières pages, impossible de décrocher du livre !
Impossible de prédire la fin, nous suivons les mêmes inquiétudes et révélations que Laura, et touts les personnages sont intéressants (Judy et Gloria ont une place particulière dans mon coeur). Un vrai plaisir.
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Contrainte à lire ce roman dans le cadre d'un challenge lecture d'été booknodien (Robin26 yes yes I'm talking about you dear), j'ai d'abord freiné des quatre fers. D'abord parce que j'avais un apriori négatif sur les livres d'Harlan Coben, qualifiés dans mon entourage proche de « romans de gare » (je peux désormais me faire mon propre avis sur la question) et ensuite parce que je ne suis pas branchée polars américains. Et quoi de mieux pour connaître un auteur que de commencer par son tout premier roman, rédigé dans les années 90 ? Je viens de terminer « Sans un adieu » et me lance donc avec ce commentaire, mon but n'étant pas de détruire le roman,- la preuve, je l'ai placé dans ma liste de bronze- mais d'examiner point par point ses côtés intéressants…et de les contrebalancer avec ses côtés redondants voire ennuyeux, étudier les choix judicieux ou non de l'auteur, son écriture, la trame et le fil de l'histoire, etc ; en fin de compte faire une critique exhaustive qui, je l'espère, saura rendre justice au roman.

Je suis plutôt bien entrée dans l'histoire, même si le scénario reste basique : un jeune couple riche en vacances au bord de la mer, une disparition…bref, rien de bien original, vu et revu, il n'y qu'à attraper sur son étagère « les vacances d'Hercule Poirot » d'Agatha Christie ou tout autre polar du même genre. Plus on avance dans l'histoire, plus on se rend compte que l'intrigue est bien construite et rondement menée: le gros point fort du roman selon moi. Chaque personnage possède une information qu'un autre n'a pas. Tout ça permet au lecteur de tirer ses propres conclusions, en se trompant sans cesse et se fourvoyant souvent. Alors certes, il y a sans doute un côté tiré par les cheveux, que certains d'entre vous reprochent à l'auteur: le demi-frère, l'avortement, la chirurgie esthétique, etc. Je suis plutôt d'accord mais au final, tout fonctionne à la perfection, les rouages sont bien huilés, la machine est parfaite. J'ai justement bien aimé toute cette histoire d'avortement ; qui a rajouté un zeste de singularité (pas l'avortement en soi, mais comment et pourquoi il fut effectué, les circonstances et les manigances du docteur, à la fois trompé mais passé maitre dans l'art des stratagèmes, gardant la main tout en laissant sa femme croire qu'elle a réussi à lui mentir avec succès) à l'histoire.

Quant à l'écriture, elle est fluide et simple. L'avantage : créer un roman qui se veut accessible à tous et permettre au lecteur de dévorer ce bouquin rapidement, sans se prendre la tête. L'inconvénient : une pointe de déception pour ma part, lectrice qui aime les romans bien écrits, les mots bien agencés, la puissance des substantifs et la précision des verbes, les changements de rythme soudains et impromptus dans la longueur des phrases, les adjectifs bien à propos et les compléments placés correctement. Mais je digresse…La lecture est agréable et l'édition grand format que j'avais empruntée à la médiathèque du village de ma grand-mère m'a plu et n'a fait que me rendre la lecture plus sympathique. le choix des mots et la simplicité des phrases, que je viens pourtant de critiquer âprement, présente un autre avantage : celui de voir clairement tout ce qui est décrit, de se l'imaginer avec une netteté incroyable. C'est en tout cas ce qui est survenu pour moi au fil des pages, et je ne peux pas en dire autant de tous les romans que j'ai lus. J'entendais presque l'écho du ballon de basket sur le sol du gymnase pendant les entraînements, les murmures de la foule dans les gradins, les chassés-croisés entre infirmières et médecins dans l'hôpital St Catherine d'Hamilton, où Laura se remet de l'incendie, le tintement des verres et l'odeur de l'appartement et de la cuisine d'Earl, un des amis et coéquipiers de David, la demeure de Judy et l'odeur d'essence, la fumée qui fait suffoquer… Et puis le passage d'une réalité d'un protagoniste à une autre, des années 60 aux années 90 est un peu surprenante et survient de manière soudaine, mais est bien insérée dans le texte et ne pose pas de problème. On rerentre tout de suite dans la scène précédent tel ou tel flash-back. J'ai bien aimé les tout premiers retours en arrière, lorsque Laura se remémore des épisodes de sa rencontre puis de sa relation avec David… c'est là où l'écrivain s'attarde le plus sur le caractère des deux jeunes gens et que le lecteur peut comprendre leur personnalité.

Le gros point faible, c'est les personnages. C'est là où ça pêche le plus. La plupart sont clichés, peu travaillés, construits à la va vite. Cela me change de Fred Vargas ou de Jo Nesbo. Pas de policier torturé (Harry) ou lunaire (Adamsberg). Pas de policier tout court (bon TC et le shérif Graham Rowe mais ce sont des personnages secondaires. Ce dernier est d'ailleurs un de mes personnages secondaires préférés, un peu cliché aussi mais fort sympathique, fonctionnaire tranquille qui n'a qu'à s'occuper de délivrer des permis de pêche et à houspiller des gamins qui lancent des oeufs sur les automobiles du haut d'une colline, et qui a de bonnes relations avec les gens du coin, les rares épisodes où il apparaît m'ont bien plu). Mais l'absence d'un limier ne me gêne pas outre mesure, si seulement les protagonistes avaient quelque chose et sortaient de l'ordinaire. Ici c'est limite jouer à un jeu de 7 familles : je demande le basketteur pro, la mannequin, la prof d'univ, le médecin, le vieil ami qui soutient la veuve éplorée et qui fait mine de l'aider mais qui est dans le coup…et puis il y a le milieu riche bostonien, pas ma tasse de thé. Il y a bien Laura, qui a ce tic de faire tressauter sa jambe quand elle est stressée, anxieuse ou inquiète ou le dysfonctionnement cérébral de David, qui lui provoque des migraines atroces et inexpliquées, incurables. Voilà, j'aurais aimé plus de petits détails comme ça, qui permettent au lecteur de s'imaginer le personnage et à l'auteur de lui créer une identité propre, une personnalité inaltérable et non un personnage interchangeable.

Autre grande déception pour moi : les lieux et leur utilisation. le début se déroule en Australie. Bien. Sauf que, à en lire la description que l'auteur en fait, les scènes australiennes pourraient très bien se passer dans n'importe quel autre pays chaud en bord de mer. Je pense sincèrement que le décor, dans un roman policier ou un thriller, joue un rôle essentiel pour donner le ton. J'étais d'autant plus chagrinée que j'ai déjà lu un roman policier norvégien qui se passait en Australie « l'Homme chauve-souris » de Jo Nesbo. Bon certes, là tout le roman ne se déroule pas en Océanie, il y a des va et viens, des retours sur la côte est américaine, un bref voyage de Laura qui retourne chercher des réponses à ses questions. Mais Jo Nesbo utilise le bush australien pour planter son histoire, lui donner un terreau. Ses histoires se nourrissent de croyances, de peurs ancestrales… et c'est ce que j'apprécie par-dessus tout dans un polar. Un peu de mysticisme mêlé à de la superstition. L'assassin qui agit sous une impulsion presque animale, un désir de vengeance ancré dans le passé mais très particulier, qui sort de la banalité. C'est pourquoi j'avais adoré « Quand sort la recluse » de Vargas par exemple. D'aucuns, sans nul doute, ne partageront pas mon avis et applaudiront ce roman, irons jusqu'à chanter sa louange, et je ne les blâmerai pas, car je perçois ce qui peut enchanter, et je me suis moi-même laisser emporter et séduire par le suspens, jusqu'à éprouver de la terreur quand je le lisais en pleine nuit (il ne faut pas grand-chose pour me terroriser dès que la nuit tombe).

Pour moi, il manquait cette violence sourde, qui suinte des couvertures et imprègne les pages des meilleurs polars, qui les teinte de noir, un noir foncé, dur et coulant, qui représente la noirceur de l'âme des personnages-pas uniquement du ou des meurtriers d'ailleurs-, le sang séché ayant viré au noirâtre des victimes, les interrogations du lecteur qui reste dans le noir jusqu'au bout quasiment. Certes, les victimes de l'assassin sont nombreuses et il est prêt à tout pour que certains secrets restent enfouis. On comprend son mobile et son motif, mais où est cette fureur silencieuse, cette rage muette qui se manifeste ensuite dans les actions de tout assassin mémorable de la littérature, du cinéma ou même de la vraie vie ? J'ai éprouvé une véritable sensation de manque, parce que selon moi, l'ambiance et l'atmosphère pesante est tout aussi cruciale que l'intrigue dans un roman policier. Et puis ici, pas vraiment de point culminant, de pic, de chapitre où l'assassin serait au summum de sa violence et de sa bestialité, où la tension monte à son comble et où le lecteur se retrouve face à face avec un tueur, un vrai. J'ai trouvé que le docteur Ayards faisait un assassin trop polissé et méticuleux, bien que je ne dénigre absolument pas son soin et son calme olympien. #howtogetawaywithmurderduring30years. J'aurais juste aimé que ce trait de caractère soit contrebalancé par une haine féroce, une bestialité –je réutilise ce terme qui pour moi est capital- sanguinaire et demesurée. Donnez moi à croquer des personnages hantés par leur passé, qui y reviennent sans cesse dans toutes leurs actions-oui Stan est défini par la relation qu'il a eu avec sa mère et les autres femmes qu'il a connu avant Gloria, oui Gloria fait des cauchemars par rapport à ce qui s'est passé quand elle était enfant et puis qui reste traumatisée par le viol collectif qu'elle a subi (ce passage, par contre, très fort et cru a mis une ambiance dure, rugueuse, comme dans les polars que j'aime –non je ne suis pas une psychopathe ); Il m'aurait fallu plus de sous-chapitres du même genre, intenses et montrant une réalité extrêmement brutale et choquante, impitoyable. Mais je reste sur ma faim, pour filer la métaphore de la phrase antérieure.

J'ai bien aimé le changement de point de vue, qu'on ait un peu toutes les pensées et idées de chaque personnage, ce qui nous permet de glaner certaines informations, qui nous seront utiles par la suite, pour reconstituer la vérité. Mais quelle vérité au final ? En sus des retournements de situation quant à l'identité du meurtrier –là je dis bravo à l'auteur et lui tire mon chapeau-, j'ai beaucoup aimé les apparences trompeuses, et notamment le personnage de Gloria, cette femme si belle et si fragile à la fois, présentée comme naïve et frêle par les autres personnages au final, avec une personnalité effacée comparé à sa petite soeur. L'idée qu'on a d'elle se forme par rapport à l'idée que ce fait d'elle Laura : une grande soeur aimante mais qu'il faut protéger du monde extérieur puis Stan : un pigeon à plumer d'abord, certes sexy mais un pigeon, puis une femme douce, peu exigeante et patiente. Puis, vers la fin, dans les 100 dernières pages, le lecteur a enfin accès aux pensées de Gloria : ce n'est pas elle la dupe, c'est ses proches, et notamment son petit ami. Dotée d'une grande intelligence émotionnelle, elle a saisi assez rapidement finalement le fonctionnement de Stan, et le connaît mieux qu'il ne se connait lui-même. Généreuse et déterminée, elle compte bien le mener vers la rédemption, et lui faire opter, naturellement, sans coup de pouce de sa part en apparence, pour une vie rangée, loin des combines et arnaques qui rythment ses journées. J'aime beaucoup les femmes dans ce roman : bien que caricaturales pour la plupart, elles ont toutes un côté très humain, que ce soit la scupturale Laura ou la charmante Gloria, Judy ou sa soeur Mary…. J'ai d'ailleurs, contrairement aux personnages, bien apprécié les liens entre eux, surtout ceux qui unissent les frères et soeurs. David et Stan pour commencer, qui se vouent une haine sans pitié, mais aussi Laura et Gloria, solidaires dans chaque épreuve et Judy et Mary, très proches mais détruites par les évènements de leur jeunesse et les secrets-même si Mary a tout révélé à sa soeur, Judy pour sa part lui a caché des choses assez terribles. Ce qui frappe, c'est que la famille reste néanmoins très unie, malgré les adultères, les meurtres et les mensonges… On ne saura pas vraiment comment la famille gérera la mort du docteur Ayards, si au final la police sera mise au courant de tous ses meurtres, les affaires de suicide ou de soi-disant règlements de compte rouvertes et mises sur son dos. Ou si au final la presse ne saura rien de tout ça- pour épargner un nouveau scandale pour Svengali, la boîte de Laura et les Boston Celtics, le club de David. Heureusement qu'il s'est suicidé, parce que le type se serait pris perpet : meurtres avec préméditation, avortement sans le consentement de la mère… un petit hourra intérieur pour le happy ending et le couple Baskin enfin réuni malgré les coups du sort.

En conclusion, je suis plutôt satisfaite de ma lecture, déjà parce qu'elle m'a bien détendue #summerreads mais aussi parce qu'elle m'a permis de me rendre compte à quel point mes auteurs de polars favoris sont merveilleusement ingénieux et incroyablement talentueux comparés à certains romans policiers comme celui-ci, à la lisière du roman de gare, divertissant et appréciable, mais qui ne réussit pas à emporter mon adhésion totale et inconditionnée. Ce qui me navre, c'est de voir que Coben se situe dans les 5 premiers auteurs de polars les plus vendus en France, alors que Vargas n'est qu'à la 14e place et Nesbo occupe la 25e ! de quoi s'interroger sur les goûts littéraires de cette partie de la population qui se dit férue du genre roman noir.
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J'ai trouvé ce roman très plat, sans suspens.
Curieusement le style est accrocheur avec une plume plutôt fluide et facile d'accès.
Bon, il faut ajouter que c'est le premier roman de Coben.
L'auteur déclare lui-même que si on a jamais lu ses livres, il vaut mieux reposer ce livre immédiatement ….
À vous de voir!
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Ça commence comme un conte de fées : Laura, ancienne top model, magnifique femme d'affaires, a épousé en secret le superbe joueur de basketball qui est l'amour de sa vie... En lune de miel au fin fond de l'Australie tout s'écroule : David disparaît alors qu'il était parti nager, son corps ne sera retrouvé que quelques jours plus tard, affreusement mutilé... Laura s'écroule et s'enfonce dans le désespoir et la dépression. Mais des éléments étranges surgissent lors de la lecture du testament, Laura s'aperçoit que de l'argent aurait disparu. Elle cherche à en savoir plus et commence à déterrer des secrets bien enfouis..
Un très bon Harlan Coben, comme toujours, même si de ses propres mots l'auteur le juge trop brouillon : c'était un de ses premiers livres ! Toujours la critique de la bienséance et l'hypocrisie de la société américaine, les petits arrangements avec la vérité pour sauvegarder les apparences, le mensonge, l'hypocrisie...
Moi j'ai bien aimé, avec comme d'habitude le dénouement dans les derniers chapitres, dans une explosion qui nous fait parfois devoir revenir en arrière pour mieux comprendre les méandres.
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Roman policier américain, de médiocre facture. L'accumulation de rebondissements ne parvient pas à cacher l'invraisemblance de l'intrigue. le style est banal, parfois à la limite de la vulgarité.
On espère, à la décharge de l'auteur, que ce premier livre, à défaut d'être le dernier, aura été le pire.
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Parfois, les livres de certains auteurs prennent des chemins qui ne croisent pas ma route et c'est le cas pour #harlancoben
C'est donc une découverte même si je pouvais aisément classer cet auteur dans les polars/thrillers. L'histoire est bien construite et prenante. Il y a beaucoup de dialogue en comparaison avec d'autres écrivains du même genre. Et tout se tient sans problème.
C'est une très bonne lecture mais, pour moi, dans la moyenne basse. Je m'explique. Il y a des événements auxquels je me suis attendu sans surprise. Il y a des passages que j'ai trouvé inutile pour la compréhension sans apporter du plus au roman. Toutefois, il me semble qu'il s'agit de l'un de ses premiers romans. C'est peut être la raison.
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C'est un coup de coeur ♥♥♥♥ !

David et Laura sont très amoureux, lorsque David disparaît lors de leur lune de miel, Laura le sait : On ne peut pas partir sans un adieu. Dans une quête effrénée, elle fera tout pour le retrouver même s'il faut faire resurgir les fantômes du passé.

L'histoire est captivante, haletante, bourrée de suspens et de rebondissements !

J'ai eu du mal à me détacher des personnages à la fin !

J'en redemande ! Un gros coup de coeur pour moi ! Je le recommande fortement !

Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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