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3,81

sur 210 notes
Ames sensibles, s'abstenir. Arnaud Codeville nous délivre un récit puissant, gore et glaçant fait de fantômes et de possession démoniaque.
J'ai beaucoup aimé les personnages et le développement de l'histoire. Jusqu'à l'épilogue qui laisse un goût d'espoir appréciable après un récit aussi violent.
C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis et encore une fois j'aime beaucoup.
Le recit est maîtrisé, plein de rebondissements et assez original.
Ca fait plaisir d'avoir de la bonne horreur française.
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Je préviens tout de suite : je suis une néophyte totale sur ce type de littérature mettant en scène des démons, des fantômes, des esprits.
Je préviens tout de suite aussi : j'adore me faire peur, regarder des séries comme Walkin Dead.
Je préviens tout de suite : je suis difficile. Eh oui, car la frontière est mince entre le terrifiant et le grand-guignolesque, l'épouvantable et le ridicule.

En ce qui concerne ce roman, je n'ai pas été complètement conquise. Certes, le scénario est très bien construit, mais il m'a manqué un peu de subtilité. Un peu plus de mystère. Parfois ce qui n'est pas montré fait bien plus peur que ce qui est mis en évidence. Je prends l'exemple du film le Projet Blairwitch, qui ne montrait...quasiment rien, mais avait réussi à créer une ambiance absolument terrifiante.

Après, c'est un choix artistique, qui n'est pas forcément celui qui me convient, mais je pense que dans sa catégorie, ce roman s'en sort plutôt bien.

Donc faut-il le lire ? Oui, pour les amateurs du genre.
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Voici un roman que je n'ai pu me résoudre à quitter que lorsque c'était absolument indispensable!

Comme il a été dit dans un précédent commentaire, les clins d'oeil adressés aux amateur de H.P. Lovecraft les réjouiront sans nuire à la lecture de ceux qui ne connaissent pas l'homme de Providence. La précision est importante car il serait dommage de passer à côté de ce livre.

Les personnages sont attachants, l'intrigue prenante, sans temps morts et riche en rebondissements. L'auteur s'est amusé, peut-être même régalé en créant ce roman fantastique. Cela se sent et le plaisir est contagieux!

Une petite mise en garde cependant: si vous êtes impressionnable, ne le lisez pas tard le soir ;)
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La double chronique de collectif polar

D'abord le OFF de OPH
Après La Tour de Sélénite, je me suis plongée dans 1974 d'Arnaud Codeville.
Alors j'enchaîne rarement deux livres du même auteur, néanmoins le troisième d'Arnaud sort sous peu et je tenais à avoir lu les deux précédents avant de découvrir le prochain.
1974 : chronique d'une montée en puissance.
Entre les deux romans, une réelle évolution dans l'écriture. Moins de maladresses, plus de « mâche », une meilleure maîtrise des temps de narration.
Côté style, j'ai retrouvé la faculté qu'à Arnaud de créer des ambiances… et quelles ambiances !
Chair de poule, hauts le coeur, envie de me cacher sous la couette… le tout sous une pluie omniprésente en cet été de tous les dangers.
Si les thrillers fantastiques ne sont pas votre dada, passez votre chemin, parce que côté sorcellerie et paranormal activity vous allez être servis ! (Rime riche 😉).
Dans la veine de films tels que « Ouija », « l'exorciste » ou encore « The Ring », Arnaud est doué pour nous transporter aux frontières de notre monde sans que cela ne paraisse too much ou que l'on frôle l'indigestion. L'écriture est assez cinématographique et on imagine parfaitement les scènes décrites, même les plus insoutenables.
Quand, à Sebourg, petit village du Nord de la France, les pompiers mettent le feu à une demeure, l'ensemble des habitants assiste à l'agonie de cette vieille bâtisse. Parmi les badauds, un homme se délecte de cette mise à mort…
Une intrigue sans temps mort, de multiples rebondissements : Arnaud nous mène par le bout du nez dans les méandres de son labyrinthe pour nous emmener vers un final… piouffff.
1974 est un vrai thriller et pas uniquement un roman fantastique ou horrifique. La tension narrative, l'enquête, les meurtres… tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un bon moment.
Il me manque encore un poil de consistance pour les personnages mais parce que vous le savez, je suis exigeante !
1974 est un roman que je ne peux que vous recommander pour découvrir l'auteur si vous êtes amateurs de ce genre de lectures.
Sur ce, je vais aller faire des cauchemars…

Puis l'accroche de miss Aline
Une 4ème de couverture qui ne laisse rien présager du contenu du livre. Il y a le mot « hantée » certes mais pas de quoi ne pas lire le roman.
Quelques mots en prologue nous parlant d'une maison que l'on brûle intentionnellement à Sebourg. Un homme qui regarde le spectacle jusqu'au bout. « Hantée », maison…je tiens mon paranormale. Va suivre le développement des faits qui devrait m'amener là. Mais je suis loin, très loin d'imaginer ce que je vais vivre en lisant ce roman.
Je fais alors la connaissance de Joël Masson, inspecteur de police dans le Nord de la France. D'emblée, il m'énerve à vouloir finir au fond d'une bouteille d'alcool. À se morfondre. Il a vécut un drame familial, il ne veut pas vraiment en parler. Qu'à cela ne tienne mais bouge toi mec. le capitaine Lassard va l'envoyer sur une enquête qui devrait se régler en deux temps trois mouvements : une tentative de cambriolage dans une maison à Hérin. À partir de là, je ne maîtrise plus rien, Joël non plus d'ailleurs. le fantastique, oui. le paranormal, un très petit oui. Les deux mélangés ça me donne la chaire de poule. Je ne veux même pas lire le soir. Faut pourtant aller jusqu'au bout pour être certaine que le bien triomphe et ne pas rester sur des cadavres à foison, du sang et autres substances glauques, des hallucinations (d'ailleurs en est-ce vraiment ?), des portes étranges… Tout à coup Joël se réveille… enfin ! Je veux savoir et ma lecture prend la vitesse des rebondissements qui se succèdent avec frénésie.
1974 est mon premier livre lu d'Arnaud Codeville. le texte est fluide avec beaucoup de dialogue, ce qui pour moi rend un texte vivant. L'écriture est très imagée. On ne fait pas que lire, on est dans l'histoire : on voit tous, on vit tous. C'est une écriture captivante voir hypnotique.
Merci à Arnaud Codeville, rencontré fin novembre au salon de Mon's Livre (Belgique) de m'avoir ouvert un univers que je ne côtoyée pas. Rendez-vous au prochain roman !

Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Un roman auquel je n?ai pas accroché. J?ai eu du mal à rentrer dans l?histoire. Je ne sais pas pourquoi, je m?attendais à quelque chose de différent. le côté flic qui mène l?enquête m?a un peu dérangé alors que je m?attendais à l?histoire d?une maison hantée, allez savoir pourquoi. J'ai également trouvé le côté fantastique trop banalisé.
Bref, une déception pour moi
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Article complet sur le blog

Une première partie Thriller comme j'aime, avec des scènes proches de la nausée.Des descriptions qui font que tu as mal pour la victime et là tu parles à ton livre et limite tu parles et insultes l'auteur qui ne t'entend pas mais ça soulage car j'étais pendant tout un chapitre à la place de cette personne qui souffre.

Nous rencontrons Joël policier alcoolique, un blessé de la vie suite à la mort de sa fille Léa 3 ans et de l'effondrement de son mariage. Il cumule les fautes et son chef le met au pied du mur pour le faire réagir.

Son chef lui donne une enquête banale de cambriolage chez une vieille dame. Mais c'est sans compter sur l'enchaînement de meurtres horribles et hors normes qui adviennent les jours suivants et se rapprochent de cette affaire classique de cambriolage.



La seconde partie sera dans le fantastique et c'est là que tout se joue pour moi.... Soit j'arrive à m'extrapoler dans l'univers de l'auteur, soit c'est je n'y arrive pas et tout le roman tombe à l'eau.

Pour ne faire aucun spoile, je ne vais rien dire de cette partie sinon ça serait vous gâcher le plaisir de lecture et de découverte. Mais l'auteur a su m'embarquer comme il faut. Il a réussis, car il respecte énormément la description des lieux, des personnages, des époques, je me suis imaginée parfaitement l'univers. Tout s'imbrique à la perfection, il n'y a pas un seul moment où j'ai été perdue et c'est bien ça le plus important pour moi dans de la fiction, du fantastique... ne pas se perdre, ne pas relire des passages.



Au niveau de sa plume, il y a une grande évolution, une grande maturité. Il m'a fait sortir le dico. Il respecte aussi le language policier, lui qui n'écrit jamais de thriller, il a su mettre les bons termes. Nombre de fois dans des thrillers, j'ai eu des erreurs où je grognais car zut, quand tu écris un thriller, soit tu fait comme correctement soit non. Alors pour un auteur de fantastique je tiens à souligner cet effort.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Perplexe sur les commentaires élogieux, j'en déduis que le fan-club et la famille ont débarqué en force...
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Pas evident de faire aussi bien que son précédent roman.Et c est chose faite, par un passionné et le talent d Arnaud codeville.
Tout y est ,les scenes choque, les clins d oeil au "King",un flic qui revient de loin et qui va plonger en enfer pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Une reussite du genre.
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Demeurant dans la région des Hauts-de-France, je trouve que le roman manque singulièrement "d'exotisme", (Pourquoi un Démon Ancien choisirait-il Valenciennes pour se réincarner ??? Mis à part cette interrogation fort légitime et une plume balbutiante au démarrage du récit, le tout demeure très correcte. (Si je ne m'abuse, l'auteur a publié ce livre par ses propres moyens). l'intrigue, sans être exceptionnelle, reste efficace. A la manière d'un Graham Masterton, Arnaud Codeville joue avec nos nerfs et nos peurs en nous inondant de détails horrifiques et en nous plongeant dans une ambiance particulièrement glauque.
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Vous voulez être surpris, tout le temps surpris ? Et bousculés ? Lisez ça. Vous allez rencontrer des fantômes et traverser le temps, vous allez côtoyer des coupables qui ne le sont pas et finalement le sont, on va vous faire tourner en bourrique et vous allez adorer ça.



Je dis « vous » parce que je n'ai pas l'habitude de ce genre de romans. Il me semble néanmoins que cette année, ce prix a récompensé un vrai talent de narrateur. Celui qui a ce talent a une longue barbe et une chemise de bûcheron (j'ai regardé les photos). Il a aussi une mère étonnée par les qualités littéraires de son fils, comme quoi on ne connaît pas vraiment ses enfants. Son héros est plutôt beau gosse (mais ça va se gâter), il est rasé de très près, marche dans des Doc Martens et vit à Valenciennes. Nous sommes en 1995, on paye encore en Francs. Joël, c'est son nom, est policier et va se retrouver aux prises avec le démon, comme pas mal d'autres avant lui. Tout ça parce qu'une chose terrible s'est produite dans un pensionnat, en 1974 (d'où le titre) : il y avait Marie, Jacques, Simon, Sophia, Denis, Hélène. Trois de ces jeunes gens sont morts et pourquoi ? de rebondissement en rebondissement, de macabre découverte en scène d'horreur, Joël va découvrir l'histoire tragique de deux soeurs. Au passage, ça sent la mort et la mort ne sent vraiment pas bon, une femme voilée de noir hante les pages, une jeune fille au prénom de Vierge se mange le bras, les corps se décomposent et il y a du sang partout, avec un cadavre ficelé comme un rôti, des bustes sans jambes et des entrailles qui pendent. C'est l'Enfer de Dante à la sauce contemporaine. Mais tout cela échappe à la caricature, parce que l'auteur tient les rênes de son récit d'une façon magistrale, avec une alternance de scènes cauchemardesques et de moments de calme qui sentent la cigarette et le café (il y a pire) et un jeu de fausses pistes pour nous dérouter. Avec des gros plans sur des regards affolés et qui affolent le lecteur –l'image d'abord, l'explication vient après. Avec la petite phrase magique qui signale le policier-thriller réussi : « Depuis le début, on se plante ».







Et je me disais, en lisant ce roman : imaginons que dans deux siècles on se demande à quoi pouvait ressembler le roman vers 2016, de la même façon qu'on s'interroge aujourd'hui sur le roman balzacien. Imaginons qu'on prenne ce roman comme référence, parce qu'il a reçu le prix des plumes francophones (qui sera peut-être l'équivalent du Goncourt dans deux siècles, qui sait). On dégagerait les ingrédients suivants, nécessaires au genre:



-beaucoup de sang, de chair flasque et de peau qui tombe.



-un héros droit et honnête et qui a « la boule au ventre », expression incontournable, avec « le visage couleur de craie ».



-un héros en perdition, avec un passé douloureux.



-des adjuvants, parmi lesquels une femme mais il ne lui saute pas dessus, c'est un bon garçon.



-un rival mastodonte et bête.



-un symbole (sa plaque de policier)



-l'arrivée de la police scientifique, comme à la télé.



-le thème de la gemelléité



-le cannibalisme (bien vu chez les autoédités comme chez les grands éditeurs)



-et évidemment, parce que ce serait dommage de s'en passer quand c'est un homme qui écrit: une scène de fellation.



-et enfin, parce que je suis mauvaise langue, la petite phrase qui dérape (mais notre héros a bu de la tékila) : « D'habitude, ce sont aux hommes de le faire ». Quand il arrêtera de boire, il se corrigera.







Je ne sais pas ce que nos descendants penseront de ce roman, j'ignore s'ils seront eux aussi les victimes du Diable et s'ils croiront aux fantômes, tout ce que je sais c'est qu'ils se diront qu'à cette époque-là, les jeunes auteurs avaient une sacrée imagination !

Vous voulez être surpris, tout le temps surpris ? Et bousculés ? Lisez ça. Vous allez rencontrer des fantômes et traverser le temps, vous allez côtoyer des coupables qui ne le sont pas et finalement le sont, on va vous faire tourner en bourrique et vous allez adorer ça.



Je dis « vous » parce que je n'ai pas l'habitude de ce genre de romans. Il me semble néanmoins que cette année, ce prix a récompensé un vrai talent de narrateur. Celui qui a ce talent a une longue barbe et une chemise de bûcheron (j'ai regardé les photos). Il a aussi une mère étonnée par les qualités littéraires de son fils, comme quoi on ne connaît pas vraiment ses enfants. Son héros est plutôt beau gosse (mais ça va se gâter), il est rasé de très près, marche dans des Doc Martens et vit à Valenciennes. Nous sommes en 1995, on paye encore en Francs. Joël, c'est son nom, est policier et va se retrouver aux prises avec le démon, comme pas mal d'autres avant lui. Tout ça parce qu'une chose terrible s'est produite dans un pensionnat, en 1974 (d'où le titre) : il y avait Marie, Jacques, Simon, Sophia, Denis, Hélène. Trois de ces jeunes gens sont morts et pourquoi ? de rebondissement en rebondissement, de macabre découverte en scène d'horreur, Joël va découvrir l'histoire tragique de deux soeurs. Au passage, ça sent la mort et la mort ne sent vraiment pas bon, une femme voilée de noir hante les pages, une jeune fille au prénom de Vierge se mange le bras, les corps se décomposent et il y a du sang partout, avec un cadavre ficelé comme un rôti, des bustes sans jambes et des entrailles qui pendent. C'est l'Enfer de Dante à la sauce contemporaine. Mais tout cela échappe à la caricature, parce que l'auteur tient les rênes de son récit d'une façon magistrale, avec une alternance de scènes cauchemardesques et de moments de calme qui sentent la cigarette et le café (il y a pire) et un jeu de fausses pistes pour nous dérouter. Avec des gros plans sur des regards affolés et qui affolent le lecteur –l'image d'abord, l'explication vient après. Avec la petite phrase magique qui signale le policier-thriller réussi : « Depuis le début, on se plante ».







Et je me disais, en lisant ce roman : imaginons que dans deux siècles on se demande à quoi pouvait ressembler le roman vers 2016, de la même façon qu'on s'interroge aujourd'hui sur le roman balzacien. Imaginons qu'on prenne ce roman comme référence, parce qu'il a reçu le prix des plumes francophones (qui sera peut-être l'équivalent du Goncourt dans deux siècles, qui sait). On dégagerait les ingrédients suivants, nécessaires au genre:



-beaucoup de sang, de chair flasque et de peau qui tombe.



-un héros droit et honnête et qui a « la boule au ventre », expression incontournable, avec « le visage couleur de craie ».



-un héros en perdition, avec un passé douloureux.



-des adjuvants, parmi lesquels une femme mais il ne lui saute pas dessus, c'est un bon garçon.



-un rival mastodonte et bête.



-un symbole (sa plaque de policier)



-l'arrivée de la police scientifique, comme à la télé.



-le thème de la gemelléité



-le cannibalisme (bien vu chez les autoédités comme chez les grands éditeurs)



-et évidemment, parce que ce serait dommage de s'en passer quand c'est un homme qui écrit: une scène de fellation.



-et enfin, parce que je suis mauvaise langue, la petite phrase qui dérape (mais notre héros a bu de la tékila) : « D'habitude, ce sont aux hommes de le faire ». Quand il arrêtera de boire, il se corrigera.







Je ne sais pas ce que nos descendants penseront de ce roman, j'ignore s'ils seront eux aussi les victimes du Diable et s'ils croiront aux fantômes, tout ce que je sais c'est qu'ils se diront qu'à cette époque-là, les jeunes auteurs avaient une sacrée imagination !



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