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sur 1282 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bienvenue au Club ! Oui, certes, car c'est l'histoire d'une bande de potes, à la vie et à la mort comme on dit, et des histoires comme ça, on en a tous connue au moins une dans sa vie. Souvenirs doux-amers d'une époque, les seventies, lorsque l'imagination était encore au pouvoir et l'avenir forcément devant nous, lorsque tout restait encore possible, même après une révolution soixante-huitarde plus ou moins avortée, même avec la perspective du deuxième-choc-pétrolier et d'une crise qui allait durer (et qui dure encore).

On a tous connu, au cours de ces années-là, les années du collège et du lycée, ce qu'il faut pour alimenter nos souvenirs les plus nostalgiques : les blagues potaches et gratinées orchestrées en bande organisée, le surdoué qui agace, le type rigolo qui amuse la galerie, parfois au détriment d'une victime ou deux, la jolie fille de la classe, icône sanctuarisée mais malheureuse, dont tout le monde tombe raide dingue mais que personne n'ose aborder, enfin sauf bien sûr ceux qui ne la méritent pas, le copain doué pour le dessin, l'amateur de rock-&-roll ou de musique punk, les disques échangés, les baiser volés, les virées nocturnes, les visites éclair dans la Capitale, les soirées underground, l'artisanal journal des élèves et ses articles parfois perfides mais ô combien libérateurs rédigés jusqu'à tard dans la nuit, les profs têtes-de-turcs et les profs têtes-à-claques, les conseils de classe et les examens de fin d'année, la découverte de la vraie vie, la montée du chômage et du racisme, la fin des trente glorieuses, les grèves, les manifs et les attentats, les catastrophes nucléaires familiales qui finissent en tabous vitrifiés et probablement à jamais enfouis au fond de nos consciences…

Oui, on a tous connu ça. Alors bienvenue au club… Et même s'il y a par-ci par-là quelques petites différences… Pour nous, ils ne s'appelaient pas Benjamin, Philip, Doug, Steve, Miriam ou Lois, mais peut-être Patrick, Jean-Michel, Isabelle ou Sylvie. L'action ne se déroulait pas à Birmingham mais dans notre ville natale, et la Capitale où il « se passait des choses » n'était pas Londres mais Paris. Les attentats n'étaient pas ceux de l'IRA dans les pubs en 1974 mais peut-être ceux du GIA dans les RER en 1995, etcétéra, etcétéra, et ainsi de suite. On remplacera encore une soeur traumatisée à vie, une disparition mystérieuse, une histoire d'amour qui finit mal en général, par tout autre événement familial et dramatique de votre choix, et vous aurez une idée de la manière dont Jonathan Coe, malgré le côté « so british » de son roman, nous touche et fait mouche, grâce à l'humanité et à l'universalité de ses personnages, grâce à la véracité de ses petites histoires insérées dans la grande, de ses anecdotes qui n'en sont pas vraiment finalement, mais qui mises bout à bout, parfois en vrac, parfois de façon brouillonne, sont toujours racontées avec beaucoup de drôlerie et de pudeur dans cet excellent roman.

Alors oui, Bienvenue au Club, pour commencer, mais ne manquez pas non plus le prochain rendez-vous avec Jonathan Coe et ses magnifiques personnages, les mêmes, 20 ans après (comme dirait Dumas), dans l'Angleterre de Tony Blair et dans le cercle fermé, qui boucle la boucle et qui, bien entendu, se trouve en bonne place et depuis peu dans ma PAL.
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Je me suis régalée !
J'ai emprunté ce livre "à l'arrache" comme diraient mes filles, juste avant que ma bibliothèque ne ferme. Ca faisait longtemps que j'avais envie de me lancer dans ce diptyque devenu d'ailleurs un triptyque.

J'avoue avoir eu du mal au début, énormément de personnages à assimiler et à associer. Mais rapidement j'étais totalement embarquée dans l'Angleterre des années 70 à partager le quotidien des différents héros.
J'ai aimé la forme (différents récits, différentes formes de récits : narration traditionnelle, articles de presse, interview....), j'ai aimé le style de l'auteur et j'ai très envie de me lancer dans la suite. J'ai aimé ce côté patchwork.
L'atmosphère des 70's est très bien rendue (côté musical, côté sociétal....). J'ai vraiment eu l'impression de partager le quotidien des différents personnages centraux (Benjamin, Doug, Philip...).
C'est une évidence, je vais lire la suite. Mais peut-être pas immédiatement histoire de savourer le prochain tome, "le Cercle Fermé", que j'ai également emprunté. Il faut que je résiste..... car je n'ai pas le tome 3 !!! Pour le coup il me faudra attendre la fin du confinement.

Challenge pavés 2020
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Birmingham, fin des années 70. L'Angleterre est en ébullition mais ignore tout des bouleversements à venir. Le pays est frappé par une vague d'attentats de l'IRA et de nombreux conflits opposent les syndicats au patronat. Ce contexte favorise l'émergence de nouveaux courants musicaux, et si le rock progressif décline peu à peu, le punk commence à s'imposer dans les clubs. Jonathan Coe parvient à condenser cette période dans son roman. J'avais été marqué par « Testament à l'anglaise », une satire du Royaume-Uni des années Thatcher qui faisait écho à une comédie horrifique des années soixante intitulée « What a Carve Up ». Me voici bluffé par « Bienvenue au club » qui traite des années qui précèdent l'élection de la Dame de fer. le titre est tiré de l'album « The Rotter's club »* du groupe de rock progressif « Hatfield and the North's ». Après le cinéma, la musique avec laquelle l'auteur entretient un rapport intense.

Nous suivons dans ce roman un groupe d'amis scolarisés dans une école privée de Birmingham. King William est un établissement élitiste, la sélection se fait par concours. Les élèves d'origine modeste pouvant bénéficier d'une scolarité gratuite, le fils de l'ingénieur y côtoie donc le fils du délégué syndical… Ces adolescents sont en plein apprentissage de l'amitié, de l'amour et de la sexualité ; ils vont éprouver leurs premiers instants de bonheur ou de frustration, découvrir le racisme et les discriminations latentes. Les quinquagénaires anglais retrouvent dans ce roman générationnel des bribes de leur jeunesse : romans phares, revues à la mode, posters couvrant les murs de la chambre et surtout groupes de musique.

Jonathan Coe explore des techniques littéraires en proposant des chapitres de différentes natures : récits classiques, interviews, articles tirés du journal du lycée, courriers parodiques. le dernier chapitre est magistral puisqu'il condense en une seule phrase les multiples pensées d'un personnage au cours d'un instant qui s'étire et qui parait sans fin. L'auteur s'interroge sur le pouvoir des mots capables de séduire, de manipuler mais qui parfois ne parviennent pas à retranscrire des sentiments. Il s'amuse à emmêler de nombreux fils narratifs, n'hésitant pas à en couper certains sèchement, en laissant d'autres ouverts pour la suite à venir.

« Bienvenue au club » est un roman d'apprentissage, à la fois drôle et tragique, qui offre un tableau lucide d'une génération et d'un pays qui s'apprêtent à sombrer dans le marasme libéral.




*le titre du disque et du roman peuvent être traduits par le « club des pourris », Rotter étant aussi le patronyme d'une des familles du livre…
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Bienvenue au club ! Vous voici au lycée King William's de Birmingham, au coeur des seventies anglaises. le décor est plus vrai que nature, les syndicats tiennent la dragée haute aux industriels et les babas-cool s'éclatent. Vous connaîtrez bientôt Benjamin, Doug et tous les autres, qui ont des préoccupations bien de leur temps : monter un groupe de musique, se risquer à Londres, tenir le journal du lycée et flirter. On se laisse prendre par les intrigues qui traversent la bande et son entourage, les liaisons sulfureuses ou fantasmées, les frasques potaches, les rêves et les rivalités. Mais très vite, on pressent, au-delà de cet horizon d'insouciance, les clivages sociaux et territoriaux, la montée de l'extrême-droite et du thatchérisme qui travaillent la société en arrière-plan, jusqu'à rattraper les personnages…

Jonathan Coe fait très fort pour mêler petite et grande histoire, entrelaçant différents fils narratifs, tons et registres pour mieux nous captiver : j'ai dévoré ce livre avant de me précipiter sur les deux tomes suivants qui suivent les mêmes personnages dans les années 1990 2010 – et, je l'espère, dénoueront certains fils laissés en suspens comme la disparition d'une jeune femme.

Ces pages sont très plaisantes à lire – pittoresques et mélancoliques, tendres et féroces. La toile de fond sociale et politique donne de l'épaisseur au récit, donnant à voir toute la dureté des rapports sociaux sans rien lui ôter de sa fraîcheur. On pressent que l'Angleterre est à l'image des ados de l'histoire : à la croisée des chemins, sur le point de tourner une page cruciale. Cette charnière s'incarne dans des épisodes savoureux, comme celui qui voit la mode musicale basculer du rock progressif et de ses interminables solos de guitare aux morceaux de punk en deux minutes et quatre accords. Ou cette scène d'amour exaltante sous l'oeil sévère de Margareth Thatcher en poster sur le mur… Autant dire que je brûle de découvrir ce que l'auteur aura fait de l'actualité politique de la période plus récente qui m'est plus familière.

Un roman à remonter le temps magistralement construit au charme so british : vous l'aurez compris, complètement ma cup of tea !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Une ville : Birmingham.
Les années 70.
L'avant-Thatcher.
Société : lutte ouvrière, grèves, attentats, syndicalisme.
Musique : rock, pop, punk, musique classique.
Un collège élitiste.
Des ados : découverte de la vie, filles, littérature, société, espoirs, rêves, compétitions...
L'écriture de Coe : dialogues, pensées, lettres, articles de journée, journal intime, style différent selon le sujet traité.
Tout cela donne la description passionnante d'une époque et l'histoire psychologique de l'être humain vivant en son sein (adultes et adolescents).
Modernité contre tradition, politique, religion, nostalgie, humour, grincements de dents moins féroces que dans le mémorable "Testament à l'anglaise" mais non moins percutant.
Premier tome d'un diptyque que l'on repose pour se précipiter sur le deuxième tant il est difficile de quitter les personnages, leurs rêves blessés, leur avenir à peine ébauché.
Qu'est devenue cette jeunesse? Comment a évolué cette société?
Le "Cercle fermé" nous en donnera peut-être la réponse.
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Benjamin, Philip, Doug, Richards, fréquentent le prestigieux collège King William de Birmingham. Leurs vies se passent entre les cours, le journal du lycée, leur famille, leurs premiers émois amoureux, la découverte de la sexualité (pas évident à cette époque), la musique, les vacances anglaises sous la pluie, dans une relative insouciance…Mais c'est aussi l'époque où l'usine de Longbridge qui fait vivre la région menace de licencier, où l'Irlande continue son combat, où les jeunes commencent à s'émanciper et veulent vivre une autre vie…Si les concerts et les pubs sont pris d'assaut, le climat politique reste tendu, les grèves sont réprimées violemment et les attentats de l'IRA font des dégâts…

C'est une comédie douce-amère ponctuée de rêves et de déceptions, de drames et de blessures, pour ces jeunes issus de milieux différents, rêvant d'avenirs passionnants, mais déjà pris dans le quotidien de leurs vies familiales, la médiocrité d'un certain conformisme, le déterminisme social, que nous conte Jonathan Coe…Mais tout cela nous est narré avec son humour décapant et très anglais, qui nous dépeint des personnages très humains, une jeunesse parfois impitoyable mais finalement assez libre, dans une Angleterre sous tendue par les tensions des luttes de classe, la lutte de pouvoir entre Travaillistes et Conservateurs, les guerres fratricides entres Anglais, Irlandais et Gallois, et la méfiance pouvant aller jusqu'au racisme envers les populations émigrées des anciennes colonies.

Bref derrière le sérieux, on sourit, derrière le rire, on aborde des sujets graves. On sait déjà que les blessures de la jeunesse laisseront des traces indélébiles sur les adultes dont les vies se dessinent au loin et que nous découvrirons dans le second volume, le Cercle fermé…Ce qui évoque après les rêves et les illusions d'une ouverture au monde et du monde, l'horizon barré de la réalité…. Même si tous sont plutôt du bon côté de la vie… Mais dans ce microcosme, ce cercle fermé, tous les thèmes de l'avenir sont déjà présents et c'est en même temps une époque définitivement révolue qui est évoquée, presque une autre planète où l'on vivait « sans téléphones mobiles, sans magnétoscopes, sans Playstations »… Mais qui portait, en plus que ses germes, d'autres espérances que ce monde pourri qui est le nôtre.
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Bien avant le Brexit....
Bien avant le Coeur de l'Angleterre dernier volet en date de la trilogie, l'on découvrait les personnages qui allaient nous devenir bien familiers.
J'avais adoré le livre à sa sortie, puis je l'ai relu avant le coeur de l'Angleterre parce que j'avais un peu peur d'avoir oublié pas mal de choses...Et j'ai tout autant adoré.
Avec Jonathan Coe je perds un peu mon esprit critique parce que c'est fin, bien écrit, qu'il y un humour subtil, que c'est délicieusement British pour tout dire...
J'en ai relu plusieurs et à chaque fois je suis à nouveau ravi.
Ce portrait de jeunes gens dans l'Angleterre de la fin des Trente Glorieuses, dans ces régions populaires et promises à un avenir difficile nous les rend bien attachants et l'on se dit que si dans 2 ans il y a un nouvel épisode (la chute de Boris Johnson, un Royaume-Uni qui supplierait l'UE de la reprendre à nouveau ?) l'on relira tout cela avec délice...
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C'était une bande de copains qui fréquentaient le même lycée, comme il y en a partout dans le monde. C'était les années 70, Margareth Thatcher n'était pas encore au pouvoir, les syndicats faisaient beaucoup parler d'eux, la musique punk commençait à prendre beaucoup de place... Ils s'appelaient Benjamin, Philip, Lois, Claire, Cicely, James, Sean, Paul... ils étaient jeunes, ils avaient des rêves plein la tête.

Jonathan Coe propose au lecteur de poser son oeil sur la lorgnette et de découvrir une belle fresque historique de l'Angleterre des années 70 à travers la vie de gens ordinaires. C'est criant de vérité, c'est empli de nostalgie mais c'est aussi souvent drôle, parfois triste mais toujours assez optimiste.
Assez vite, on oublie presque qu'on ne connait pas personnellement tous ces ados tant l'auteur est parvenu à poser ses personnages dans un contexte qui nous parle à tous. On est à deux doigts d'imaginer que leurs souvenirs sont les nôtres. Certains personnages sont plus construits que d'autres, certes; et certaines parties de l'intrigue semblent un peu posées là, comme par erreur (principalement la partie consacrée aux vacances danoises) mais dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Le bouquin, malgré ses plus de 500 pages, se lit très vite. Grâce à son approche immersive, mais aussi grâce à l'alternance de styles que l'auteur a introduite. Ce roman mixe allégrement la narration commune, avec des articles de journaux, des pages de journaux intimes, des interviews... Ce procédé permet sans artifice d'alterner les points de vue et d'emprisonner le lecteur dans le récit. Et en apothéose, Jonathan Coe s'est permis de presque terminer son roman avec une seule phrase longue de dizaines de pages; au point qu'il est donc bien impossible de poser le bouquin durant cette dernière partie.
C'est avec plaisir que je vais me procurer le tome suivant qui nous promet de retrouver toute la bande une vingtaine d'années plus tard.
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Ce n'est pas le premier roman de Jonathan Coe que je lis même s'il s'agit souvent de celui qui est cité en premier lorsqu'on évoque son oeuvre.
Premier tome du diptyque dit des enfants de Longbridge qu'il forme avec le cercle fermé, devenu il y deux ou trois ans un triptyque avec le coeur de l'Angleterre, il me semblait indispensable de le lire, moi qui ai beaucoup aimé ce que j'ai pu lire de cet auteur jusqu'à présent.

Autant le dire tout de suite, ce roman n'est pas forcément aisé à première vue. Non pas à cause de l'écriture, qui est fluide et souvent drôle, en tout cas assez caustique, le fameux humour anglais (mais j'y reviendrai un peu plus loin), mais par son sujet qui est une certaine étude sociale de l'Angleterre des années 70 principalement. Il n'est déjà pas toujours facile pour un francophone de comprendre les enjeux économiques et politiques de son propre pays alors qu'il a pu vivre les événements, ou en tout cas les étudier. Alors, comprendre les intérêts sociaux d'un autre pays, qui plus est anglo-saxon, relève parfois du parcours du combattant.

Ce roman parle à la fois des syndicats tout-puissants, des grèves, luttes des classes, guerre anglo-irlandaise et conflit de l'IRA, tout en se concentrant particulièrement sur un groupe d'adolescents, en plein apprentissage de la vie et en lutte avec leur propres cheminements et contradictions, sur trois garçons en priorité, Doug, Philip, et surtout Benjamin, qui essaient de se frayer un chemin dans ce Birmingham industriel, à la fois éloigné et proche de Londres.

Comme je le disais, si la plume et fluide et très agréable (en tout cas, moi, je l'adore), la narration n'est pas toujours par contre des plus faciles à suivre, entre conflits en tout genre, petites histoires anecdotiques, allers-retours entre le présent, le passé et même le futur, et digressions très régulières, le lecteur peut très vite avoir l'impression d'être perdu, voire de s'ennuyer à certains moments où le style est un peu moins dynamique. Vous l'aurez compris, ce ne fut pas le cas pour moi mais, de un, je connaissais déjà cet auteur et j'ai retrouvé dans cet opus tout ce que j'avais aimé dans Testament à l'anglaise (un petit bijou de la littérature britannique contemporaine); de deux, ayant étudié à la fac la civilisation anglaise, je m'y suis retrouvé très facilement. Et j'ai pris mon pied à lire ce roman. En tournant la dernière page, je n'avais qu'une envie, me jeter sur le cercle fermé. Et, il faut bien le dire pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus, Jonathan Coe est un conteur-né, il a le don de narrer des histoires à n'en plus finir mais en sachant toujours retomber sur ses pattes.

En résumé, un livre que j'ai adoré, que je pourrais relire si ma PAL ne dégueulait pas à ce point. Un livre dense, riche et crucial pour celui qui s'intéresse un tant soit peu à l'histoire britannique.

Lu en mars 2022
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Formidable évocation de l'Angleterre des années soixante dix, à travers le portrait de jeunes gens et de leur parents dont les préoccupations sont bien évidemment diamétralement opposées. Jonathan Coe nous donne un livre choral ou la politique, la peur des attentats de l'IRA et les conflits sociaux rythment la vie de ces compatriotes. Coe manie avec talent l'humour (noir parfois) et nous embarque avec un grand plaisir dans cette ballade anglaise. Il confirme qu'il est l'un des grands auteurs anglais. Délicieusement British.
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