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3,44

sur 657 notes
Voici un roman distrayant!
Ce livre permet le retour sur une période incertaine : la Guerre froide.
Mêlant le contre'-espionnage, l'humour, quelques références historiques, Jonathan Coe nous invite au coeur d'une intrigue bien menée, le tout saupoudré de drôlerie et d'Amour...
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Pauvre Thomas qui ne comprend rien au monde dans lequel il va être projeté durant 6 mois, le temps de l'exposition universelle de 58, à Bruxelles. Il laissera femme et bébé dans sa petite ville d'Angleterre et acceptera un poste au sein de l'expo. Pensant à une promotion de sa petite personne, il va bien au contraire se retrouver noyé dans un monde d'individus dans lequel il n'est pas à sa place, et dans une histoire qu'il ne maîtrise pas.
Pauvre "jacques" qui nous ferait presque pitié s'il n'y avait pas le côté burlesque qui donne un tel plaisir à cette lecture somme toute fort agréable !
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1958 : alors que la Belgique lance les invitations pour l'Exposition universelle, à Londres, on s'organise pour y mettre en avant l'identité culturelle du pays. Il y aura donc le Pavillon proprement dit et le Britannia, un pub, élément incontournable du paysage britannique.

Pour Thomas Foley, un jeune employé du ministère de l'Information, l'aventure commence : grâce à une mère belge et à un père patron de pub, il sera chargé de superviser le Britannia. le voilà donc parti pour Bruxelles, abandonnant pour six mois à la banlieue londonienne femme et enfant : une folle aventure commence !

C'est à Bruxelles, au beau milieu de la guerre froide que nous transporte Jonathan Coe : les rencontres s'y font de façon tout à fait inhabituelle à l'époque. Nationalités, idées nouvelles, espions, … s'y emmêlent dans un climat de fête et de légèreté. L'ensemble est joyeux, un brin nostalgique.

Thomas est tiraillé entre sa famille et les amis qu'il se fait à Bruxelles, entre un pays trop traditionnel et le bouillonnement de l'exposition. Un décor qui fait rêver, un peu d'humour, de l'espionnage, un petit air british, une ambiance de fête : en conclusion, un récit drôle et captivant que je dois à Angeselphie que je remercie encore pour ce cadeau personnalisé !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Thomas Foley possède tout ce dont un homme peut rêver. Un poste dans les renseignements britanniques, une petite maison en banlieue, une femme qui l'attend sagement et un enfant qui vient de naître. Alors quand son patron lui propose un poste au Pavillon Britannique lors de l'Exposition Universelle de 1958, il exulte. le poste n'est pas vraiment lié aux renseignements, certes. Il devra tenir le pub anglais implanté à côté du Pavillon. Sans trop se soucier du sort de sa gentille épouse, il s'envole pour Bruxelles, prêt à goûter que rien ne saurait gâcher. Rien ? C'est sans compter sur deux personnages énigmatiques qui se plaisent à suivre Foley partout, à l'interroger de manière plus ou moins musclée sur son appartenance ou non au Parti Communiste, ses orientations sexuelles et autres sujets inappropriés. Et que vient faire là ce journaliste russe un peu trop affilié au Parti ? Et son amour pour sa femme résistera-t-il au charme de la sensuelle Anneke, hôtesse belge aux courbes entêtantes ? Mais sa femme, d'ailleurs, n'est-elle pas un peu trop enchantée par le voisin décidé à prendre soin d'elle ? Bref, ces six mois ne vont pas être de tout repos pour Thomas Foley. Sympathique et naïf, ce jeune homme n'est pas au bout de ses peines.

Pas besoin de rappeler mon affection pour Jonathan Coe, et ce roman ne m'a pas déçue. En pleine guerre froide, il plonge son lecteur dans une parodie de roman d'espionnage. Il décrit parfaitement bien la frénésie de l'Exposition universelle, ce fourmillement de gens de tous pays, cette mêlée des corps et des intérêts politiques. le personnage de Foley est un britannique typique, presque banal, propre sur lui, animé d'idéaux admirables, d'une loyauté louable et d'une ambition débordante. Il est attachant, on a envie de le baffer parfois tellement sa naïveté l'étouffe, mais il est attachant. A côté, sa femme est terriblement effacée, j'aurais aimé la connaître un peu plus, en savoir plus sur elle, car à part faire joli dans le paysage, son utilité est assez restreinte. Mais c'est aussi ce que Jonathan Coe veut montrer, cette femme presque plante verte, là pour décorer sans jamais entraver les ambitions de son mari.

Les autres personnages sont tous plus ou moins caricaturaux, mais c'est ce que l'on attend, lors d'un pastiche de roman d'espionnage. Les russes sont forcément tous du KGB, les Américaines sont superficielles et aguicheuses, les belges sont de braves filles, généreuses et accueillantes, et les anglais boivent de la bière. Impossible de ne pas résister à l'effet comique créé par Wayne et Radford, qui m'ont fait penser à des Dupond/t en goguette. Leurs répliques donnent du sel au roman, c'est délicieux.

Mais malgré les aspects comiques et parodiques, Coe réussit remarquablement bien à alterner les ambiances, passant de la franche rigolade à des réflexions ou des introspections plus mélancoliques, dans la digne lignée de la Pluie avant qu'elle tombe (que vous devriez tous avoir lu, toute demi-mesure gardée). Et l'alternance de ces atmosphères donne de la profondeur au récit, du relief, on sort du cadre de la parodie pure, il y a autre chose en dessous, quand on gratte, quand on va plus loin que les lettres des époux, se délitant les unes après les autres, on peut aussi retrouver une réflexion sur le couple, la fidélité, la trahison,... En bref, c'est un roman plus profond qu'il n'y paraît, tout en portant en lui cette fraîcheur propre à l'écriture de Jonathan Coe, et qui rappelle par son contexte l'Opération Sweet Tooth de Ian McEwan, chroniqué il y a peu !
Lien : http://et-en-plus-elle-lit.c..
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Le dernier roman non encore traduit de Jonathan Coe évoque l'exposition universelle de 1958 qui s'est tenue à Bruxelles.
C'est l'histoire de Thomas Foley, un fonctionnaire anglais, à la vie bien rangée, envoyé en mission pour gérer le pub anglais de l'expo et qui se retrouve au coeur d'une histoire d'espionnage et embarqué dans des histoires d'amour.
Si j'ai lu avec beaucoup de plaisir ce texte, parce que je ne ma lasse pas de lire Coe en anglais, que je ne me lasse pas de sa langue et de son humour, je suis toujours un peu déçue par ses derniers romans et celui-ci ne déroge pas à la règle même si je l'ai nettement préféré au précédent Mr Sim.
Parce que je préfère quand Coe se retourne sur son passé, parce que j'ai aimé cette plongée dans cette période particulière de la guerre froide et parce que Coe sait si bien nous mettre dans une certaine ambiance, ce livre était très prometteur. J'étais d'ailleurs complètement prise dedans, mais la fin n'a pas été à la hauteur, elle arrive de façon trop abrupte et m'est apparue un peu bâclée.
Néanmoins, c'est un livre qui plaira à ceux qui aiment les histoires d'espions, genre James Bond d'ailleurs le livre est bourré de références. On y retrouve aussi évidemment l'humour de Coe, mais aussi (et particulièrement avec la fin) une certaine mélancolie. C'est d'ailleurs ce que je retiens de ce livre, plutôt que l'humour qui parcourt le livre.
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Dans Expo 58, Jonathan Coe poursuit son exploration de la société britannique en mettant en scène Thomas, époux de Sylvia, et jeune père de "Bébé" alias Gill. Fonctionnaire sérieux à la routine bien réglée, Thomas voit son quotidien bouleversé quand on lui confie une mission aux enjeux... comment dire... tactiques ? factices ? Car si Expo 58 se veut une parodie de roman d'espionnage, ce sujet est surtout l'occasion de raconter le rapport de Thomas et de son époque aux femmes, aux hommes, aux histoires de couple voire d'adultère.

Sous couvert d'une histoire d'espionnage et de guerre froide, Jonathan Coe tente surtout de brosser le portrait d'une catégorie de la société britannique de la fin des années cinquante, cette e qui se rêve au-dessus de son niveau réel, dans lesquelles les hommes sont forts et puissants (et pas forcément sympathiques du coup) et les femmes soumises et maternantes (et franchement insipides du coup)... Ou comment se dire que malgré ses défauts, l'époque dans laquelle nous vivons nous offre quand même la possibilité de couples plus libres et plus équilibrés !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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De Jonathan Coe, j'ai déjà lu une flopée de romans ! Pour l'instant, mes préférés restent Testament à l'Anglaise et La Maison du sommeil. Expo 58, quant à lui est loin d'être le plus passionnant. Il est présenté comme une parodie de roman d'espionnage mais j'ai trouvé que cet aspect de l'intrigue était relativement mineur. le coeur du récit, ce sont les relations que Thomas développe à Bruxelles, notamment avec la belle Anneke, et sa remise en cause du modèle familiale dans lequel il vit.

J'ai été assez stupéfaite de voir l'écart de mentalités entre cette époque et la nôtre en termes d'épanouissement personnel : Sylvia, l'épouse de Thomas, se complaît dans l'attente de ce mari toujours trop occupé et dans la tenue de sa maison. Pas vraiment ce qui se fait de plus réjouissant…

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est la description de l'Expo 58, de cette ambiance et de cette effervescence particulières qui semblaient donner l'impression aux participants de vivre sur une autre planète pendant quelques semaines. Habitant moi-même Bruxelles, j'ai apprécié tenter d'imaginer ce qu'était cette Expo 58. Si le but de ce roman était de nous donner envie de remonter le temps pour aller voir cette ville hors du temps, c'est plutôt réussi !
Lien : http://www.maghily.be/2016/1..
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Un plongeon dans l'univers quelque peu surréaliste de la Belgique, en plein coeur de l'exposition universelle, sur fond d'espionnage britannico-américano-russe. Un petit clin d'oeil à Hergé avec les Dupont-Dupond. L'auteur nous livre un moment de détente, beaucoup d'humour, sans jamais se prendre au sérieux. On reste malgré tout un peu sur sa faim ...
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Jolie promenade au coeur de l'exposition universelle de 1958 à Bruxelles que nous offre, ici, Jonathan Coe.
Comme toujours, l'auteur nous livre une écriture fluide, un réel travail de recherche sur le thème abordé et un humour très british (ici, sur le terme de l'espionnage avec, en ligne de fond, la guerre froide de l'époque).
Le lecteur se prend à l'histoire de cet homme qui, le temps de l'Expo, "abandonne" femme et enfant pour assurer sa mission professionnelle. Mission qui se transforme vite en une bouffée d'oxygène pour cet homme que sa vie ne passionne pas vraiment.
Sans spoiler, la fin est sublime de tendresse, de sentiments et transforme le livre en constat d'échec.
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1958 : exposition universelle à Bruxelles. Thomas, jeune papa anglais naïf y est envoyé pour six mois.
Intéressant d'être emmené dans un événement que l'on ne connaît pas où le héros se retrouve dans une espèce d'auberge espagnole avec ce savoureux mélange de nationalités. Roman d'une écriture fluide et agréable, alterné d'humour avec nos deux Dupont et Dupond, malgré l'histoire d'espionnage peu convaincante. Amour, mensonge, trahison, nostalgie, etc. On y trouve beaucoup de sentiments. Et surtout l'auto-dérision anglaise. Sympathique roman.
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