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sur 657 notes
Savoureux et jubilatoire ! Jonathan Coe est en pleine forme et prend visiblement beaucoup de plaisir à plonger son héros au pays des espions. Il en ressort un petit bijou d'humour britannique dont la spécificité est, pour les anglais, de ne pas oublier de se moquer d'eux-mêmes. Et dans "Expo 58", les occasions ne manquent pas.Après maintes discussions, le comité britannique chargé de la participation à l'Exposition Universelle de Bruxelles décide que c'est un pub qui représentera le mieux le caractère national. le Britannia sera donc construit au milieu du pavillon britannique et des zones d'exposition et c'est Thomas Foley, obscur fonctionnaire au ministère de l'Information à Londres qui est missionné par sa hiérarchie pour superviser le fonctionnement de ce pub. Il se résout à laisser sa femme et sa petite fille seules dans leur banlieue londonienne, d'abord à contrecoeur puis, avec un certain enthousiasme lorsque l'opération lui apparaît comme une plage de respiration et d'aventure dans une vie jusque là bien terre à terre. Pour Thomas, c'est une plongée dans un univers cosmopolite qui tient autant de Disneyland que du nid d'espions. Où gravitent des personnages qui semblent sortis des albums de Tintin autant que des livres de Ian Fleming.

Et c'est là que Jonathan Coe est fort. Son héros est attachant par sa fraîcheur et sa naïveté incroyables, tant dans ses relations avec les accortes jeunes femmes qui l'entourent que dans ses réactions face au "briefing" dont il est l'objet par les services secrets britanniques, représentés ici par une paire qui ressemble assez aux "Dupont et Dupont". La correspondance qu'il entretient avec sa femme est à mourir de rire avec des petites bombes cachées derrière chaque mot. Thomas se lie d'amitié avec un journaliste russe, une actrice américaine, une serveuse britannique et des hôtesses belges... Mais sont-ils vraiment ce qu'ils paraissent être ? En pleine course au développement de l'énergie nucléaire, les secrets de l'industrie britannique sont-ils à l'abri ? Petit à petit, la mission de Thomas bascule vers l'univers de ses livres d'espionnage. Il s'identifie au héros de Fleming dont les oeuvres commencent à intéresser le public...
Les rebondissements ne manquent pas, pour le plus grand plaisir du lecteur. Jonathan Coe n'oublie pas la petite touche de mélancolie...
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Jonathan Coe, l'auteur de "Testament à l'anglaise", livre phare de son oeuvre, nous avait habitué à des livres pertinents et impertinents.
Cet "Expo 58" revendique le goût nostalgique d'une ancienne époque où Bruxelles revêtit des atours inhabituels dans une atmosphère que j'aurais aimé connaître.
L'histoire est convenue, comme un exercice amusant au pays des "Dupont-Dupont" et des James Bond au pays des Soviets.
Il y a une jonglerie verbale amusante et bondissante dans la re/création des agents secrets. Ma lecture s'est efforcée de ne rien chercher d'autre hormis le divertissement tant le noeud de l'histoire est léger.
L'atmosphère de l'époque, les lieux, les règlements souvent absurdes de rigidité (époque oblige), les relations homme/femme (1958), sont évoquées (à nous de développer ou d'aller voir les photos d'époque).
Chercher un peu plus loin permet de découvrir que derrière la fiction se trouve une réalité sur laquelle l'auteur a bâti son livre et ce qui semble parfois énorme se révèle vrai . Deux exemples : l'épisode des wc - idée de Gardner, l'architecte du pavillon anglais- et "L'homme du XXIe siècle" article paru et commis par un scientifique russe nous laissent bouche bée.
Défauts britanniques (la nourriture, la tradition...) et surtout croquis d'une époque révolue qui voulait croire, quinze ans après la seconde guerre mondiale, aux rapprochements des peuples notamment par cette première grande exposition internationale où l'humour belge (? dixit Coe) plaça les pavillons américain et soviétique côte à côte...
La légèreté du livre ne serait qu'un nouveau moyen pour Jonathan Coe de raconter une période, une atmosphère, une société, des lieux.
L'envie de voir ou de revoir l'Atomium s'insinue en cours de lecture avec d'autres yeux même si y manqueront les hôtesses, les téléphériques, les différentes langues et ... l'espion malgré lui que fut Thomas, le héros du livre.
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Thomas Foley s'ennuie déjà à mourir dans sa petite vie tranquille. Employé lambda au ministère de l'Information, marié et père d'une petite fille, ses journées se ressemblent et semblent peu l'enthousiasmer.
Lorsque ses supérieurs lui proposent de s'envoler pour la Belgique pour une durée de six mois, Thomas accepte avec empressement.
Son rôle sera de superviser le Britannia, pub factice crée dans le cadre de l'Exposition universelle de Bruxelles.
Nous sommes en 1958 et cette exposition est l'occasion pour toutes les nations invitées de faire leur publicité, de nouer des relations éphémères et d'espionner au passage la concurrence.
En plein développement du nucléaire, chacun surveille son voisin...

Bilan mitigé pour ce roman. J'ai beaucoup apprécié le cadre: les années 50, l'Exposition universelle, l'Atomium (très familier en tant que Bruxelloise :p), les différents stands crées par les nations invitées, ...
Par contre, l'aspect roman d'espionnage m'a moins accroché. Peut-être parce que Thomas n'a pas le charisme ni le talent d'un espion. Il se laisse gouverné par son arrogance et son besoin d'être distingué.
Thomas ne comprend pas vraiment dans quel univers il a atterri, qui sont réellement les personnes qui gravitent autour de lui, ...
Certaines parties de l'histoire me paraissaient trop évidentes, sans surprise (le triangle Emily-Chersky et Thomas), d'autres trop tirées par les cheveux (les deux agents Wayne et Radford trop caricaturaux, le kidnapping, ...).

Je n'ai pas ressenti de sympathie pour le personnage principal ce qui n'a pas dû aider. Thomas est égocentrique, lâche, arrogant, ...
Et son histoire le prouva. La fin du roman est d'ailleurs assez amère.

Un roman qui m'a plu par son contexte, son cadre historique, ... mais l'histoire n'a pas réussi à me convaincre que ce soit par manque d'empathie envers Thomas ou par manque d'intérêt envers le côté roman d'espionnage.
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"Expo 58", signé Jonathan COE. Je l'aperçois en librairie, je suis accroché par le titre. Aussitôt, je suis l'enfant qui, à six ans, visite l'expo, ne comprend pas trop la symbolique de l'Atomium, est impressionné, tout de même, en passant sous la flèche du Génie Civil, trouve comique la manière dont est coloriée le Pavillon japonais, découvre le téléphérique qui surplombe la fabrication du chocolat Victoria, déambule dans le pavillon du Congo et vois des 'nègres' pour la première fois de sa vie, a peur dans le vivarium des serpents, est cerné et panique au coeur de l'attaque de la diligence par les indiens du cinéma circulaire panoramique. Heureusement, en fin de journée, l'enfant déguste une glace, dite américaine, soft ice avant de s'endormir, épuisé, sur la banquette du petit train qui lui fait faire un dernier tour de cette Expo qu'il n'oubliera jamais.
50 ans plus tard,je revisiterai l'Atomium et m'intéresserai à sa construction, prouesse technologique autant que condensé de tous les manquements de sécurité imaginables pour les travailleurs, des anonymes, à qui on doit ce chantier titanesque pour l'époque! Atomium rime donc pour moi avec nostalgie de l'enfance et prise de conscience de l'adulte. A plus de 60 printemps, je me saisis du livre, l'ouvre et le lis quasi d'une traite.

La première partie me rappelle une kyrielle de bons souvenirs, l'humour que nous nommons: 'Britannique' y est présent et l'apologie du surréalisme de 'ces belges emmerdeurs' mais 'bons vivants' est de mon goût. Je suis le rythme d'écriture de Jonathan COE avec plaisir, sans me presser. Je n'ai pas besoin d'entrer dans le vif du sujet avant d'avoir fait le tour de mes souvenirs... A mi-livre, cependant, l'histoire décolle. Parodie burlesque des romans d'espionnage, rappel des prosélytismes idéologiques de l'époque - côté Est comme Ouest - tout aussi décalés de la réalité, l'auteur nous livre un récit d'espionnage couleur 'guerre froide' qui n'est, en fait, qu'une réflexion sur nos ratés personnels, notre incapacité de passer de nos rêves d'une société de progrès aux projets qui lui donneraient de vivre. C'est une histoire triste, c'est celle de l'homme de 1958 ... c'est aussi la nôtre, l'homme du début du 21 ème siècle!

Mais c'est 'gentiment raconté'... Expo 58, un livre à tiroirs: souvenirs; humour décalé et surréalisme; interrogation sur l'homme, sur la difficulté à rester fidèle aux valeurs existentielles et sur l'incroyable naïveté de l'homme face aux mécanismes de manipulation des individus par l'Etat pour asseoir une illusoire suprématie sur les autres pays tout en professant une ouverture au Monde!

Une fois de plus, un livre qu'on peut ne lire que pour l'histoire (sans grand enthousiasme, alors) ou qu'on peut décoder en termes de réflexion et d'interrogation sur ce qui nous pousse vers
'l'Universel', coincés, bien souvent, dans nos nationalismes peu porteurs d'à-venir utile pour le futur de nos enfants.
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Thomas Foley, fonctionnaire de trente-deux ans, marié et jeune papa, s'ennuie dans son bureau de Londres, quand on lui propose (impose ?) une mission de six mois à Bruxelles, dans le cadre de l'Exposition Universelle de 1958. En pleine guerre froide et en pleine course à l'armement nucléaire, Thomas va côtoyer des personnages de tous pays, ce qui l'emmènera dans des aventures totalement inattendues pour cet homme rangé et sans histoire.

Difficile de donner un avis sur ce roman. Est-ce un roman d'espionnage ? Alors, bien que non spécialiste du genre, je pense que l'intrigue est bien trop légère et que l'histoire est trop lente. Est-ce une farce ? Oui, j'avoue j'ai souri vers le milieu du livre, lorsque le héros tient la preuve de l'infidélité de son épouse. Mais cette trouvaille justifie-t-elle tout un roman ? Je me demande parfois ce qui amène un écrivain à écrire tel ou tel roman … Monsieur Coe aurait-il, lui aussi, fait des découvertes étonnantes au fond de son lit ??? Ou s'agit-il d'un portrait de vie ? L'histoire somme toute banale de ce quidam qui ratera l'occasion de prendre sa vie en main, pour retrouver son petit confort douillet. Et au final, sous un air léger, c'est une grande tristesse qui se dégage de ce roman …

Certains passages sont, selon moi, inutiles et d'autres un peu longuet. Néanmoins l'écriture est simple et limpide. Pas de phrases tarabiscotées, pas de longues descriptions, pas de sentimentalisme, et ce style épuré et direct est très efficace. Personnellement j'aurais aimé une touche de poésie ici et là, un peu de fantaisie. Je n'ai pas non plus retrouvé l'ambiance de ces années d'après-guerre, celle qu'on retrouve entre autre dans les films de Tati …

Pas réellement convaincue, mais ma porte n'est pas fermée et je ne dis pas que je n'essaierai pas un autre roman de cet auteur. Des suggestions ????

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C'est grâce à la lecture faite par Hippolyte et Ana Girardot que j'ai eu envie de me plonger plus avant dans les aventures de Thomas Foley lors de l'exposition universelle de 1958.

Envoyé par ses supérieurs pour surveiller le pavillon britannique et son attraction phare, le Britannia, un pub typiquement anglais. Au cours des six mois qu'il va passer là-bas, il va aller de surprises en surprises et il se pourrait bien que cette Expo lui fasse changer d'avis sur certains de ses points de vue.

Avec un flegme tout britannique, Jonathan COe nous offre une parodie de romans d'espionnage. On verrait très bien les Monty Python et Hugh Laurie dans une adaptation cinématographique : tantôt grinçant, tantôt pince-sans-rire, l'auteur dépeint la société européenne et mondiale de l'époque et notamment les relations entre les Etats Unis et l'URSS qui ne sont pas des plus cordiales.

Le personnage de Thomas est aux antipodes de James Bond, il n'a rien d'un espion mais ses supérieurs ont des projets très précis pour lui d'où certaines scènes décalées particulièrement cocasses.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui bien que ne m'ayant pas fait rire aux éclats, j'ai tout de même ri à certaines situations particulièrement bien décrites.
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Jonathan Coe a eu la bonne idée de nous faire revivre l'Exposition Universelle de Bruxelles, la première après la seconde guerre mondiale, où la volonté de faire cohabiter les nations en pleine guerre froide reflétait l'optimisme belge pour la paix dans le monde.

Thomas Foley, 32 ans, bel Anglais coincé entre sa femme et bébé, sa maison de banlieue et son travail ennuyeux au ministère de l'Information, est choisi pour travailler à l'Expo. Il devra surveiller la bonne marche du pub britannique, le Britannia. Un faux pub bien sûr, comme tout le reste de l'exposition, du carton-pâte destiné à présenter la meilleure image possible de chaque pays. Les Belges ont eu l'heureuse (???) idée d'installer côte à côte les pavillons russe et américain. Très vite on se rend compte que tout le monde espionne tout le monde dans cet univers factice, ce microcosme fermé sur lui-même.

Thomas laisse donc femme et bébé dans la banlieue et découvre avec excitation les personnages qui vont pimenter son séjour : Annecke la ravissante hôtesse belge, Emily, la belle actrice américaine vantant les aspirateurs et l'american way of life, le beau journaliste russe Chersky, le charmant Tony qui partage le bungalow de Thomas et s'occupe de la machine Zeta qui intéresse fort les Russes… Vous l'aurez compris on se trouve dans un univers où tout le monde est beau et menteur comme dans un James Bond. Thomas lit d'ailleurs Bons baisers de Russie…

Seulement la dérision l'emporte sur l'aventure. Thomas n'a rien d'un espion, c'est plutôt le pantin naïf qui ne comprend rien à rien, navigant entre excitation et sentiment de culpabilité à l'idée qu'il pourrait tromper sa femme. Si le journaliste est en fait un colonel des services de renseignements russes et la ravissante manipulatrice d'aspirateur une dangereuse espionne américaine, il y a aussi les Dupont et Dupont du service de renseignement anglais.

L'échange de lettres entre Thomas et sa femme Sylvia ne manque pas de saveur, Thomas se félicitant que le voisin soit un peu trop présent auprès de la femme seule, la femme au foyer admirant son mari qui approche tant de ravissantes créatures. Humour anglais, on aime ou pas, moi j'aime.

Ce roman aurait pu être un chef d'oeuvre d'humour anglais. Il en prend le chemin puis ça dérape, ça patine, ça fait du sur-place. Est-ce parce que Jonathan Coe peine à rendre vraiment ce microcosme de l'Exposition universelle ? Cela fait un peu vide, notre héros se déplaçant fort peu à part une promenade à bicyclette et un passage délirant où il est enlevé dans une Coccinelle par un espion maladroit. Cela manque de brio et de vitesse malgré des éléments intéressants, un peu comme une pièce de Courteline où les portes ne claqueraient pas toutes les trois minutes, si vous voyez ce que je veux dire.

Il y a aussi cette mélancolie qui perturbe la légèreté du propos : la mère de Thomas lui demande de prendre une photo du champ de boutons d'or à côté de la ferme de ses parents, ferme détruite et famille massacrée par les Allemands pendant la guerre, une photo pour conserver une image de ce passé. Mais la photo ne lui convient pas, ce n'est pas le bon pré… le thème de la photo revient plus tard, avec la photo d'Annecke prise par les services de renseignement pour faire pression sur Thomas. Il a succombé au charme de la belle hôtesse mais il est revenu auprès de sa femme. La fin du roman est poignante de nostalgie : le sentiment de n'avoir pas fait le bon choix, d'avoir raté sa vie, de considérer que le seul moment où le héros a vécu c'est pendant cette Expo 58. Cette tristesse poisseuse de la fin du livre étonne, déstabilise ; plus d'humour, seulement les regrets d'un vieil homme seul survivant de toute cette histoire avec l'amie d'Annecke, Clara.

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Thomas Foley, modeste fonctionnaire de l'Office Central d'Information à Londres, se voit choisi par ses supérieurs pour une mission de six mois à l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958. Il quitte donc sa jeune épouse, son bébé et son pavillon de banlieue pour aller superviser le pub emblématique de l'identité anglaise, le Britannia.

Parodie de roman d'espionnage et de film à la Hitchcock, sur fond de Guerre froide, le roman est une peinture des années 50, entre tradition et modernité, et une comédie historique très documentée sur cette grande foire joyeuse et exubérante que fut, apparemment, l'Expo 58 de Bruxelles.

Parmi les personnages tous plus caricaturaux ( volontairement) les uns que les autres, le jeune Foley traîne sa naïveté et ses interrogations, bien dans la lignée des autres héros de Jonathan Coe : faible, indécis, s'interrogeant au soir de sa vie sur ses hésitations et ses renoncements…

Pas le meilleur roman de Coe pour moi, mais ça se lit bien quand même et donne envie d'aller voir des images de cet événement qui a marqué Bruxelles en 1958.
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Une belle lecture découverte de la plume de cet auteur britannique ( j'ai un faible pour la littérature britannique). L'histoire est originale, un humble employé dont le travail consiste à rédiger des brochures de prévention se retrouve expédié à Bruxelles pour y superviser un élément capital du pavillon britannique de l'exposition universelle de 1958, un pub. Cette vie trépidante loin de la routine domestique s'accompagne de rencontres hautes en couleurs, d'intrigues et de sentiments le tout sur fond de guerre froide. le mélange est très réussi et si l'humour est un ingrédient clé de cette histoire il souligne aussi la force et la nostalgie qui se dégage du roman.
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Jonathan Coe, je l'adore !!! Pour son univers doux-dingue depuis "Testament à l'anglaise", "Les nains de la mort", "Bienvenue au club" et "La pluie avant qu'elle ne tombe" (rien que les titres sont des poèmes à la Prévert), je lis tous ses romans avec frénésie. Il met de l'arsenic dans le thé et des piments dans les scones , c'est dire ...
Son dernier livre ne fait pas exception. Nous suivons un type ordinaire d'un organisme de sa royale majesté, qui au milieu d'une vie banale (femme, 1er enfant, maison en banlieue et pub après le travail), se trouve parachuté dans le cadre de son boulot, à Bruxelles lors de l'exposition de 1958. A partir de là, tout va partir en vrille : son couple (il tombe amoureux d'une hôtesse), son boulot (de fonctionnaire, il devient un espèce d'espion toujours au service de sa majesté, mais sans le "martini au shaker, pas remué à la cuillère" de James B.). Sous la surveillance d'autres espions type Dupond/Dupont (l'un dit une phrase, l'autre la paraphrase, un très joli couple), il va dévoiler un espion russe, réaliser que son mariage est over et que les belges (surtout les belles blondes) sont formidables. Un roman à mi-chemin entre l'espionnage, la réflexion métaphysique, l'histoire et Tintin (pour les Dupond, Tournesol et les soviets) ... et l'envie de revoir l'atomium.
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