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sur 653 notes
Expo 58, ou comment la guerre froide s'invite à l'Exposition belge.

Première exposition universelle depuis la guerre, cette réunion internationale fut le reflet de la période de prospérité et de paix d'une Europe ressuscitée. Progrès techniques, découvertes scientifiques, consommation, confort moderne: le moral des Trente Glorieuses était au plus haut.

Petit fonctionnaire de sa Majesté à la vie familiale monotone, Thomas Foley est désigné pour superviser le pavillon anglais, ou plus exactement le pub associé, emblématique de l'art de vivre britannique. Période excitante et remise en question pour le sérieux Thomas, dans cet univers international de rencontres et tentations amoureuses.

"Cette mission si toutefois vous l'acceptez, sera de superviser le débit de boissons, de cadrer le gérant, grand amateur de ale, et de faire rayonner nos traditions dans un décor résolument moderne".
Mission impossible?
Dans les faits, Thomas va se retrouver pris dans la toile d'araignée des services secrets américains, anglais et soviétiques, en compétition dans ce Barnum d'un nouveau genre.

Ce livre aurait pu être "Tintin chez les belges". J'ai eu comme un flash en lisant les dialogues mêlés de deux Dupont/Dupond, barbouzes anglais interchangeables et décalés.
La trame s'apparenterait bien à une des aventures du héros d'Hergé, avec en toile de fond le site insolite de l'exposition de 1958, les décors futuristes, toute cette modernité typique des années 50 et qui se prêterait si bien à la bande dessinée.

Humour bristish, situations cocasses traitées avec le plus grand sérieux, légèreté du ton, fantaisie des personnages et sérieuse documentation du décor de l'exposition, ce livre a bien des atouts pour offrir du plaisir au lecteur.
Je conseille la recherche de quelques images de pavillons sur Internet, l'immersion y gagne en crédibilité. Et on pourrait presque imaginer quelques espions en imperméables et trilbies...

Un petit tour par là: http://www.ina.fr/video/AFE04002077

J'ai visité l'Atomium bruxellois petite fille ( une quinzaine d'années après l'exposition).
J'en ai encore des photos jaunies et m'en reste le souvenir d'un décor fantastique de conquête spaciale. Ca faisait réver...


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My goodness, que la vie de Thomas Foley est morne ! Qu'elle est prévisible, cette existence étriquée de fonctionnaire anonyme du Ministère de l'Information de sa Très Gracieuse Majesté ! Métro-boulot-dodo, à peine trente ans, marié et un enfant en bas-âge, et on se demande déjà si on a fait le(s) bon(s) choix ? Ce train-train quotidien, qui plus est dans la grisaille londonienne, est-ce là le rêve d'une vie ?
Heureusement, nous sommes en 1958, et un rayon de lumière s'apprête à percer la chape de brume qui pèse sur le trench-coat de Thomas. 1958, c'est l'Expo Universelle de Bruxelles et son Atomium flambant neuf, ses neuf (aussi) sphères qui brillent au soleil (oui oui il y a du soleil en Belgique), la « Belgique joyeuse » qui blinque (comprenne qui pourra) tout feu tout flamme pour accueillir les visiteurs du monde entier et être au centre de l'univers pendant six mois. Thomas se voit confier (et accepte avec enthousiasme) une mission apparemment anodine : veiller, pendant les six mois de l'événement et pour le compte de son gouvernement, au bon fonctionnement d'un pub tout ce qu'il y a de plus british, construit à côté du Pavillon britannique de l'Exposition. Anodine, vous avez dit anodine ? Voire. Si 1958, c'est l'optimisme de l'après-guerre, le progrès technique au service de la paix dans le monde, c'est aussi la méfiance, la guerre froide, USA vs URSS, et le progrès technique au service de l'armement nucléaire. Donc Bruxelles est (aussi/déjà) un nid d'espions, où Thomas n'aura pas la vie aussi tranquille qu'il l'imaginait. Sans compter les charmantes hôtesses d'accueil de l'Expo qui offrent quelques sympathiques compensations à notre 007 malgré lui.
Car bien entendu, ceci n'est pas un vrai roman d'espionnage. Si Jonathan Coe était le nouveau John le Carré, ça se saurait, non ? Bref, ce roman tient plutôt de la parodie, avec espions de pacotille, qui font furieusement penser aux Dupont-Dupond, en plus inquiétants quand même, esbroufe, poudre aux yeux et manipulations à tire-larigot, doubles jeux, chantages, menaces et disparitions, le tout enrobé d'un humour anglais malheureusement pas toujours très incisif. Malgré les rebondissements, tout cela manque de souffle, se traîne un peu et n'est pas réellement captivant. Trop de choses inabouties ou bâclées, qui tournent court ou sont prévisibles. L'auteur tire le portrait d'une époque et d'un pays, l'Angleterre des années 50, tiraillée entre tradition et modernité, et il rend bien l'atmosphère de la période (enfin je crois, je n'y étais pas), mais en dehors de cela, j'ai trouvé ce roman un brin candide, trop nostalgique, et surtout dépourvu de la verve et/ou de l'ambition habituelles de J. Coe. Et, pour la popote belgo-belge, il me semble que dans ce roman la Belgique a été un peu trop réduite à sa moitié néerlandophone. A lire la page des remerciements, ceci expliquera peut-être cela.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Londres, 1958. Thomas Foley, jeune père de famille, fonctionnaire au ministère de l'Information, habite avec sa femme et sa fille qui vient de naître, dans la banlieue de Londres. Son quotidien est répétitif et sans surprise. On lui propose de participer à l'exposition universelle, qui doit se tenir à Bruxelles, en 1958, en pleine guerre froide, pour, officiellement, y superviser la construction et la gestion d'un pub censé incarner la culture de son pays et qui fera le lien entre les deux pavillons anglais. le jeune Foley est séduit par cette proposition et saisit l'occasion de sortir de son quotidien pendant six mois et de vivre une aventure nouvelle et captivante.

Avec beaucoup d'humour et une ironie subtile, Jonathan Coe dresse le portrait d'une Angleterre des années 50, tiraillée entre modernité et tradition, et embarque le lecteur dans une histoire à rebondissements pleine de stéréotypes nationaux sous la forme d'une parodie légère de roman d'espionnage. Foley ne comprend pas qu'il est plongé dans une affaire d'espionnage où il est constamment manipulé. "Qu'aurait fait James Bond dans de telles circonstances ?", s'interroge-t-il, peu préparé aux péripéties d'une aventure qui ressemble de plus en plus à un roman d'espionnage.

Jonathan Coe offre une parodie amusante de roman d'espionnage et dresse le portrait d'un monde disparu en tournant en dérision les différents codes des années 50, durant la guerre froide, une époque où les hommes lisaient le journal pendant que leur femme repassait.
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Toujours à juste distance de son sujet et avec son flegme et son humour british habituels, Jonathan Coe dresse le portrait sensible et complexe d'un homme banal à qui s'offre la possibilité d'échapper à la normalité banlieusarde dans laquelle il vit. Il va plonger dans des péripéties, trahisons et mensonges et vivre une sorte de rêverie éveillée le temps de L'Expo 58.

C'est à travers une lorgnette originale et passionnante que l'auteur regarde évoluer son personnage dans les coulisses de cet événement grandiose. Il y a toujours le thème des regrets, des mensonges, de ne pas véritablement assumer la vie que l'on a choisie. Il excelle à dire l'ambivalence voire l'ambigüité de nos actes.
L'intrigue, même si simplement construite, nous fait traverser les grands thèmes de la fin des années 50 tels la menace de la guerre nucléaire, les stigmates de la Seconde guerre. Sur fond d'espionnage, Jonathan Coe nous plonge dans le tourbillon du personnage, pris entre devoir, passion et remords, amour et haine, ainsi que dans la complexité de son histoire familiale.

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Londres, 1958. Thomas Foley dispose d'une certaine ancienneté au ministère de l'Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l'Exposition universelle de Bruxelles.
« Thomas était peu porté au bavardage. C'était son trait distinctif. Il travaillait au Bureau central de l'information, situé sur Baker Street »
Thomas va superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d'un pub censé incarner la culture de son pays. le Pub s'appellera le Britannia (Et on y appliquera des règles strictes, la réputée Rule Britannia)
« (…) un autre point ralliait tous les suffrages : ces visiteurs, il faudrait les nourrir et les désaltérer et, puisqu'il en était ainsi, quoi de mieux qu'un pub pour exprimer le caractère national ? Ce qu'il fallait c'était en construire un à proximité du Pavillon. Pour faire bonne figure, et lever toute ambiguïté, on l'appellerait le Britannia. »
Il apprend avec stupéfaction les raisons du choix de sa candidature
« - Moi, Monsieur ? Mais...
- Mais quoi ? Votre père a tenu un pub pendant vingt ans, non ? Vous avez eu tout loisir de vous initier un peu au métier.
- Oui, mais...
- Et votre mère est d'origine belge, pour l'amour du ciel ! Vous avez du sang belge dans les veines. Ce sera une seconde patrie pour vous. »
Le pavillon britannique va présenter une maquette de la machine ZETA, fierté du gouvernement :
« - A quoi sert-elle ? Disons pour faire simple que c'est un énorme four. Ils veulent monter à cent millions de degrés Celsius.
Thomas émit un sifflement discret. Douce chaleur quand même !
- Oui. Mais pour l'instant, ils ne sont arrivés qu'à trois millions.
- Déjà pas mal. Ça suffit pour carboniser le rosbif.
- Certes ! Mais l'objectif final est tout de même plus ambitieux. Parce que, à des températures pareilles, vois-tu, les neutrons commencent à exploser. C'est la fusion nucléaire, en d'autres termes, le Saint Graal des chercheurs. Les problèmes d'énergie du genre humain seraient résolus d'un seul coup. »
La guerre froide n'est pas loin, Thomas Foley rencontre Andreï Chersky, un journaliste Russe du journal Spoutnik qui semble connaitre le BCI et le sollicite :
« (...) j'apprécierais beaucoup vos conseils. Votre employeur est le BCI (...) c'est un organisme que nous admirons beaucoup chez nous en Russie ».
Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension, ni l'humour, ne retombent. Sous la forme d'une parodie de roman d'espionnage, il médite sur le sens de nos existences et brosse le portrait d'un monde disparu, l'Angleterre des années 1950.
Certains dialogues entre les protagonistes de l'action attestent d'une croyance qui avait la peau dure dans les années 1950 et contre laquelle il faut encore se battre dans la plupart des pays européens. « Selon une étude récente, il pourrait bien y avoir corrélation entre la consommation de tabac et le cancer du poumon (...)
- Curieux, s'étonna Swaine. Je me sens toujours en meilleure forme quand j'ai grillé une sèche ou deux ? »
La relation à l'autre dans l'Europe coloniale des années 1950 est également présente dans le roman
Sur le site de la Belgique, un espace est réservé au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, il comprend un jardin tropical dans lequel un village indigène a été construit. Anneke, sa collègue belge, apprend à Thomas que les occupants de ce village ont quitté l'exposition avant sa fin en raison du comportement irrespectueux des visiteurs.
Au cours de son séjour sur le site de l'Expo 58, Thomas Foley se trouve impliqué, malgré lui, dans une affaire étrange, dont je ne vous livrerai pas les détails et qui constitue le point d'orgue du roman et le relance avant le final et la chute inattendue.
Ah le KGB…Nostalgie
NB : on retrouve Thomas Foley dans le royaume désuni dernier roman de Coe.

Si vous avez appécié ce roman, jouez à mon quiz
https://www.babelio.com/quiz/17472/Expo-58

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L'Europe, l'Europe, le Monde, le Monde : En 1958, la Belgique a la formidable (mais également naïve & utopique..) idée de convier le monde entier à participer à une nouvelle foire mondiale : l'Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles. Ce sera le premier évènement de cette nature depuis la seconde guerre mondiale.

Etablir un bilan du monde moderne. 1958, en route pour la future société des loisirs. En pleine guerre froide construire le pavillon Américain à côté du pavillon Soviétique semble être la meilleure blague Belge de l'année.

Thomas, jeune fonctionnaire zélé de sa gracieuse Majesté laisse à Londres femme et enfant pour prendre en charge la logistique du pavillon Britannique durant les six mois que dure l'exposition.

Bruxelles, porte ouverte à toutes les aventures, à tous les possibles, le bonheur est dans la modernité c'est sûr. Mais Bruxelles, expo 58, c'est aussi un nid d'espions et Thomas, comme Alice de Lewis Carroll, va traverser le miroir, le monde de 1958 n'est pas le pays des merveilles, tout peut s'arrêter du jour au lendemain, c'est ça l'ennui avec le bonheur.

Cela ne pourrait être qu'un chouette roman d'espionnage, habilement construit avec son lot de personnages, séduisants, énigmatiques, décalés ou frapadingues manipulant notre héros idéaliste, mais n'oublions pas que c'est Jonathan Coe qui est aux commandes. On reconnait un bon romancier lorsqu'au bout de trois pages on ne peut plus lâcher le livre, on reconnait un grand romancier lorsque l'on termine sa lecture la gorge serrée et que l'émotion perdure.

Sur la base d'une bonne comédie historique très documentée, ce sacré écrivain réussi à intégrer tout ce qui fait depuis longtemps le charme de son univers : les choix d'une vie, les mensonges, les renoncements, le couple, le temps qui passe ; une profonde légèreté imprègne tout le récit. « Expo 58 » un livre drôle, subtil, mélancolique, and so so British.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un héros trentenaire séduisant, Thomas Foley, aux faux airs de Gary Cooper ou Dirk Bogarde, mène une vie bien monotone dans la banlieue de Londres, avec sa femme et son bébé.
Jusqu'au jour où son employeur, le BCI, Bureau Central d'Information, l'envoie à Bruxelles pour superviser la gestion du Britannia, immense pub chargé d'incarner la culture britannique à l'Exposition universelle de 1958.
Il va devoir du jour au lendemain laisser femme et enfant et mener une vie "belge" pendant six mois.
Epreuve difficile pour son couple, d'autant plus qu'il sera assisté d'une charmante hôtesse belge, Anneke.
Il va vite se faire des nouveaux amis qui ne seront finalement pas si "amis" que cela, entre le scientifique Tony, qui ne cache pas ses idées "progressistes", entre une jeune actrice américaine qui est en fait un agent de la CIA, et un journaliste russe aussi beau qu'inquiétant.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire un récit passionnant, sur fond d'espionnage dans un contexte de guerre froide.
Espionnage, faux semblants, humour britannique... ainsi qu'un portrait décapant de la société de l'époque.
On rit souvent, au récit des "incidents" qui se cumulent, entre un congrès des opticiens qui tourne au massacre suite à la collision d'un opticien contre une maquette d'avion, entre un congrès de dentistes qui finit plus tôt que prévu, un des membres ayant eu une dent cassée en mangeant un des pâtés de l'Exposition..; et le pavillon du Congo qui sera vite déserté, les ressortissants étant outrés par l'accueil qui leur est fait par les Européens.
Le comique et le tragique se mêlent.
Un régal ce livre qui se lit d'une traite...
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Thomas, chargé par le Foreign Office d'aménager et d'organiser le Britania, immense pub représentant l'esprit Anglais sur l'Exposition Universelle de Bruxelles, en pleine guerre froide, va se trouver propulsé dans l'ambiance démoniaque de l'espionnage Est-Ouest.
Porté par le tumulte de l'espionnite en pleine action, Thomas sera perdu dans un monde où il ne comprend strictement rien.
Ce qui nous donne à lire une comédie burlesque typiquement British.
Un régal !
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Après avoir apprécié le roman précédent de Jonathan Coe " La vie très privée de Mr Sim"' C'est tout naturellement que son livre "expo 58" s'est retrouvé dans ma liste de lectures. Qu'elle n'a pas été ma déception lorsque j'ai abordé ce roman. C'est si naïvement British que l'histoire frise le ridicule tant les personnages sont grotesques. Une pseudo histoire d'espionnage tente de donner un sens à ce roman décevant et sans grand intérêt. On y suis avec ennui les tribulations d'un petit fonctionnaire de la BCI qui, plongé dans la folie de l'exposition universelle de Bruxelles, subit sans beaucoup plus de conviction qu'un mouton au salon de l'agriculture, les prémices d'une guerre froide qui le dépasse.
En résumé, une grosse déception.
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Ce livre effectue une transition assez drôle entre le mois Belge et mes lectures anglo-saxonne, puisque le héros est envoyé en Belgique, pour l'exposition universelle de 1958.
Thomas a été choisi parce que sa mère est d'origine belge. Las ! Il ne parle pas vraiment le flamand, et n'a que peu de liens avec ce pays. Il connaît à peine l'histoire de sa mère (et nous découvrirons au cours du récit, pourquoi celle-ci n'a pu partager ce passé tragique avec son fils). Il est marié, père d'un bébé fille, dont il ne s'occupe pas vraiment, comme les pères des années 50. Il n'a donc pas de scrupules à laisser sa femme et sa fille six mois (il ne peut quand même pas les emmener !) et accomplir sa mission.
Et quelle mission ! Non pas servir au pub Britannia, mais espionner (ou presque). Ah, l'on est loin des romans de Ian Fleming, tant décriés par les charmants duettistes de l'espionnage, qui le surveilleront et le manipuleront. Oh, juste un peu : on est entre gentlemen anglais, et le but est tout de même de gêner l'ennemi.
Pas besoin de le chercher très loin : en cette belle année 1958, il s'agit bien sûr de l'Union Soviétique. Andrey Chersky, journaliste que Thomas trouve sympathique (et moi très curieux) est particulièrement doué pour poser les questions tendancieuses,tandis que de charmantes jeunes femmes sont là, exactement au bon moment pour relancer ou détourner la conversation.
Certains moment furent très drôles, comme la série de malencontreuses catastrophes qui ont jalonné les six mois de l'exposition. D'autres furent tragiques - et la naïveté de Thomas en prit un coup. Jonathan Coe n'abandonne pas son personnage, il le suit jusqu'à son 84e anniversaire - faisant ainsi le point sur ce que sont devenus les autres protagonistes de cette joyeuses exposition.
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