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3,8

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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vaut pour les tomes 1 & 2 VF, vils découpages mercantiles à la française du tome 1 VO…


Dès les premières lignes, on sent une prose qui mine de rien est de qualité. Sans effet de style très voyant, on nous livre le parfait trait d'union entre Robin Hobb et GRR Martin : on n'en n'atteint peut-être pas toutes les qualités, mais on n'en retrouve pas tous les défauts non plus (le sentimentalisme verbeux de "L'Assassin Royal" et l'arbre de Pythagore des POVs qui ne mène nulle part du "TdF").

Nous suivons donc les heurs et les malheurs du jeune Tavis, de l'assassin Cadel et du magicien Grinsa, et derrière le grand complot Qirsi, on devine assez facilement la légende urbaine du Protocole des Sages de Sion. du coup tout prend sens : à travers l'opposition Eandi / Qirsi, l'auteur traite avec grande finesse des rapports entre Goys et Juifs en abordant des thèmes tels qu'intégration, exclusion, domination, exploitation, racisme, communautarisme, métissage… On est là à des années lumières des partis pris balourds d'un Dan Simmons par exemple.
J'aime bien, c'est plaisant sans être original. Je me suis donc lancé dans la suite sans véritable attente.

Mais C'est dommage qu'on doive suivre 30 pages de prologue, 50 pages d'introduction et une mise en place assez longue qui respecte les règles de la fantasy initiatique version soap nobiliaire. On pourrait se laisser bercer par la faux rythme car c'est initialement assez linéaire et les comploteurs font un peu ce qu'ils veulent tellement les maisons nobles sont imbues d'elles mêmes (voire connes comme leurs pieds). Mais le premier twist dynamite tout cela, redistribue les cartes (un personnage ayant vraiment bien caché son jeu) et lance véritablement ce premier tome du cycle qui se termine par le bon vieil assaut d'un château.
Passé ce stade, cela se lit bien : les personnages se dévoilent et les pages défilent très vite. Il faut sans doute remercier le travail de la traductrice Sophie Troubac : un grand merci à elle !
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Un peu laborieux mais intéressant.
Un premier tome qui pose les jalons, expliquant une partie des us et coutumes, des conflits, de la politique d'un pays divisé en 7 royaumes, gouverné par des humains (eandis) conseillés par des magiciens (qirsi). Une conspiration couve, les Quirsi tentent de détroner les Eandis et de ce conflit, les autres tomes vont découler, lentement mais sûrement.
Pour le moment se détachent quelques personnages principaux et en particulier Tavis de Curgh et Grinsa Jal Arriet. Principalement cantonné dans le royaume d'Eibithar, nous découvrons également celui d'Aneira dans ce premier tome.

CHALLENGE ABC 2015-2016 : lettre C
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Les différentes critiques que j'ai lu au sujet de ce livre ont fini de me convaincre de me le procurer.
D'emblée, il semble que l'on ait à faire à un roman de fantasy initiatique. Il commence comme tel puis lorgne très vite vers autre chose. Un nombre conséquent de personnages entrent en jeu, plusieurs intrigues se mettent en place simultanément, et l'auteur prend un plaisir certain ( et un temps fou!) à présenter et décrire l'univers dans lequel il nous propose d'évoluer. On sent très bien que l'auteur s'intéresse à autre chose que le parcours habituel de celui qui semble être le personnage principal. Complots, meurtres, assassinats, intrigues politiques apparaissent très vite au grand jour comme autant d'éléments qui vont constituer cette histoire. Je dirai qu'on se trouve dans un sous genre de la fantasy qui emprunte autant à Robin Hobb qu'à GRR Martin ( je rejoins l'avis de l'ami Alfaric sur ce point là), sous genre qu'à priori j'apprécie.
Malheureusement et malgré mon intérêt certain pour l'affaire, je constate que je n'accroche pas à l'histoire. Je ne parviens pas à m'attacher à un pêrsonnage ou à un autre, et je ne comprends pas immédiatement le pourqoi du comment. Il me faut bien attendre les deux tiers du livre pour émettre une hypothèse et commencer à en comprendre les raisons.
En effet, comme je le disais plus haut, l'introduction des personnages, des intrigues, de l'univers est extrêmement longue et l'événement qui va mettre en branle l'histoire principale n'intervient qu'au troisième tier du livre, après presque 200 pages. Même si quelques éléments éparses nous mettent sur la voie et laissent penser que l'intrigue va tourner autour de Tavis de Curgh, l'auteur multiplie tellement les événements ( sans faire forcément de liens entre eux) et les personnages, que je m'y suis perdu en cours de route. Après 200 pages d'une densité d'infos à ingurgiter, cela m'est difficle de raccrocher les wagons. Autre élément de déviation: le nombre de personnages assez important ainsi que leur patronyme. On ne pourra que salur l'originalité de l'auteur à nommer ses personnages mais je me suis aperçu qu'il ne correspondent à aucun genre, masculin ou féminin, ou bien. Impossible de mettre un sexe sur nom ( Jedrek, Honok, Vanyk, Cadel, Fotir, Tavis, Xaver, Filib, Grinsa, Brienne, Cresenne, Trin...) Je défie quiconque d'attribuer à tel ou tel nom un sexe avec certitude rien qu'en se fiant à la consonnance. Seule quelques un(e)s sortent du lot et se révèlent évident ( Daria, Ionna, Aindreas). Cela a perturbé ma lecture et ma compréhension puisque, parfois, j'ai dû relire plusieurs des phrases afin de comprendre de qui parle l'auteur lorsqu'il dit "il" ou "elle". Attention cela n'enlève rien à la qualité narrative dont l'auteur fait preuve. Cela m'a juste fait prendre conscience de mon attachement inconscient au genre des patronymes. Si le sexe d'un nom n'est pas induit, suggéré par sa consonnance ( dans notre société, on ne se rend plus compte que mêmes les choses ont un genre,( une chaise, une maison, un jardin..) ainsi que les animaux, les insectes et les plantes, qui pourtant sont mâles et femelles ( une araignée, un baobab, un yack...), à tel point que c'est tout naturel pour nous, alors que ça l'est beaucoup moins pour un Anglais par exemple. du coup lorsque ce "code" est bouleversé, on se retrouve perdu ou en difficulté. Et cela a été mon cas avec ce livre.
La note plutôt moyenne que je lui ai attribué vaut pour encouragement ( pour reprendre un terme scolaire que pourtant j'abhorre!) dans le sens où j'espère que le tome 2 développera l'intrigue et avancera, laissant un peu de côté les présentations ou les introductions. Car les personnages, aussi nombreux soit ils pour un premier tome, gagne en intérêt au fil de la lecture, les intéractions entre eux se précisant et amorçant de nouveaux pans de cette histoire qui promet d'être complexe et digne d'intérêt, et plus important, loin des habituels codes du genre.
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le début d'une longue saga

La couronne des 7 royaumes est une longue saga (6 tomes actuellement publiés en français correspondant à 3 tomes anglais et on n'en est pas encore à la fin). C'est donc un roman de fantasy à l'intention des gros lecteurs et plus particulièrement des amateurs de fantasy politique (comme la roue du temps ou le trone de fer) avec de nombreux personnages et de nombreuses intrigues en parallèle.

Les héros sont un prince victime d'un complot et devenu pariah, et un allié improbable du peuple magicien contraint de cacher ses pouvoirs sous peine d'être lui aussi pourchasser. Mais pour aider le prince, il doit se dévoiler aussi.

L'histoire se déroule lentement, au rythme des hésitations politiques, mais avec des scènes d'action, notamment les actions de deux assassins au service du complot.

La saga n'est pas aussi magistralement menée que celles que je viens de citer pour plusieurs raisons : quelques incohérences (pourquoi les Seigneurs prennent-ils tous pour conseillers leurs anciens ennemis?) et elle reste centrée autour de quelques personnages (ce qui la rend plus simple à suivre finalement mais moins épique), quelques longueurs.

Le mode de rédaction est conforme à la mouvance de fantasy politique : chaque chapitre est vu par les yeux d'un des protagonistes ce qui en fait une histoire vue sous de multiples angles.

Les deux premiers tomes français m'ont intéressé (une histoire quasi complète), la suite m'a laissé plus froid et je me suis pour l'instant arrêté à la fin du tome 3. A suivre...
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