En Russie, on ne peut se permettre d’être une fleur délicate. En Russie, on doit être une bardane ou un pissenlit. (page 82)
- Ça n’est peut-être, après tout, que la vieille histoire des pères et des fils, celle que nous avons toujours connue, mais plus cruelle, dans cette génération-ci, plus impitoyable. (page 53)
Ce n’est pas ce qu’on appellerait une femme instruite mais entendra-t-on jamais parler le russe plus mélodieusement ? Sa langue est un oiseau voletant dans sa bouche : plumes douces, doux battement d’ailes. (page 19)