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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout débute lorsque Sam constate que sa mère est devenue accro aux post-it... jusqu'à y noter des faits évidents à ne pas oublier. Mais ça ne l'inquiète pas spécialement, il pense juste qu'elle est surmenée entre son travail à l'agence immobilière et ses tâches ménagères.
D'autant qu'il a autre chose à penser : depuis 6 mois qu'il sort avec la belle Pauline, il sent que le moment d'aller un peu plus loin dans l'intimité approche.
Sauf que le jour où ils rentrent ensemble chez lui, pensant trouver la maison vide pour quelques heures, Sam découvre sa mère prostrée dans la salle de bains, complètement perdue, les yeux hagards et Pauline s'enfuit.
J'ai trouvé ce texte touchant par la détresse qui s'empare de l'adolescent obligé de mûrir précocement face à sa mère qui perd la tête et redevient une enfant.
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Cri de révolte et d'amour à sa mère de Samuel qui perd très vite l'insouciance de son adolescence face à un invité surprise qui ne repartira plus : Alzheimer, cette maladie qui détruit tout ; repères, mémoire, personnalité et qui frappe sa mère dès l'âge de 49 ans. Devenir les parents de ses parents, c'est un peu tôt quand on a 17 ans et qu'on n'est pas soi-même entré dans l'âge adulte.
Bouleversant. Un très très beau texte un peu trop court.
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Dans Arrête de mourir, nous suivons Samuel, un ado de 17 ans, qui nous fait partager sa vie. Il est en couple et qui aimerait aller plus loin avec sa copine … Mais qui doit gérer sa mère et ses bizarreries du moment, de plus en plus fréquentes et étonnantes. Sa mère laisse de plus en plus place à une femme au mauvais caractère, méchante, cruelle même …

Une écriture saccadée, fragmentaire presque nous entraîne au coeur de la maladie d'Alzheimer qui touche cette femme d'une cinquantaine d'années. Comment ce bouleversement touche toute la famille, comment Samuel la perçoit et surtout comment il vit tout ça. Il perd son insouciance et découvre l'injustice de la vie, il nous fait partager ses émotions avec des mots percutants, que l'on garde en mémoire.

Au cours de ce petit livre, moins de cent pages, on entend un cri du coeur, un cri d'amour pour cette mère qui disparaît petit à petit. On ne peut qu'être touché par ce témoignage.

Une jolie déclaration d'amour pour cette mère, pour sa famille et surtout un récit poignant à faire découvrir.

« Je lui ai répondu que 17 ans, c'est un peu tôt pour devenir parent de ses parents, en plus, parent d'un enfant fou. »

Une chanson lancinante apparaît régulièrement dans le livre, comme un dernier clin d'oeil ironique, une chanson que la mère appréciait beaucoup : « Maman est folle / Quand elle s'envole on lui tient la main / Comme un ballon frivole / Au gré du vent qui revient … ». Ces paroles déjà justes, prennent un sens encore plus symboliques à la lecture du récit.

Alternant entre vision de la maladie et vie de lycéen, Samuel nous montre comment survivre au lycée avec cette nouvelle vie. Ailleurs, il est passé à autre chose, il se sent en décalage avec ses camarades, il s'éloigne petit à petit de cette vie de lycéen.
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Brouf. La maladie d'Alzheimer est un thème très dur, très difficile à traiter aussi, mais l'auteure s'en sort avec les honneurs. Ainsi, tout est raconté d'après le point de vue de Samuel, donc de son point de vue d'ado, de jeune adulte même, qui doit abandonner son insouciance de lycéen pour se confronter à la maladie de sa mère. C'est dur, oui, c'est forcément dur, et on ne peut que souffrir de cette situation insupportable et de cette rage qui ronge Samuel. Mais c'est aussi poignant, surtout vers la fin, quand Samuel refoule sa colère pour exprimer tout son amour pour sa mère, et qu'il se racroche à cette chanson tant entendue dans son enfance, cette chanson qui le relie à elle, et qui prend, cruellement, tout son sens à présent...
"Maman est folle
Quand elle s'envole on lui tient la main
Comme un ballon frivole
Au gré du vent qui vient..."
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Il se lit en un souffle que l'on retient de la première à la dernière phrase. Elles sont courtes, parfois ce sont même uniquement des morceaux de phrases.

Le récit est un concentré d'émotions pures. Il est écrit à la première personne, Samuel étant le narrateur, on partage donc chacune de ses sensations.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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Histoire courte mais intense sur un sujet d'actualité et sur une maladie qui effraie, à juste titre.
La maladie d'Alzheimer vue et racontée par un fils de 17 ans.
Mais enfant ou adulte, les mots et les émotions restent les mêmes.
Cette maladie détruit l'âme et les souvenirs. Les fondations d'une vie. Un choc pour des familles entières.
Livre émouvant qui se lit rapidement.
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J'aime cette collection alors j'ai voulu tenter ce titre.
Le sujet, bien que triste et dramatique ne m'attire pas en soi mais j'ai trouvé le narrateur très attachant,, vrai et touchant. Et rien que pour ça, je mets 4 étoiles.

Un récit court qui se lit d'une traite.
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L'histoire : La mère de Sam commence à coller des post-it, à se comporter bizarrement, à partir, doucement.
Notre avis : écrire sur Alzheimer n'est jamais facile.
Avec une très grande justesse, Irène Cohen-Janca a su trouver les mots pour retranscrire les émotions que peut ressentir un adolescent de dix-sept qui voit sa mère s'enfuir petit à petit dans la maladie.
Lisez la suite en cliquant sur le lien !
Lien : http://123otium.canalblog.co..
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Une gifle. Purement et simplement. Je ne le met pas en coup de coeur du simple fait que j'avais était déçue d'une fin si courte. Mais le texte est poignant, la plume brutale pour bien faire passer ce message, ces émotions si frustrantes. J'ai lu d'une traite cet histoire en vers libre, et j'ai aimé ce côté poétique bien tranchant de l'auteur.rice. J'ai eu du mal à lire toutes ces lignes, m'y connaissant sur la maladie d'Alzheimer forcément j'ai trouvé les propos de Samuel très dur, mais j'ai compris que tout ça était légitime, car c'est une maladie dévastatrice qui ravage tout et détruit les proches ainsi que les personnes atteintes. J'ai aimé le point de vu de ce garçon, j'ai eu tellement d'empathie envers lui, mon coeur s'est serrée à mainte reprise dans ces juste 79 pages... Une lecture que je recommande vivement !
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Quand je suis tombée sur ce livre, avec un tel titre, je n'ai pas cherché à savoir de quoi il parlait et l'ai prit. C'est un tout petit roman qui se lit très vite. Lorsqu'il est question de sujets tabous ou durs, j'aime les lire d'une traite. Il est en effet ici question de la maladie d'Alzheimer. J'aime beaucoup lire ce genre de roman pour en apprendre sur ces thématiques, mais de façon modérée. La plume de l'autrice m'a fait penser à celle de Jean-Louis Fournier avec "Où on va, papa ?" et à celle de Antoine Leiris avec "Vous n'aurez pas ma haine". Je suis vraiment contente de l'avoir lu.
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