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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il est un marronnier âgé de 150 ans et il vit à Amsterdam. Au cours de sa vie, il a été le refuge des amoureux qui se mettaient à l'ombre sous son feuillage et des oisillons qu'il a vu grandir et prendre leur envol. Mais aujourd'hui il est malade, un minuscule papillon attaque ses feuilles. Il a conscience que les hommes vont bientôt l'abattre. Alors il tient à témoigner de leur folie, de cette folie qui amène les petites filles de treize ans à devenir captives, à se cacher avec leur famille parce qu'elles sont juives.
Le marronnier indique qu'il a été pour Anne, le témoin du changement des saisons, le témoin du temps qui passe. Il se demande à quoi elle rêvait cette petite Anne avec son ami Peter.
La brutalité du vendredi 4 août 1944 a meurtri le marronnier à jamais : « Condamné au silence des arbres, devant la petite lucarne désormais vide, je suis resté muet ».
Il sait, il a appris qu'Anne est décédée au camp de Bergen-Belsen.
Un album de qualité tant au niveau du contenu que de la forme. Les extraits du journal d'Anne Franck sont bien insérés et complètent à merveille le texte d'une rare délicatesse, qui évoque avec subtilité pour les enfants cette période sombre de l'histoire.
Les images d'une grande sobriété sont évocatrices, sur une double page on voit une famille juive en cage et le bas et le dessus de la cage sont des étoiles jaunes de David.
Cet album a reçu le soutien de la Fondation de la mémoire pour la Shoah.
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Dans cet album aux couleurs douces, c'est un marronnier qui nous raconte son histoire, ou plutôt celle d'une jeune fille appelée Anne Franck qui vécu cachée pendant plus de deux ans dans une maison à Amsterdam avant d'être envoyée elle et sa famille au camp de Bergen-Belsen. Elle pouvait contempler cet arbre de sa petite lucarne et cela lui donnait un peu d'espoir et de courage.
Le fait que l'histoire soit racontée par un arbre donne une distance et permet de rendre plus accessible ce fait historique aux plus jeunes. Il peut tout à fait servir d'introduction au récit d'Anne Franck ou à des récits sur le thème de la guerre, du sort des juifs et des camps.
Il sert d'aide-mémoire sans être trop dur pour les lecteurs les plus jeunes car les illutrations sont sobres.
J'ai beaucoup aimé la façon de traiter ce sujet sans image violente, la retenue et le traitement des couleurs suffisent à faire passer l'émotion.
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Donner la parole au marronnier d'Anne Franck, laisser imaginer cet arbre son observation quotidienne par la jeune Anne, entrer par lui dans ses rêves, quelle belle idée pour ce court texte accompagné de dessins évocateurs.
Quelques extraits du journal d'Anne viennent compléter cette contemplation mutuelle de l'arbre et de la jeune fille aux espoirs malheureusement anéantis par la barbarie.
L'ensemble est un rappel poétique, discrètement émouvant, des deux dernières années de la vie d'Anne qui a laissé un témoignage vibrant que nous devons tous lire, relire et ne jamais oublier.
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Pour commencer, ce livre est un album dans lequel on trouve une très belle histoire d'un marronnier qui va mourir. Il est le narrateur qui raconte l'histoire d'une jeune fille juive de 13 ans qui doit affronter les nazis. Cet arbre, qui est personnifié, est le témoin de tous les âges, des jeux, des amoureux, des vieux et des oiseaux ; il a plus de cent ans. Il va prendre la parole contre l'oubli.
Ce livre montre les horreurs du nazisme. Grâce à son écriture poétique et pleine d'espoir et grâce à ses illustrations touchantes et magnifiques, on est transporté dans l'enfer de la guerre.

Mehdi
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Dans cet album, le marronnier qui est planté dans un jardin derrière la maison du 263, Canal de l'Empereur, à Amsterdam, prend la parole.

Il est malade, rongé par un papillon qui moisi son coeur. Avant de mourir, il veut raconter ce qu'il a vu pendant la seconde guerre mondiale, et notamment la vie de cette petite fille prénommée Anne Frank qui a vécu pendant deux ans dans une cache de la maison qu'il côtoie.

Anne Frank qui n'avait comme liberté que de regarder le ciel, les feuilles de ce marronnier, les oiseaux qui y vivent et de l'écrire dans son journal intime.

Les illustrations sont sobres et douces et permettent de canaliser la tension de cette guerre et de la déportation. Elles laissent passer l'émotion, sans lamentation.

Une fin tournée vers l'avenir. Un livre d'autant plus important quand l'antisémitisme reprend de l'ampleur.

Cet album a reçu le soutien de la Fondation de la mémoire pour la Shoah.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Dans cet album c'est le marronnier qu'Anne Frank voyait de la fenêtre du 263 Canal de l'Empereur à Amsterdam qui prend la parole. Il est malade, sa fin est proche, il est donc temps pour lui de sortir du silence et de raconter ce dont il a été témoin.
Dans son Journal, Anne Frank parle réellement de cet arbre à plusieurs reprise, j'ai trouvé intéressant ce choix de point de vue. Elle qui ne pouvait pas sortir de sa cachette, elle était sensible aux transformations de l'arbre selon les saisons et la météo. Des extraits du journal sont d'ailleurs intégré dans le texte.
Les dessins sont sobres, ils ressemblent parfois à des esquisses au crayon avec de temps en temps des touches de rouge-brun sombre ou de noir.
Un album émouvant d'où ressort une grande mélancolie, qui permet de découvrir l'histoire d'Anne Frank et d'aborder cette période de l'Histoire où les juifs n'avaient pas le droit d'exister.
A partir de 10 ans.
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Un album poétique qui évoque le génocide à travers les souvenirs qu'un marronnier à d'Anne Franck.
A lire au moins une fois.
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Un arbre mourant raconte son histoire. Il donne alors sont témoignage sur la guerre mondial et le génocide, particulièrement émouvant et vraiment beau.
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Un album poétique qui évoque le génocide à travers les souvenirs qu'un marronnier à d'Anne Franck.
A lire au moins une fois.
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"Les arbres pleurent aussi" de Irène COHEN-JANCA et illustré par Maurizio A.C.QUARELLO est une très belle proposition pour commencer à parler de la seconde guerre mondiale et de la question juive.

Les arbres ne parlent pas, ils restent muets... les arbres ne disent rien et pourtant. Un arbre de la ville, témoin de tous les âges, des jeux, des amoureux, des vieux et des oiseaux, un arbre de plus de cent ans s'apprête à parler. Il va mourir, "un minuscule papillon mine [ses] feuilles".
Il va prendre la parole contre l'oubli et c'est tout un pan de la grande histoire qui apparait.

Dans la grande Histoire, une plus petite, une qui a le pouvoir de l'identification... une émotion enfantine, bien-sûr il s'agit d'Anne FRANCK, cette jeune juive qui a vécu en clandestinité dans un espace caché d'une maison pendant l'extermination des juifs.

Par la voix du marronnier se décrit une politique, une interdiction au départ qui devient même celle d'exister. La violence est ici retranscrite par les illustrations, fortes, de QUARELLO. Des soldats, des bombes, des camps de concentration. le texte lui est plus accessible, quoique tout est dit. Elle n'est plus libre, elle sera dénoncée, envoyée en camp où elle mourra.

Mais l'angle d'approche est subtile. Sans nous donner tous les détails, certains extraits du "journal d'Anne Franck" sont repris. Ceux où la vue de la lucarne donne de l'espoir aux enfants captifs. Cet arbre, témoin des saisons, de la vie autour. Cet arbre appelant le renouveau du printemps.
La marronnier pleure, il veut témoigner avant de tomber abattu. Lui survivra d'une certaine manière grâce à son greffon, comme un double de lui... mais il témoigne pour que l'arbre nouveau fasse siennes les racines et la mémoire humaine.

Les illustrations couleurs sépia et jaune (de l'étoile) donnent des impressions lentes, longues, lourdes, pesantes de sens. Anne FRANCK apparait, en ombre, à travers la vitre, dans une flaque avec déjà son identité et sa vie volées.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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