Les arbres pleurent aussi

Magnifique album.
L'histoire d'Anne Frank vu par le chataignier dans la cour de l'immeuble où elle était cachée avec sa famille.
C'est touchant. Et malgré la fin tragique, cet album est poétique. L'arbre témoin de tant d'histoires, silencieux, ne pouvant agir, juste observer la vie avec ses bons et mauvais moments, au fil des saisons.
Les dessins font partie intégrante du témoignage de ce centenaire, ils sont comme crayonnés, avec des zones sombres et des zones de clarté. Et à ce niveau là, l'histoire est aussi bien représentée.
Et puis la vie continue, un peu comme le phénix, tout renait…
Merci aux auteurs de m'avoir replongé dans cette histoire, en douceur, sans larmoiement, comme une feuille qui se pose pour nous rappeler qu'il ne faut pas oublier, mais qu'il faut aussi se tourner vers l'avenir !...

Les arbres pleurent aussi
Pendant son enfance, Anne franck écrit ce journal qui fut traduit par Phillippe Noble et Isabelle Rosselin Bobulesco.
le vendredi 12 juin 1942, le père d'Anne franck, lui offre pour son 13eme anniversaire le journal dans le quelle elle raconte tous ce qu'elle pense et ou elle colle même des photos de souvenirs, ou elle parle également de ce beau marronnier qui évolue devant sa fenêtre. Dans ce livre, nous voyons la vie d'Anne franck, une jeune fille d'à peine 13 ans au moment de la guerre qui se voit un jour privée de sa liberté pour survivre .Tout cela est raconté du point de vue d'un marronnier malade qui lui aussi va bientôt mourir. J'ai apprécié la lecture de ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord Phillippe Noble et Isabelle Rosselin Bobulesco, nous font voir la cruauté des Nazis envers les juifs d'un points de vu extérieur en utilisant le marronnier, pour exprimer toutes la tristesse qu'a Anne Franck a ne plus pouvoir être libre comme autrefois, avant que les Nazis ne commence a prendre leur liberté. En effet, ce livre nous parle de la vie de cette petite fille mais il nous montre aussi celle de ce marronnier, ces deux êtres si gentils et heureux sont prisonniers de ce qu'ils sont, elle parce quelle est juive, lui parce qu'il est un marronnier malade. Pour conclure, nous pouvons dire que, les arbres pleurent aussi de Phillippe Noble et Isabelle Rosselin Bobulesco nous prouve que tout être vivant mérite de pouvoir vivre une vie libre et cela qu'ils soient différent ou pas des autres, au fond nous sommes tous les même l'on vie pour mourir un jour.

Un marronnier vit dans un jardin derrière la maison, 263, Canal de l'empereur, à Amsterdam. C'est un arbre comme un autre, mais il a été le témoin d'une vie hors norme, celle d'une jeune fille de treize ans dont le journal intime sera lu et relu par des millions de personnes.
Le récit de la vie d'Anne Frank du point de vue inattendu de l'Arbre renforce l'émotion servie par les illustrations sombres et soignées de Mauricio Quarello et le très beau texte d'Irène Cohen-Janca.

Un très bel album, avec un point de vue narratif original: le marronnier situé sur la place visible depuis la petite fenêtre d'Anne Franck.
Les couleurs sont réparties avec parcimonie, judicieusement. A lire absolument si on veut parler d'Anne Franck aux enfants. A lire pour soi, tout simplement.

Un album déchirant et magnifique, d'une grande qualité tant au niveau graphique que littéraire qui préserve la mémoire de toutes les victimes du génocide des juifs d'Europe.

L'histoire d'Anne Frank, un témoignage passé dans les classiques, une mission de mémoire qui fut réussie.

C'est le père de la jeune Anne qui retrouva son journal intime le drame fini, il jugea qu'avec ce qu'il avait perdu, avec les années qui furent ravi à Anne, le monde devait savoir ce qui s'était passé dans le grenier où se trouvaient cachées plusieurs familles, parce qu'elles étaient juives.



C'est toujours un peu compliqué d'amener ce type d'aventure vers un jeune public, nous pouvons nous demander pourquoi.

Tout vient à point, penserions-nous.

L'aventure d'Anne Franck par Anne Franck est l'un des journaux intimes des plus célèbres au monde, proposé souvent aux ados en milieu scolaire, à un âge où les lecteurs ados pourront pleinement vivre et comprendre ce qui y est écrit, puisque l'auteure avait leur âge.

Comment ne pas peser sa chance de vivre une adolescence au grand air et en toute liberté, avec l'avenir devant soir?



L'idée de la lecture n'est pas d'y planter la culpabilité mais d'apposer plutôt aux jeunes lecteurs une relativité toute nouvelle et forcément plus réjouissante de l'avenir qui s'offre, plein de promesses on l'espère.

Le journal d'Anne raconte sa vie au quotidien, cloîtrée en huis clos, à partager des espaces dissimulés, un grenier avec peu d'intimité pour chacun.

Elle repense à sa vie d'avant à l'extérieur, imagine ce qu'il se passe dehors, sans trop d'audace puisque promesses du meilleur comme du pire.

Elle vivra au jour le jour son premier amour d'adolescente et son premier baiser.



Qui est Anne Frank?

ALLO WIKI?



"Annelies Marie Frank, plus connue sous le nom d'Anne Frank, est née le 12 juin 1929 en Allemagne, sous la République de Weimar, et morte en février 1945 ou mars 1945 à Bergen-Belsen en Allemagne nazie...

La famille quitte Francfort pour Amsterdam à la fin de l'année 1933, afin d'échapper aux persécutions nazies à l'encontre des Juifs qui se multiplient depuis l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en janvier.

Alors que les dangers s'intensifient à Amsterdam occupée par les Allemands depuis mai 1940, les Frank se cachent en juillet 1942 dans un appartement secret aménagé dans l'Annexe de l'entreprise d'Otto Frank, le père. Anne a alors treize ans. Après deux ans passés dans ce refuge, où ils sont rejoints par quatre autres personnes, le groupe, est sans doute trahi...

Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen, quelques jours après sa soeur Margot Frank.

Le camp est libéré par des troupes britanniques le 15 avril 1945, Amsterdam est libérée le 5 mai 1945.

Son père Otto, l'unique survivant du groupe, revient à Amsterdam à la fin de la guerre et apprend que le journal d'Anne, dans lequel elle relate sa vision des événements du 12 juin 1942 jusqu'au 1er août 1944, a été préservé.

Convaincu du caractère unique de l'oeuvre, Otto décide de la faire éditer : le texte original en néerlandais est publié en 1947 sous le titre Het Achterhuis: Dagboekbrieven van 12 Juni 1942 – 1 Augustus 1944 (La maison annexe : notes du journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944 en français).

Décrit comme le travail d'un esprit mûr et perspicace, l'oeuvre donne un point de vue intime et particulier sur la vie quotidienne pendant l'occupation nazie. Ce journal d'une adolescente au destin tragique a fait d'Anne Frank l'une des victimes emblématiques de la Shoah..."

MERCI WIKI!



El l'adaptation d'Irène Cohn-Janca dans tout ça?

"Les arbres pleurent aussi" cache un peu son jeu car la poésie du titre et du récit ne nous laisse pas deviner qui sont les voisins de cet arbre qui se confie aux jeunes lecteurs.

C'est en quelques sorte le journal d'un arbre à Amsterdam, qui racontera aussi qu'il a perdu une bonne amie.

La stratégie de l'arbre est astucieuse et nous retombons dans l'acte de mémoire.

"Depuis 150 ans, je vis dans un jardin derrière 263, Canal de l'Empereur, à Amsterdam.

Mais une grave maladie me fait mourir lentement.

Un minuscule papillon mine mes feuilles, qui deviennent brunes et dès le mois de Juillet tombent, me laissant dépouillé en plein coeur de l'été.

Les moisissures gagnent mon bois et mon tronc risque de rompre. Bientôt, peut-être, les hommes m'abattront.

Aussi je veux raconter ce qui, au 263, Canal de l'Empereur, il y a ben longtemps s'est passé...".

Ceux et celles qui auront lu l'album entendront l'intention au final.

Le visage d'Anne Frank reste publié un peu partout aujourd'hui, surtout das des écrits, difficile de visiter Amsterdam en faisant l'impasse sur la vie d'Anne Frank qui y est une héroïne nationale.

Le fameux grenier de l'histoire est devenu un musée témoin visitable pour tous les touristes, là même où Anne a vécu ses dernières années d'adolescence.

Cet album permet de répondre avec infiniment de tact et de douceur sur l'événement à hauteur de pré-ados.

Nous nous attachons au personnage de l'arbre à qui l'auteure Irène Cohen-Janca prête presque les émotions et le corps perclus par les nouvelles douleurs d'une vieille personne.

" Moi, le Marronnier dans le jardin de la maison 263, Canal de l'Empereur, j'ai donné à une jeune fille de treize ans, captive comme un oiseau en cage, un peu d'espoir et de beauté.

A elle qui, dans sa cachette, rêvait de sentir sur son visage l'air glacé, la chaleur du soleil et la morsure du vent, j'ai donné par mes métamorphoses le spectacle des saisons.."



L'histoire du vieux Marronnier représente un excellent filtre à l'autre histoire, apportant une distance non dénué d'empathie et plus appropriée.

Le récit s'attache à la vie qui suit son cours, forcément décalé dedans et dehors. la fenêtre et les murs en protection. D'autres sens que le toucher viennent le remplacer, entend -elle le carillon des églises?

Le Marronnier se met à la place de la jeune fille qui ne sort jamais et il se pose de nombreuses questions à son sujet.

Le biais pris par l'auteure est aussi tendre qu'une caresse passée sur le dessus de la tête d'Anne, posée sur sa joue et à contrario, sur cette histoire, pour une fois nous avons envie de sourire.

C'est un excellent support pour aborder la période historique avec une classe de CM2 tout simplement.

On a aimé.

Le narrateur est un arbre, un marronnier d'un siècle et demi qui est situé au 263 canal de l'Europe à Amsterdam. Ce grand monsieur sait qu'il est malade et qu'il va bientôt être abattu, c'est alors qu'il décide de retracer sa vie et de raconter une histoire en particulier ! C'est de cette manière que l'auteure aborde un sujet terrible, celui de l'antisémitisme et de la traque des juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Très vite on reconnait que l'histoire qu'il raconte est celle d'Anne Franck et de son journal intime. Pendant deux ans, Anne a été cachée à cette adresse et a, grâce à l'arbre, gardé espoir.

Les couleurs et dessins sont tout simplement splendides. C'est au crayon, comme si cette histoire nous était murmurée, que Maurizio Quarello met en scène ce marronnier. Évidemment, la couleur brune est présente pour dénoncer l'horreur de cette période.

C'est un album très poétique, très pédagogique qui permet d'aborder ce thème. J'ai été très sensible à l'optimisme de la fin de ce titre.

Vous l'aurez compris c'est un vrai coup de coeur, à offrir aux plus jeunes (à partir du CM2…).
Lien : http://lesbavardagesdesophie..

Un marronnier raconte, au fil de ses saisons, la vie des hommes, ceux qui pensent que faire la guerre, détruire, torturer et anéantir font d'eux des hommes. L'arbre est le témoin impuissant et muet de la folie humaine, il relate la vie d'Anne Frank. On a beaucoup écrit à son sujet, mais cet album, à l'aide d'une écriture forte d'espérance et poétique, accompagné d'une illustration expressive et touchante, nous transporte dans l'enfer de la guerre, d'hier et d'aujourd'hui. [Françoise D.]

📚 150 ans, c'est une courte vie pour un marronnier.🌳
Menacé par les parasites qui le rongent, l'arbre se souvient de la vie trop courte de cette jeune fille qui vécut deux années clandestines au 263, Canal de l'Empereur.
🪟Par sa lucarne, elle l'observait et décrivait dans son journal ✒️
ses transformations au fil des saisons, signe que le temps passait et que, dehors, la vie continuait...
✨Elle s'appelait Anne Frank, c'était à Amsterdam,
pendant la Seconde Guerre mondiale.
🌳Au marronnier, maintenant, de raconter son histoire.
« Moi, le marronnier dans le jardin de la maison, 263 Canal de l'Empereur, j'ai donné à une jeune fille de 13 ans, captive comme un oiseau en cage, un peu d'espoir et de beauté. À elle, qui, dans sa cachette, rêvait de sentir sur son visage l'air glacé, la chaleur du soleil et la morsure du vent, j'ai donné par mes métamorphoses le spectacle des saisons. »
Lien : https://ceslivresquifontgran..