J'aurais préféré vivre

"Le dimanche... on lit au lit" (même si c'est dans la nuit... on est déjà dimanche).

Des mois que j'ai acheté ce livre, sur les conseils d'un internaute tenant un blog lecture. Des années que je voulais le lire, depuis que j'avais découvert cette couverture illustrée d'un calendrier (édition originale).

Puis je me suis décidée.

Je ne m'attendais pas du tout à ça, la quatrième évoquant l'histoire étrange d'un homme se suicidant puis vivant, impuissant, sa vie, m'avait laissé imaginer un truc romantico-triste à la Marc Lévy.

Point du tout. Même si l'étrange et le surnaturel sont au rendez-vous.

Dès la première page, j'ai été happée par l'histoire. C'est bien ficelé, entre suspense et quatrième dimension. Ça se lit vite. Ça se dévore. Ça fait pleurer. Ça déprime. Enfin, moi, ça m'a déprimée, car à lire certaines critiques, ce n'est pas le cas pour tous. Ça doit être un livre qui déprime les déprimés et donne de l'énergie vitale aux optimistes, à mon avis. On s'attache au personnage, qu'on a pourtant souvent envie de tuer, puis d'aider, puis encore de tuer. On veut agir pour lui, on espère qu'il va pouvoir agir. Alors on dévore le livre, pour en connaître le dénouement. Vite. Puis on pleure. On réfléchit. On se pose mille question. On relit la fin pour être sûre d'avoir compris. Et on repleure. On reréfléchit. Je dis "on", mais lisez "je". Chais pas pourquoi là, d'un coup, je parle en "on".

Ainsi donc (pléonasme), j'ai aimé. J'ai adoré. J'ai accroché. Je n'ai pu m'en détacher. Agréable à lire. Prenant. Captivant. Un bon livre. Original et tout et tout.

Par contre, ce qui m'a déplu au point de hérisser mes poils de bras (et ceux des jambes, si je ne les avais rasés récemment), c'est la morale de l'histoire. Cette trame religieuse culpabilisante à souhait. Ce message, comme un fil conducteur, qui s'accentue à la toute fin pour devenir harcèlement : le suicide est un péché. Enfin, c'est comme ça que je l'ai perçu, j'imagine que chaque lecteur a sa propre interprétation (la vôtre m'intéresserait, d'ailleurs, tant qu'à faire). Ça, ça ne m'a vraiment pas plu. Pour moi, le suicide n'est pas un péché, mais un acte désespéré, commis par quelqu'un qui n'entrevoit pas d'autre solution, ni pour faire du mal à autrui, ni pour se faire du mal, mais au contraire pour ne plus souffrir. Voilà ma position, totalement, je pense, opposée à celle de l'auteur. Non, franchement, sur ce coup-là, je n'adhère pas, et je pense que ce message n'était pas indispensable à l'intrigue. Mais bon, tout auteur fait passer le message qu'il veut, cela va de soi...

A part ce détail final qui me laisse un goût amer, ce livre m'a bouleversée. C'est l'essentiel.
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..

Ce roman, qui a reçu le prix Jean d'Ormesson,a eu sur moi l'effet d'une bombe. Il a fait remonter toutes sortes d'émotions ( tristesse, compassion, colère, incompréhension…).
Dès les premières phrases, Jérémy Delègue m'entraine dans son histoire. J'ai l'impression d'avoir pris le même cocktail explosif que lui : Whisky + cachets + pétard. Comme lui, je suis hagarde lorsqu'il se réveille un an après auprès de sa Victoria. Mais que s'est-il passé ?
C'est par une écriture simple et sans fioriture, que j'apprends que Jérémy n'est conscient que quelques jours au cours de sa vie, et qu'il est impuissant face aux dégâts que l'autre Jérémy a causé.
Pourquoi ? Est-ce Dieu qui le punit car il n'a pas respecté le don de vie qu'il lui offrait ?
la suite ci-dessous :
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..

Livre assez déroutant au début. chaque bon dans le temps nous fait installer dans un quotidient qu'on a pas le temps de profiter. C'est grâce à ces laps de temps trés court de lucidité que l'on arrive à s'attacher au héros et épouser la drole de vie ou maladie qu'il vit. On se met à sa place, et on se demande si l'on serait aussi courageux et aussi fort pour affronter tout ça si cela nous arriverai un jour. Malheureusement le déroulement des moments de lucidité est surremment le lots de beaucoup de gens quand on y réfléchit bien. Se "réveiller" un jours et s'aperçevoir que l'on gache sa vie par les deux bouts et qu'il est trop tard pour réparer. Mais la vie est comme ça. On a qu'une seule chance. Il ne faut pas la gacher. L'auteur nous fait passer un message criant de désespoir quand on pense que beaucoup ne profite pas assez de la vie. A en pleurer quand le personnage comprend tout à la fin, en lien étroit avec la religion juive.

J'ai acheté ce livre uniquement en lisant le titre.
"J'aurai préféré vivre"... Tout celà m'a laissé bien songeur. Et puis j'ai ouvert une page au hasard. J'ai lu une phrase tirée de son contexte. Et l'ensemble me paraissant plutôt réjouissant, je suis parti avec le livre sous le bras (bon j'ai quand même payé je vous rassure).

Au final, un vrai délice. Une histoire trés originale avec pour toile de fonds, quelque chose que l'on connait tous. Un jeune homme amoureux d'une jeune femme qui ne l'aime pas. Pire qui lui présente son fiancé.
Le jeune homme décide alors de mettre fin à ces jours, mais se réveille un an plus tard dans le lit de la jeune fille.

Je ne peux en dévoiler plus, c'est un voyage invraisemblable et inimaginable auquel nous convie Thierry Cohen.
J'en suis venu à me poser pas mal de questions.

Seul petit bémol, une fin pseudo moralisatrice mais il fallait bien clôre ce roman d'une façon ou d'une autre...

A lire trés vite...

On est sur un petit coup de coeur là!
Premier livre de Thierry Cohen, pour lui comme pour moi, et ça ne sera pas le dernier.
La 4ème était alléchante, pourtant ce livre a trainé dans ma PAL bien plus longtemps que de raison, allez savoir pourquoi ( bon faut bien en choisir parmi la centaine de possibilité mais jusque là ça n'était pas encore tombé sur lui). Et bien hier je l'ai choisi, lu et terminé! et j'ai adoré, en ont témoigné les larmes qui ont coulé, pas à flots mais pas loin ^^. Comme beaucoup, je pensais à une fin différente que j'avais cru deviné au bout de la 10ème page, ce qui n'était pas spécialement bon signe " pourquoi perdre du temps à lire un roman dont on se doute déjà de la fin..." et bien raté !! et tant mieux. Les amateurs de Levy aimeront, les autres pourront quand-même laisser une chance à cet auteur qui ne pensait même pas, au départ, que ce roman serait édité, et qui en a fait un best-seller, c'est pas rien!

Livre acheté en 2010.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Jérémy qui aime Victoria mais sans espoir car elle va se marier avec quelqu'un d'autre. Il tente de se suicider.
Sa vie bascule quand il se réveille près de Victoria mais malheureusement il ne redevient lui même que le jour de son anniversaire sans se souvenir ce qu'il s'est passé dans le cours de l'année. Je vous laisse le soin de découvrir pourquoi en lisant ce livre.

Très bon livre. Une surprise : je m'attendais (à tort) à une histoire où le suicidé aurait la possibilité de voir ce qu'aurait pu être sa vie s'il n'avait pas mis fin à ses jours, et que forcément il aurait eu une vie heureuse et que zut, s'il avait su….
Mais l'histoire prend une toute autre tournure. Jérémy (qui se suicide dès les 1ères pages du livre), 20 ans, se réveille un an plus tard auprès de sa bien-aimée. Alors première question : il est mort ou non ? Coma ? Est-on dans un univers mystique ? Il n'est pas spectateur mais bien acteur de sa vie…. Sauf qu'il n'a aucun souvenir de cette année qui vient de s'écouler. Voilà le postulat de départ.
Et de façon aléatoire, faisant « des sauts dans le temps », Jérémy se réveille un matin, sans souvenirs des années qui le séparent de son « dernier réveil ». Pourtant, durant tout ce temps il a bien vécu, et a fait de nombreux choix qu'il semble découvrir à chaque fois… A partir de là, l'auteur nous emmène dans l'histoire de Jérémy et de sa famille, jusqu'à son décès, vieillard.
L'intrigue est bien là. le suspense aussi. Je ne veux rien spoiler, alors c'est difficile d'en dire plus. Mais vous allez vous retrouver dans une ambiance sombre, une spirale infernale, avec une empathie grandissante pour cet homme qui lutte contre « lui-même »… On veut comprendre, savoir, on tourne les pages…. Très belle expérience que cette lecture, parce que l'approche est intéressante, les personnages au combien attachants, ou détestables, et surtout parce que ce livre ne verse ni dans l'histoire à l'eau de rose, ni dans le moralisme. Au-delà du sujet du suicide, c'est la question du libre arbitre qui est abordée : nos choix ont des conséquences, tous nos choix, tout au long de notre vie, et leurs effets deviennent le fardeau de ceux qui vivent avec nous. La question n'est pas de savoir si Jérémy veut vivre ou mourir, mais s'il vit, comment il veut vivre. A lire +++

Livre sympa mais l'histoire qui se veut répétitive, manque d'entrain par moment. La compréhension de la situation arrive un peu tard je trouve, et amène un côté lassant. Il se lit quand même relativement bien. le rapport au suicide et son intolérance religieuse m'a dérangé par moment.

Roman qui nous entraîne dans l'histoire de Jeremy qui se suicide le jour de ses 20 ans. Apparemment il se rate et c'est là que ce roman est très prenant, car il est écrit comme si le personnage était schizophrène; une partie de son être revient à certains de ses anniversaires et essaie d'empêcher son autre de faire des mauvais choix de vie.
J'ai adoré cette façon de présenter les choses et la fin donne une explication plus mystique.

Ce livre est à lire. Absolument. J'ai tout simplement adoré et j'ai trouvé l'histoire des plus originales.

L'écriture et très fluide, et dès le début on est prit dans l'histoire. Il n'y a pas de longue mise en place, aussitôt l'action est présente et on ne s'ennuie pas une seconde.

Jeremy tente de se suicider le jour de ses vingt ans. La raison ? La fille qu'il aime depuis toujours s'est fiancé, et elle ne veut pas de lui. Aussi est-il surpris de se réveiller le lendemain de sa tentative de suicide dans les bras de Victoria. Mais pourquoi n'est-il pas mort ? Et surtout, comment se fait-il qu'il ait oublié l'année qui vient de s'écouler ? le soir-même, un vieil homme lui récite la prière des morts et le sommeil le gagne. le lendemain, le calendrier affiche le 8 mai 2004, le rendant amnésique de deux nouvelles années, et cette fois-ci un bébé est à ses côtés. Mais à quoi est-ce dû ? A défaut d'être amnésique, Jeremy va vite être confronté à la portée de ses actes et découvrir qu'il n'aurait pas dû défier un Dieu.

Jeremy est très attachant. Son amour pour Victoria est beau, et il est courageux. On peut comprendre que parfois il puisse perdre son sang-froid, quand il est confronté à la perte de ses amis et de sa famille.

La fin m'a emportée, touchée, et émue. Elle m'a aidée à comprendre la morale de l'histoire, et la portée que peuvent avoir nos gestes. J'ai aimé la révélation, en rapport avec la religion juive, et l'émotion de la scène.

Un gros coup de coeur pour moi, ce livre a été au-delà de mes espérances, si bien que ça m'a donné envie de lire d'autres de ses oeuvres.

Bonne lecture !
Lou