J'aurais préféré vivre

Cet auteur a été une vraie découverte pour moi et c'est un réel plaisir à lire. Avec ce titre « J'aurais préféré vivre », Thierry Cohen attise déjà notre curiosité au point que lorsque l'on commence ce livre, difficile de le refermer tant nous sommes happés par l'intrigue. Une belle plume, un livre qui se lit facilement et un thème poignant. Tous les ingrédients pour passer un bon moment.

Ici, c'est l'histoire de Jeremy, la vingtaine. Il est fou amoureux de Victoria depuis son plus jeune âge, n'écoutant que son coeur il se lance à sa conquête mais celle-ci refuse ses avances. Malheureux et ne trouvant pas de raison de vivre d'avantage sans elle, il décide de mettre fin à ces jours le jour de son anniversaire : le 8 mai. Alors qu'il croyait être mort, Jeremy ce réveil dans les bras de Victoria un an après. Ils s'aiment et son en couple. Il ne comprend pas et ne se souvient de rien. Va commencer alors une descente aux enfers pour Jeremy. Est-il devenu fou ou est-ce une punition ? L'histoire ne fait que commencer.

J'ai vraiment été scotchée par ce livre tant il nous tient en haleine tout le long. On ne s'attend vraiment pas aux événements futurs et c'est avec une réelle appréhension que nous vivons au fil des pages l'histoire de Jérémy. le thème plus que poignant mélangeant l'amour et le suicide, fait partis intégrante de notre société et Thierry Cohen a su nous en parler avec beaucoup de sensibilité. Au-delà de l'histoire, il y a aussi un message à faire passer : la vie est belle malgré tout. Malgré les embûches, malgré les douleurs, la vie vaut la peine d'être vécue.

Très touchée par ce livre donc, j'invite tout les lecteurs qui ne connaissent pas ce livre à venir découvrir cet auteur très talentueux. Je conseil ce bouquin chaudement.

C'est une véritable découverte que cet auteur. Il a écrit un style de roman comme j'aime. Cela m'a fait penser à Guillaume Musso, Marc Levy mais aussi à Didier van Cauwelaert. Il réussit à décrire toute une palette de sentiments que le personnage central peut ressentir. Il fait son possible pour que le lecteur puisse s'imprégner de l'environnement et se mettre dans la peau de cet homme.


J'ai beaucoup aimé l'histoire. Elle est à la fois originale et à la fois plus ou moins connue dans « La Moustache » d'Emmanuel Carrère. Jeremy ne contrôle pas la situation, depuis qu'il a cherché à se suicider, c'est comme s'il mourait de nouveau à chaque réveil. Il n'aime pas la vie qui lui est imposée. Il voudrait que Victoria l'aime. Or elle n'a rien à faire de lui. Au moment de son acte il a invoqué Dieu, l'a provoqué. Et, dans son malheur, Dieu l'a écouté, et lui montrera qu'il tire les ficelles. Il lui fera comprendre que décider de sa mort, sans penser aux conséquences, à ceux qui l'aiment, est quelque part un acte égoïste, même si la personne ne supporte plus sa vie. Il pense que son enfer est ce qu'il est en train de vivre, alors que s'il savait ce qu'était vraiment l'enfer sur terre… Il faut quelquefois se contenter de ce que l'on a…

J'ai démarré ma lecture avec un tel engouement !!!! J'ai fini par le lâcher à la moitié car mes yeux ne tenaient plus ouverts… Il était plus d'1h30 du matin. Et mon envie était d'être vite au lendemain pour lire la suite et essayer de le terminer. Je ne suis pas du genre à me laisser aller dans une histoire pareille. Au contraire, je suis toujours à la recherche du moindre indice pour comprendre la fin avant qu'elle ne me saute aux yeux. Et j'ai compris assez rapidement le pourquoi de ce qui lui arrivait, j'ai donc espéré une certaine fin… Et, Merci Mr Cohen, je ne me suis pas trompée. Je fus bien contente.

A ceux qui aiment la littérature contemporaine, ne passez pas à côté de ce bouquin. Il est possible que vous n'aimiez pas ou peu, mais les chances du contraire sont plus fortes. Thierry Cohen entre dans le vif du sujet dès les premières pages, et à chaque nouveau chapitre il suscite notre intérêt et notre envie d'en savoir toujours plus, de ne pas lâcher notre lecture tant qu'on n'aura pas fini.

Ce fut une excellente entrée en matière comme premier roman de cet auteur. J'aimerais avoir l'occasion d'en lire d'autres de lui…

En achetant ce livre après avoir lu les quelques lignes de la 4ème de couverture, je m'attendais à une lecture agréable mais sans grande surprise.
Grosse, erreur! La lecture est fluide, très agréable à lire, et très prenant! On pourrait penser à tomber dans le cliché vu et revu de la deuxième chance après un accident ou autre, mais il n'en n'est rien. L'auteur nous fais suivre la vie d'un jeune homme à travers le temps, l'espace mais aussi les croyances. Quel impact une décision de vie ou de mort peut-elle avoir sur le reste de notre vie, mais aussi sur toutes les personnes qui nous entourent?
Ce livre nous fait prendre du recul sur l'importance de notre vie et de notre entourage auquel nous ne faisons pas toujours assez attention, accaparés pas un rythme de vie parfois effréné. Prendre le temps de vivre et de profiter de ce que nous avons, ne pas se résigner, voilà le fil de cet ouvrage.

Après ma première rencontre avec « Thierry Cohen » il y a de cela quelques années (« Si tu existes ailleurs »), je m'étais fait la promesse de ne plus parcourir une ligne écrite par cet auteur. C'est peu dire que j'en ai gardé un souvenir amer.

Pour ma défense, des circonstances exceptionnelles (qu'il est inutile de relater ici) m'ont amené à croiser de nouveau cet auteur et à lire les premières pages de ce roman. J'ai été le premier surpris à constater que finalement j'accrochais bien, et même plutôt bien hormis pour les courts passages mettant en action le vieillard récitant la prière juive. Et c'est probablement le côté fantastique et farce de l'histoire qui m'ont tenu en haleine durant les 200 pages de ce court roman léger et facile à lire.

J'osais espérer un épilogue autre que celui qu'on voyait venir dès le début de l'histoire. Mais non, notre auteur tenait absolument à ce que le suicide du jeune homme soit puni par son créateur. Ce côté péché religieux du suicide m'a beaucoup dérangé d'autant plus que les personnes qui sont poussées à passer à l'action le font pour arrêter une souffrance insupportable. Je pense qu'il existe de bien meilleures manières de faire regretter à ces gens leur acte, autres que le prétexte du châtiment divin.

Un superbe roman, de ceux qui vous font réfléchir sur vos actions, bonnes ou mauvaises, sur la vie après la mort et sur la vie tout court.

Ce roman m'a beaucoup fait penser au film "L'effet papillon" avec un personnage qui tente désespérément de changer son passé, son présent et son futur et toutes les conséquences qui en découlent.

ce livre m'a littéralement conquise, je l'ai dévoré et adoré.
L'histoire est happante et captivante, je n'ai pas pu le lâcher avant la dernière ligne.
Une histoire de vie qui aurait pu être tout à fait différente si un évènement majeur ne c'était pas produit.
J'ai même pleuré, chose rare.

Bizarre est vraiment le premier mot qui me vient à l'esprit en refermant ce livre.

J'ai beaucoup apprécié cette histoire, il n'y a pas de doute à avoir sur ce point, mais jamais je n'aurais pensé qu'il puisse y avoir un livre sur ce sujet. Et aussi bien écrit en prime.



Dans J'aurais préféré vivre, on se retrouve face à Jérémy jeune homme de vingt ans qui vient de faire une tentative de suicide. Il se réveille le lendemain, mais un an s'est passé depuis cette date anniversaire... Il ne se souvient de rien, comment être pris au sérieux quand pendant tout ce laps de temps, on s'est comporté comme un "em**deur fini" ?

Il réapparait, comme ça, de temps en temps au cours de sa vie. Sans pouvoir y toucher, seulement constater le mal qu'il a fait à son entourage. Ça doit être absolument horrible d'avoir physiquement 30 ans (sans compter la vie qu'il va avec) et moralement 20 ans et 5 jours...De savoir que 10 ans de notre vie sont perdus et qu'on ne peut pas retourner en arrière.



Thierry Cohen écrit vraiment bien : J'aurais préféré vivre est typiquement le genre de roman devant lequel on est impuissant. Terriblement impuissant. A aucun moment, je n'ai voulu hurler à Victoria ou Pierre sa bonne foi, parce que ça se sentait d'avance qu'il était fichu pour cette fois là...

Tout le long du livre, on espère qu'il retrouve le cours de sa vie. Sans savoir si c'est possible, ni comment faire... C'est vraiment un livre émotionnellement éprouvant.



Je crois que la fin est juste parfaite. Crédible et réaliste. C'est juste celle-ci qu'il me fallait.

J'aurais préféré vivre est vraiment un livre très émouvant.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

C'est un livre très surprenant.
Le thème abordé est audacieux : remise en cause d'une mort choisie. de quoi se privent les hommes qui passent à l'acte? C'est à cette question que tente de répondre l'auteur. Il permet une réflexion romancée sur un futur avorté et sur les conséquences de nos choix.

Un roman sur le sens de la vie, de la mort, des valeurs, mais dont le côté fantastique, voire mystique, m'a déroutée et gênée.

Première découverte de Thierry Cohen et je suis très satisfaite de cette rencontre ! le thème m'a plu instantanément et le contenu a été à la hauteur de mes espérances : je suis restée scotchée tout au long de ma lecture et j'ai rarement lu un roman aussi rapidement (Enfin, vous allez me dire, 224 pages…). En effet, difficile de s'arrêter, tant on va de surprise en surprise. La structure est telle qu'on se demande ce qui attend notre héros à chaque nouveau chapitre : à chaque réveil, Jérémy redécouvre sa vie tourneboulée sans qu'il sache ce qui s'est passé… C'est dans le même ordre d'idée que le film L'Effet papillon (que j'ai adoré).

Là où ça coince, c'est la dimension religieuse, le discours un peu prêchi-prêcha qui sert de conclusion : « le suicide, c'est mal, la volonté divine s'abattra sur toi… ». Je caricature un peu, mais je ne voudrais pas pour autant vous faire fuir ! Je suis assez réfractaire à ce qui touche à la religion en général, et j'avoue que ces cinq dernières pages imbuvables m'ont un peu gâché la fin du roman. MAIS cette dimension est largement éclipsée pendant tout le roman par une histoire vraiment intrigante et originale. J'ai pris tant de plaisir à lire la folle aventure de Jérémy que je ne veux pas trop cracher sur cet aspect négatif. Je veux vous donner envie de passer outre, en toute connaissance de cause. Si moi, j'ai pu dévorer ce roman, je suis sûre que vous aussi, malgré ce seul défaut. Bref, tentez le coup ! (À la limite, arrêtez-vous un chapitre avant la fin, c'est tout aussi bien…)

À ce qu'il paraît, on compare souvent Cohen à Levy et Musso (deux auteurs que je lis avec plaisir, même si j'ai été déçue par plusieurs de leurs romans). Personnellement, ça ne m'a pas sauté aux yeux, si ce n'est que ce sont des auteurs français mêlant romance et fantastique, avec un style qui se lit très vite. L'histoire de Cohen ne m'a rappelé aucun livre, et la romance ne sert que de prétexte pour lancer la machine infernale qui va détruire la petite vie de Jérémy.
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