Le bâtiment entier s’éteint. Plus personne aux lumières les manettes, le temps du battement des grosses-caisses contre le mur, tout résorbé, un silence, tout du velours maintenant. Après le grand bruit on parle bas on interroge, parfois on s’inquiète, deux ou trois secondes un mariage comme celui-ci, le mariage d’Alix, repose sur un fusible tout en équilibre, le poids d’une salle des fêtes sur sa minuscule rondeur, le fusible parfois il craque, il est mort le fusible.Arrêt brusque d’activités humaines, les humains sont contents tant qu’on aperçoit de la lumière au plafond et dans le couloir, sinon on s’inquiète, si la lumière électrique s’interrompt l’appréhension surgit parmi le groupe humain, on s’inquiète, une lumière éteinte au beau milieu du bal éveille des effluves de mort, nous piochons chacun pour soi dans le stock d’imaginaire catastrophique, lumière éteinte nous voici partis, l’Aventure du Poséidon, la salle des machines la pression, les hublots.
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