Je ne crois pas que la volonté guérisse quoi que ce soit. La chimie et un brin de chance peut-être, mais certainement pas la volonté.
— p 290 : Non, tu ne diras rien, je le sais, car tu auras compris que c’était la seule solution, l’unique espoir de sauver notre amour. Il sera là, à côté de nous à chaque instant de notre vie. Il sera là pour l’éternité.
Certaines personnes nous apaisent. Il n'y a souvent aucune raison particulière à cela, c'est comme une forme d'alchimie naturelle qui se crée.
et si c'était cela,la recette du bonheur? envelopper les plus belles parenthèses du passé et laisser s'envoler. savoir apprivoiser ces milliers de sensations, de sentiments et de découvertes et les garder au fond de nous comme une assurance de paix pour l'avenir. se dire que malgré les moments de souffrance, il y aura toujours ce souffle apaisant d'air chaud qui nous accompagne.
elle savait désormais que la vie était une magnifique mais cruelle amie, qui peut lâcher la main sans prévenir, lorsqu'elle le décide, avec une violence parfois insupportable. alors, elle profitait de tous ces instants, de ces souffles de vie.
on dit du manque qu'il s'estompe avec le temps, les jours qui défilent et les années qui passent. on se rassure comme on peut, on se persuadé que demain ce sera moins fort, moins présent, moins flou. alors on vit, on comble le manque comme on peut, on fais semblant, on triche. jusqu'au jour où on s'habitue à l'absence qui deviens la plus fidèle des présences.
Le temps s'enfuit, les années s'évadent, les images rassurantes du passé s'effacent peu à peu. alors on se projette dans l'avenir qui deviens notre nouveau refuge. l'être humain est ainsi faut, il se rassure sur ce qu'il a vécu ou sur ce qu'il vivra peut être.
refusant le plus possible : apprécier une à une, les secondes qui passent sans penser à l'horloge qui inlassablement égrène le fil de sa vie.
l'insouciance, c'est retenir par la main cette part d'enfance qui s'enfuit et nous manque tant. c'est apprécier cette légèreté qui apaise les moments trop sérieux, trop ordonnés, trop prévisibles. c'est ne pas se soucier des conséquences et écouter cette petite voix qui nous donne envie de sauter dans les flaques avec un grand éclat de rire.
"je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi ou si tu m'appartiens. une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. je pense que nous sommes tous les deux à l'intérieur d'un autre être que nous avons créé et qui s'appelle nous"
sur la route de maison
Robert James waller
à toutes celles qui ont passionnément aimé... alors elles ont intensément vécu...