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Entre roman et témoignage, ce livre est un concentré d'intolérance et de bêtise humaine ; je ne parle pas de Tituba, mais de ces Blancs qui ont toujours le besoin de rabaisser pour grandir.
Tituba est fille d'esclave, son amour pour les hommes et ses connaissances dans les plantes vont vite la cataloguer, de sorcière. C'est à Salem où elle connaitra sa plus grande injustice ; son maitre, le Pasteur est le pire de tous ses bourreaux, sa religion et ce qu'il en fait, l'entraine lui et sa communauté à une chasse aux sorcières : les moyens utilisés en se servant d'enfant est ignoble.
A l'opposé, Tituba est la bonté même, elle ne cherche qu'à appaiser ceux qui l'entourent, elle ne conçoit pas de se venger malgré les moyens qu'elles disposent, cela la rend que plus attachante.
J'ai beaucoup aimé ce livre et le personnage de Tituba qui restera dans ma mémoire.
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J'étais fascinée par la chasse aux sorcières de Salem quand j'ai lu ce livre. Tituba, cette esclave qui a vraiment existé et qui s'est retrouvée sans doute malgré elle au coeur de cette hystérie collective se retrouve trop souvent dans un second rôle quand on se rappelle de Salem. Dans le cas de ce roman en particulier, on mêle la réalité avec la fiction pour remplir les blancs que l'histoire réserve aux esclaves. Mais même si ces détails de la vie de Tituba sont fictifs et peut-être éloignés de la réalité (nous ne le saurons jamais), je crois que ce récit lui rend un hommage pour elle et tous ceux qu'on a oublié.
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Tituba est né à la Barbade. Sa mère, esclave, a été pendue pour avoir défendu sa vie contre un blanc. Orpheline, Tituba est solitaire. Sa rencontre avec John Indien bouleverse son existence. Avec lui, elle arrive à Boston, au service d'un nouveau maître, le pasteur Parris. Puis à Salem, elle est accusée de sorcellerie. Finalement amnistiée, elle retrouve sa Barbade natale et participe aux premières révoltes des nègres marrons.

Les écrits de Maryse Condé me séduisent sans aucun doute! Cet autre texte, ancré dans le passé lourd et obscur des esclaves créoles, est puissant comme un charme vaudou. Je me suis laissée entraînée dans les aventures de la pauvre Tituba, et j'ai découvert le procès des sorcières de Salem sous un autre angle. A tous ceux qui aiment les histoires sensées mais teintées d'un peu de mystère, je recommande cet autre texte de Maryse Condé.
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[...]Les personnages de cette vasque fresque sur l'esclavage m'ont toujours accompagnée, miss Endicott qui trouve que l'intérieur des mains des esclaves est sale, et Tituba qui les trouve plutôt beaux comme des coquillages, John Indien son premier amant qui lui fera quitter sa cachette de sorcière, John Parris par qui le mal viendra … [...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Moi, Tituba sorcière... - Maryse Condé

Tituba nait à la Barbade, du viol d'Abena par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier. le peu d'amour et de réconfort qu'elle reçoit lui vient de l'amant de sa mère, Yao (comment une mère pourrait-elle supporter de voir en son enfant le visage de son violeur?). Celui-ci se tue après qu'Abena soit pendue pour avoir agressée son maître qui tentait à son tour d'abuser d'elle.
Tituba, à la jeune vie déjà mouvementée, est recueillie par Man Yaya qui l'initie aux pouvoirs des plantes, au pouvoir de guérison, et lui apprend à entrer en contact avec les morts. Recluse dans une case, elle fait un jour la rencontre de John Indien. Par amour pour lui, elle le suit résignée dans l'esclavagisme. Débute un périple qui l'amène jusqu'à une Amérique puritaine et lui fait traverser les célèbres procès de Salem.

Méfiance, suspicion et superstition. Maryse Condé s'inspire d'une histoire vraie, celle d'une jeune guérisseuse seule contre l'hypocrisie d'une société qui se veut pure et qui pour autant tombe dans une hystérie collective meurtrière.
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Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts.
Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salim en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu'à l'amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s'arrête l'histoire. Maryse Condé la réhabilite, l'arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée, et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d'esclaves.
Elle préside le Comité pour la mémoire de l'esclavage créé en janvier 2004 pour l'application de la loi Taubira qui a reconnu en 2001 la traite et l'esclavage comme crimes contre l'humanité. À ce titre c'est sur sa proposition que le président Jacques Chirac a fixé au 10 mai la Journée de commémoration de l'esclavage, célébrée pour la première fois en 2006
Lien : http://liberta-revolutiona.o..
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