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EAN : 9782070379293
288 pages
Gallimard (13/09/1988)
4.12/5   612 notes
Résumé :
Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salem en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa pri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (106) Voir plus Ajouter une critique
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Maryse Condé rouvre une Affaire Classée à Salem.

L'écrivaine française lauréate du Prix Nobel de Littérature alternatif, nous offre une ensorcelante aventure de la Barbade, perle des Caraïbes, aux bois sombres et glacés du Massachusetts. Elle redonne chair et souffle à Tituba, l'une des sorcières des célèbres procès de Salem, à la fin du XVIIème siècle.

Condé veut rendre sa belle innocence à l'impétueuse, naïve, ingénieuse et sensuelle Tituba. Ces épithètes, l'héroïne les partagent avec le style de l'ouvrage, à la fois très abordable et marqué d'un style personnel à l'auteure.
La personnalité de Tituba, sorcière, dont les procès verbaux exacts sont retranscrits par Condé, est très bien campée, nous avons une femme d'un grand courage, d'une bonté et compassion naturelles, lesquelles sont mises à rude épreuve… Mais avant tout et une amoureuse de la vie, pour qui faire l'amour, être auprès d'un homme (ou d'une femme…) est comme prendre un congé presque mystique de l'enfer de son existence.

A travers cette histoire, Condé explore immanquablement la mémoire de sa Guadeloupe, elle dont la famille n'abordait jamais les tourments de l'esclavage. Mais, généreuse, elle veut embrasser dans son roman, mettre en lumière toutes les minorités et leurs oppressions celle des noirs bien sûr, mais aussi des femmes, et des juifs.

Un roman divertissant, entre récit de voyage et d'aventure, roman historique et portrait d'une affranchie qui veut parler à notre époque.

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Tituba a réellement existé, citée lors du procès des sorcières de Salem, en 1692 comme étant une esclave noire venue de la Barbade et pratiquant le vaudou, mais d'autres sources pensent qu'elle était Indienne, tout simplement parce qu'à l'époque, les deux peuples se confondaient dans l'esprit des colonisateurs.
Maryse Condé, elle, a pris le parti d'en faire la fille d'Abena, jeune Ashanti (du Ghana) enlevée et violée sur un vaisseau négrier, pour être vendue à des colons à la Barbade.
Tituba découvre très tôt l'oppression de son peuple, devient orpheline, est recueillie par Man Yaya, guérisseuse qui l'initie aux bienfaits des plantes et aux sacrifices rituels.
Adulte, elle est vendue à un pasteur, Parris, et emmenée avec son compagnon John Indien à Salem, où elle l'une des toutes premières à être accusée de sorcellerie, elle qui persiste à ne l'utiliser que pour guérir et non se venger.
Ainsi, toute sa vie, elle connaîtra les barbaries du 17ème siècle: esclavage, pendaisons, tortures, prison, oppression de son peuple mais aussi celui des Indiens et celui des Juifs et enfin celui des femmes, qui dans tout ça, resteront toujours les premières victimes.
Maryse Condé s'est fondée sur les rares informations qu'on ait sur Tituba - contrairement aux autres accusés, elle n'a jamais reçu le pardon officiel, n'étant qu'une simple esclave, et sa vie n' a pas été retracée dans les archives de Salem - et a imaginé le reste.
En lisant ce roman, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Beloved, de Toni Morrison, et j'ai aimé l'écriture, envoûtante, belle et tragique. Par ce personnage, en partie fictif, elle réussit à nous faire entrevoir tous les vices de cette époque.
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A la Barbade, la jeune Tituba - née du viol de sa mère par un marin anglais - est élevée par la vieille Man Yaya qui l'initie aux secrets et aux vertus des plantes, des potions, des onguents et des esprits. A la mort de la vieille femme, à quatorze ans, Tituba succombe aux charmes de John Indien, un esclave qu'elle finit par épouser. Vendus par la propriétaire de John, ils doivent suivre leur nouveau maître, le pasteur Samuel Parris à Boston, puis à Salem où le révérend a trouvé une cure. L'attitude fondamentaliste et rigorisme de l'homme d'église s'épanouit dans la communauté très religieuse de la petite ville mais bientôt l'hystérie s'immisce dans l'esprit de jeunes filles fragiles qui accusent d'autres femmes dont Tituba, de s'adonner à la sorcellerie et de pactiser avec le malin.

Maryse Condé mêle adroitement petite et grande Histoire en imaginant le destin de Tituba, une jeune esclave qui, par les aléas de transactions commerciales ou dettes, se retrouve vendue avec son mari à un pasteur. A Salem, la jeune femme se retrouve dans la tourmente de l'hystérie collective provoquée par le fondamentalisme religieux de la petite communauté, encouragée par l'ambiance de suspicion qui règne dans la communauté et favorisée par l'esprit rigide et bigot du pasteur Parris. Contraintes et sévices corporels sont pratiqués dans un obscurantisme religieux qui rappelle celui de l'inquisition catholique, mais perpétré, là, par les puritains protestants avec toujours autant de radicalisme. La jeune femme, après avoir connu l'esclavage, sera accusée d'être une des sorcières de Salem et il lui faudra toute son énergie pour échapper à la sentence réservée aux sorcières.
Moi, Tituba sorcière est une très beau portrait de femme, une biographie imaginée d'après quelques rares informations disponibles sur cette femme qui a réellement existé. Maryse Condé en fait une héroïne résiliente, intelligente et courageuse face à une société pétrie d'interdits et de violences.
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C'est une histoire fascinante : la réalité mêlée à la fiction que nous conte la plume alerte de madame Maryse Condé.
Méfiance ,suspicion, superstition, bêtise, cruauté, intolérance ou l'histoire d'une jeune guérisseuse: Tituba, seule contre l'hypocrisie d'une société qui se veut pure et qui tombe dans une hystérie collective meurtrière.Tituba est fille d'esclave : sa mére Abena, violée par un marin Anglais à bord d'un vaisseau négrier, a été pendue pour avoir défendu sa vie contre un blanc....
Orpheline, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya , faiseuse de sorts et guérisseuse. Solitaire, sa rencontre avec John Indien l'entraîne à Boston puis au village puritain de Salem.....au service d'un nouveau maître , le révérend Paris.
Elle est accusée injustement de sorcellerie à cause de ses connaissances et de sa liberté d'esprit, puis jetée en prison, finalement amnistiée aprés le procès des sorciéres de Salem en 1692.
On entre facilement dans la peau de cette jeune femme noire grâce à la belle plume à la fois réaliste et poignante de Madame Condé, à l'époque de l'esclavage.
On souffre, on vibre, on ressent sa force et son désarroi, sa douleur et la lourdeur de ses chaînes au sens propre et figuré! On plonge dans un monde et une époque au sein d'une Amérique naissante où cette jeune esclave passera par tous les tourments que lui feront endurer sa condition.....
Elle ne cédera ni à l'amertume ni à la rancune...
Un univers riche où magie et histoire sont mêlées , un ouvrage captivant et rude , empreint de beaucoup d'humanisme!
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J'ai rencontré Tituba pour la première dans "La Chasse aux sorcières", puis dans mes lectures relatives à l'affaire des sorcières de Salem. Je n'y peux rien, c'est une histoire qui me passionne comme tous les faits de "sorcellerie" au creux desquels se mêlent la question de la place de la femme, celle des croyances et de la folie des hommes ainsi qu'une bonne dose d'Histoire.
Je me souviens m'être souvent demandé ce qu'il était advenu de Tituba après l'amnistie générale accordée aux accusés de l'affaire, quand il fallait calmer les esprits échauffés et échaudés par des accusations toujours plus nombreuses et des exécutions toujours plus iniques.
Du destin de l'esclave du révérend Parris après Salem, nul n'a rien écrit. Ni Miller, ni les autres.
Jusqu'à Maryse Condé.

De l'écrivaine guadeloupéenne, je n'avais rien lu, malgré les exhortations de ma maman pour qui elle est l'une des plus grandes. Lorsqu'on lui demande de parler des romans qui ont le plus marqué sa vie de lectrice, elle cite "Pêcheurs d'Islande", "Premier de cordée", "Germinal" et "Segou", dont elle conserve précieusement l'édition de 1984.
"Segou" qu'elle m'incite à lire depuis... longtemps.
Je me dis qu'après "Moi, Tituba, sorcière", j'y viendrai sûrement puisqu'en effet, il m'a fallu Salem et Tituba pour venir à Condé. Il m'a fallu ce roman dont j'ai tout aimé et que j'ai dévoré en quelques heures.

Dans une langue dure, âpre mais poétique, Maryse Condé redonne vie, chair et souffle, à Tituba, et tout en lui redonnant aussi sa voix -puisque la narration se fait toute entière à la première personne- elle lui permet de se réapproprier son histoire, ou ce qui pourrait être son histoire, puisque le texte, bien que prenant appui sur des faits historiques qu'il relate le plus rigoureusement possible, demeure un roman.
Coulent bien sûr dans la vie de cette héroïne foncièrement humaine, forte et attachante la violence, les mensonges et l'odeur du sang et du soufre, la rumeur de sorcellerie charriés par les flots de Salem, mais pas seulement.
L'histoire de Tituba est aussi celle de la Barbade et de l'esclavage, des croyances vaudous et animistes mises à l'épreuve du Dieu que voulait imposer les colons à leurs esclaves. C'est celle des plantations et de la traite négrière. C'est celle des femmes qui sont toujours moins que les hommes et des hommes qui trahissent après s'être faits aimés, de leur lâcheté. C'est celle de tous les fanatismes qui poussent à exterminer: sorcières, juifs, esclaves... Qu'importe le bouc émissaire, pourvu qu'on ait l'ivresse.

De sa conception -deux phrases brutales et presque insoutenables qui viennent ouvrir le roman- à son enfance dans une plantation où elle n'est rien, de la mort abject de sa mère à son désir pour John l'indien qu'elle épousera, des riantes Caraïbes au Massachussetts tendu de noirceur et de brumes à sa geôle, du second voyage à son retour à son point de départ, "Moi, Tituba, sorcière" nous attache aux pas d'une héroïne d'exception, marquante, bouleversante et à qui Maryse Condé rend enfin l'hommage qu'elle mérite tout en tissant un vibrant hommage aux premières révoltes d'esclaves et aux nègres marrons.
Bouleversant. Révoltant. Cruel et magnifique.

Je ne croyais lire qu'un récit sur l'une des protagonistes de l'Affaire des sorcières de Salem pour assouvir mon intérêt un peu boulimique pour le sujet et c'est ce que j'ai trouvé, pour mon plus grand plaisir, mais j'ai trouvé bien plus.
J'ai trouvé la beauté sous la cruauté, la puissance des mots qui fait celle de l'engagement.
Dans "Moi, Tituba, Sorcière", j'ai également trouvé une langue incantatoire et hypnotique comme je les aime, mâtiné de ce rien de surnaturel, de transe qui envoute.
J'ai trouvé Toni Morrison, j'ai trouvé "Beloved". J'ai trouvé Billie Holiday, comme en visite chez Thomas Gilbert et Arthur Miller.

J'ai trouvé Tituba et Maryse Condé.


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Citations et extraits (141) Voir plus Ajouter une citation
Elle n'aime pas le mot métissage, préfère celui de diversités culturelles. Elle n'a pas tord Pourquoi, vouloir, encore enfermer les gens "différents " dans une seule catégorie.
Elle a dit que nous étions tous des artistes, à notre manière. En écriture, en cuisine ....
J'aime l'idée ...
Elle a dit qu'elle s'était libérée, en enlevant d'elle toutes les idées que son éducation lui avait inculqué, comme: "nous les gaulois ..."
J'aime cette idée et je pense que l'on peut tous y trouver son chemin. ce n'est pas juste une question de couleur. Comme la chrysalide qui sort d'elle pour naître. Nous devons aussi sortir des idées que nous avons reçu par notre culture pour aller vers d'autres cultures et pour savoir ce que nous voulons véhiculer autour de nous, à nos enfants et vers quels amis nous souhaitons aller afin de construire notre chemin de vie..."
Claudia
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Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos coeurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire, si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférances, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communier dans leur souvenir. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
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Le quimboiseur ricana : - Est-ce que tu n'es pas Tituba ? Celle que les Blancs ont failli faire tournoyer au bout d'une corde ? J'eus ma réponse habituelle : - Tu sais sûrement que je n'avais rien à me reprocher ! - Dommage ! Quel dommage ! Je le fixai, interdite, et il poursuivit : - Si je me trouvais dans ta position, ah ! j'aurais ensorcelé tout le monde : père, mère, enfants, voisins... Je les aurais dressés les uns contre les autres et je me serais réjoui de les voir s'entre-déchirer. Ce ne serait pas une centaine de personnes qui auraient été accusées, pas une vingtaine que l'on aurait exécutées. Tout le Massachusetts y serait passé et je serais entré dans l'histoire sous l'étiquette " Le démon de Salem ". Alors que toi, quel nom portes-tu ? Ces propos me mortifèrent, car ils m'avaient déjà traversé l'esprit. J'avais déjà déploré de n'avoir joué dans toute cette affaire qu'un rôle de comparse vite oubliée et dont le sort n'intéressait personne. " Tituba, une esclave de la Barbade et pratiquant vraisemblablement le hodoo. " Quelques lignes dans d'épais traités consacrés aux événements du Massachusetts. Pourquoi allais-je être ainsi ignorée ? Cette question-là aussi m'avait traversé l'esprit. Est-ce parce que nul ne se soucie d'une négresse, de ses souffrances et tribulations ? Est-ce cela ? Je cherche mon histoire dans celle des Sorcières de Salem et ne la trouve pas. En août 1706, Anne Putnam se tient en plein milieu de l'église de Salem et confesse les erreurs de son enfance, déplorant leurs terribles conséquences : " Je veux m'étendre dans la poussière et demander pardon à tous ceux à qui j'ai causé tort et offense et dont les parents ont été arrêtés et accusés. " Elle n'est ni la première ni la dernière à s'accuser ainsi publiquement et, une à une, les victimes sont réhabilitées. De moi, on ne parle pas. " Tituba, une esclave originaire de la Barbade et pratiquant vraisemblablement le hodoo. "
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Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos cœurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire,si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférences, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communiquer dans leur souvenir. Ils sont là , partout autour de nous, avides d'attention, avides d'affection. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
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— Je te regarde, ma femme rompue, depuis ces années que nous sommes
ensemble et je me dis que tu ne comprends pas ce monde de Blancs parmi
lequel nous vivons. Tu fais des exceptions. Tu crois que quelques-uns d’entre
eux peuvent nous estimer, nous aimer. Comme tu te trompes ! Il faut haïr
sans discernement.
— Cela te va bien, John Indien, de me parler ainsi ! Toi qui es pareil à une
marionnette entre leurs mains. Je tire ce fil-là, toi, tu tires...
— Je porte un masque, ma femme aux abois ! Peint aux couleurs qu’ils
désirent. Les yeux rouges et globuleux ? « Oui, maître ! » La bouche lippue et
violacée ? « Oui, maîtresse ! ». Le nez épaté comme un crapaud ? « À votre
bon plaisir, messieurs-mesdames ! ». Et là-derrière, je suis moi, libre, John
Indien ! Je te regardais sucer cette petite Betsey comme un bonbon au miel et
je me disais : « Faites qu’elle ne soit pas déçue ! »
— Tu crois donc qu’elle ne m’aimait pas ?
— Nous sommes des nègres, Tituba ! Le monde entier travaille à notre
perte !
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Vidéo de Maryse Condé
Le livre est disponibles sur editions-harmattan.fr : https://www.editions-harmattan.fr/livre-histoire_de_l_harmattan_genese_d_un_editeur_au_carrefour_des_cultures_1939_1980_denis_rolland-9782343248257-73950.html ___________________________________________________________________________
Comment naît un éditeur ? Cet ouvrage retrace la genèse et les premières années très militantes d'un éditeur atypique. Inspirée par Maspero et Présence africaine, la librairie-édition L'Harmattan a en effet été créée en 1975 par deux anciens prêtres missionnaires, Robert Ageneau et Denis Pryen, entourés d'un petit groupe engagé en faveur des décolonisations et du « tiers-monde ». Si les éditions L'Harmattan « jouent un rôle fondamental dans la publication des travaux de sciences humaines depuis plus de quarante ans » (Jean-Yves Mollier, préface), elles ont aussi contribué à faire connaître nombre de grands écrivains : qui sait ainsi que Wole Soyinka, premier Africain Prix Nobel (1986) de littérature, n'était alors édité que par L'Harmattan ou que Maryse Condé, « Prix Nobel alternatif de littérature » en 2018, y a publié plusieurs ouvrages ?
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Bonnes lectures !
Crédit : école EMC, la prise de son, d'image et montage vidéo
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