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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A la Barbade, la jeune Tituba - née du viol de sa mère par un marin anglais - est élevée par la vieille Man Yaya qui l'initie aux secrets et aux vertus des plantes, des potions, des onguents et des esprits. A la mort de la vieille femme, à quatorze ans, Tituba succombe aux charmes de John Indien, un esclave qu'elle finit par épouser. Vendus par la propriétaire de John, ils doivent suivre leur nouveau maître, le pasteur Samuel Parris à Boston, puis à Salem où le révérend a trouvé une cure. L'attitude fondamentaliste et rigorisme de l'homme d'église s'épanouit dans la communauté très religieuse de la petite ville mais bientôt l'hystérie s'immisce dans l'esprit de jeunes filles fragiles qui accusent d'autres femmes dont Tituba, de s'adonner à la sorcellerie et de pactiser avec le malin.

Maryse Condé mêle adroitement petite et grande Histoire en imaginant le destin de Tituba, une jeune esclave qui, par les aléas de transactions commerciales ou dettes, se retrouve vendue avec son mari à un pasteur. A Salem, la jeune femme se retrouve dans la tourmente de l'hystérie collective provoquée par le fondamentalisme religieux de la petite communauté, encouragée par l'ambiance de suspicion qui règne dans la communauté et favorisée par l'esprit rigide et bigot du pasteur Parris. Contraintes et sévices corporels sont pratiqués dans un obscurantisme religieux qui rappelle celui de l'inquisition catholique, mais perpétré, là, par les puritains protestants avec toujours autant de radicalisme. La jeune femme, après avoir connu l'esclavage, sera accusée d'être une des sorcières de Salem et il lui faudra toute son énergie pour échapper à la sentence réservée aux sorcières.
Moi, Tituba sorcière est une très beau portrait de femme, une biographie imaginée d'après quelques rares informations disponibles sur cette femme qui a réellement existé. Maryse Condé en fait une héroïne résiliente, intelligente et courageuse face à une société pétrie d'interdits et de violences.
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Tituba, sorcière jugée au procès des sorcières de Salem en 1692, a réellement existé et Maryse Condé décide de tirer ce personnage de l'ombre et de lui donner une histoire. Tituba n'a pas eu une vie facile, elle nait sur l'île de la Barbade mais se retrouve très vite orpheline. Man Yaya, une guérisseuse l'élève alors. Quand elle est vendue à un pasteur qui l'emmène à Salem, sa vie va prendre une nouvelle direction...
Premier roman de Maryse Condé que je lis et j'avoue que j'ai fait une belle découverte. Je ne savais pas qu'il était question d'une des sorcières présentes au procès de Salem, à vrai dire, je pensais me découvrir moi-même le sujet de cette histoire. Il s'agit en fait d'une biographie romancée. L'auteure choisit de donner la voix à Tituba, c'est elle qui nous raconte sa vie, ses amours, ses peines, les accusations... C'est un peu frustrant par moments car certains moments manquent de détails, d'explications car Tituba choisit ce qu'elle veut raconter. A part son acte du début, très cruel, la jeune femme semble obéissante, très gentille et sa vie parait infiniment triste par tous ces malheurs... La fin est un peu vite expédiée, ça manque encore plus de détails sur cette révolte. Historiquement, on ne connait pas grand chose de Tituba, cette esclave noire accusée de sorcellerie mais Maryse Condé arrive à lui donner vie de façon réaliste. Je relirai cette auteure !
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J'ai rencontré Tituba pour la première dans "La Chasse aux sorcières", puis dans mes lectures relatives à l'affaire des sorcières de Salem. Je n'y peux rien, c'est une histoire qui me passionne comme tous les faits de "sorcellerie" au creux desquels se mêlent la question de la place de la femme, celle des croyances et de la folie des hommes ainsi qu'une bonne dose d'Histoire.
Je me souviens m'être souvent demandé ce qu'il était advenu de Tituba après l'amnistie générale accordée aux accusés de l'affaire, quand il fallait calmer les esprits échauffés et échaudés par des accusations toujours plus nombreuses et des exécutions toujours plus iniques.
Du destin de l'esclave du révérend Parris après Salem, nul n'a rien écrit. Ni Miller, ni les autres.
Jusqu'à Maryse Condé.

De l'écrivaine guadeloupéenne, je n'avais rien lu, malgré les exhortations de ma maman pour qui elle est l'une des plus grandes. Lorsqu'on lui demande de parler des romans qui ont le plus marqué sa vie de lectrice, elle cite "Pêcheurs d'Islande", "Premier de cordée", "Germinal" et "Segou", dont elle conserve précieusement l'édition de 1984.
"Segou" qu'elle m'incite à lire depuis... longtemps.
Je me dis qu'après "Moi, Tituba, sorcière", j'y viendrai sûrement puisqu'en effet, il m'a fallu Salem et Tituba pour venir à Condé. Il m'a fallu ce roman dont j'ai tout aimé et que j'ai dévoré en quelques heures.

Dans une langue dure, âpre mais poétique, Maryse Condé redonne vie, chair et souffle, à Tituba, et tout en lui redonnant aussi sa voix -puisque la narration se fait toute entière à la première personne- elle lui permet de se réapproprier son histoire, ou ce qui pourrait être son histoire, puisque le texte, bien que prenant appui sur des faits historiques qu'il relate le plus rigoureusement possible, demeure un roman.
Coulent bien sûr dans la vie de cette héroïne foncièrement humaine, forte et attachante la violence, les mensonges et l'odeur du sang et du soufre, la rumeur de sorcellerie charriés par les flots de Salem, mais pas seulement.
L'histoire de Tituba est aussi celle de la Barbade et de l'esclavage, des croyances vaudous et animistes mises à l'épreuve du Dieu que voulait imposer les colons à leurs esclaves. C'est celle des plantations et de la traite négrière. C'est celle des femmes qui sont toujours moins que les hommes et des hommes qui trahissent après s'être faits aimés, de leur lâcheté. C'est celle de tous les fanatismes qui poussent à exterminer: sorcières, juifs, esclaves... Qu'importe le bouc émissaire, pourvu qu'on ait l'ivresse.

De sa conception -deux phrases brutales et presque insoutenables qui viennent ouvrir le roman- à son enfance dans une plantation où elle n'est rien, de la mort abject de sa mère à son désir pour John l'indien qu'elle épousera, des riantes Caraïbes au Massachussetts tendu de noirceur et de brumes à sa geôle, du second voyage à son retour à son point de départ, "Moi, Tituba, sorcière" nous attache aux pas d'une héroïne d'exception, marquante, bouleversante et à qui Maryse Condé rend enfin l'hommage qu'elle mérite tout en tissant un vibrant hommage aux premières révoltes d'esclaves et aux nègres marrons.
Bouleversant. Révoltant. Cruel et magnifique.

Je ne croyais lire qu'un récit sur l'une des protagonistes de l'Affaire des sorcières de Salem pour assouvir mon intérêt un peu boulimique pour le sujet et c'est ce que j'ai trouvé, pour mon plus grand plaisir, mais j'ai trouvé bien plus.
J'ai trouvé la beauté sous la cruauté, la puissance des mots qui fait celle de l'engagement.
Dans "Moi, Tituba, Sorcière", j'ai également trouvé une langue incantatoire et hypnotique comme je les aime, mâtiné de ce rien de surnaturel, de transe qui envoute.
J'ai trouvé Toni Morrison, j'ai trouvé "Beloved". J'ai trouvé Billie Holiday, comme en visite chez Thomas Gilbert et Arthur Miller.

J'ai trouvé Tituba et Maryse Condé.


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Chronique

Moi, Tituba sorcière

« Ne se déclare pas sorcière qui veut! »

Il faut l'avoir éprouvé dans la chair et dans le sang. Il faut l'avoir approché des feux et des tempêtes…Il faut l'être et l'incarner avec sagesse…
C'est pour cela, que Toi, Tituba, peut se déclarer sorcière.
Tu es femme, belle, forte, rompue, éveillée, serviable, amoureuse, bienveillante, initiée, troublée, seule, redoutée, rose, naïve, guérisseuse, bien-aimée…
Mais tu choisis d'être Sorcière, parce que toi seule connaît la valeur de ce mot, ce qu'il représente, ce qu'il sous-entend, ce qu'il contient. Tu sais que les autres en ont fait une injure, lui ont dessiné une réputation, lui ont inscrit des dénominateurs cachés, l'ont couvert d'opprobre…Et pourtant, tu es la sorcière la plus inspirante de toute l'Histoire, et je suis bien heureuse que tu aie trouvé l'oreille attentive de Maryse Condé pour confier ton histoire bouleversante…

« Que pouvais-je donc espérer? »

J'espère que d'autres histoires vont ressortir des cendres, que d'autres oreilles vont entendre, que d'autres mains vont écrire, que d'autres coeurs purs vont rétablir justice. Maryse Condé, dans ce roman, décide de refaire vivre une affaire classée de Salem. Elle décide de romancer l'histoire de Tituba, parce que l'Histoire et les hommes l'ont écarté de la lumière. Effacer la femme, les femmes, les souvenirs, les outrages, les condamnations, les pendaisons, les corps, la mémoire. C'est ce qu'il s'est passé à Salem, des accusations sordides, obscures, infondées, douteuses, puériles, fatales à l'encontre des femmes. Il ne faisait pas bon vivre dans cette ville en 1692, pour une femme, et d'autant plus, si elle était noire et guérisseuse. Ce roman, c'est le croisement de plusieurs histoires dramatiques qui ont touché et sévit dans l'Amérique du Nord au XVII ème siècle…Entre l'esclavagisme, le racisme, le sexisme, l'obscurantisme et la chasse aux sorcières: c'est un déferlement d'Histoires de haine…Et je crois que comme Tituba, il ne me reste que des questions sans réponses pour trouver du sens aux explosions de confettis de fleurs, de chair et de sang, auprès du flamboyant…

« N'en avais-je pas assez de ce cortège de déboires qui accompagne les affections? »

Il faudra bien que je me résolve à dire non. Car de l'affect, j'en ai eu trop. Trop de compassion, d'admiration, d'épanchement, aussi envers cette personne mi-réelle, mi-fictionnelle, Toi, Tituba, sorcière…Comment rester insensible à tes souffrances, à tes vagues d'amours, à tes sortilèges de bienveillance, à ton charme fou, à tes mots si doux? Comment rester indemne face à ce qu'ils t'ont pris, arraché, enlevé, nié, annihilé?
Je voudrais apprendre à rameuter, comme toi, les forces de la nature. Je voudrais rameuter, toutes les femmes du monde, toutes les sorcières de jadis et de demain, afin que dans nos nuits, tu nous reviennes, visible, dans la forêt…Et comme toutes les affections, il y a eu des déboires-comme j'ai eu mal de ce qu'il t'ont infligée- mais il y a eu aussi des bouts de bonheurs- comme j'ai eu plaisir à lire la délicatesse de la plume de Maryse Condé- que je peux affirmer, Moi, Stelphique Fée, que j'ai eu un coup de coeur pour ce livre…
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Grand coup de coeur pour ce magnifique roman d'une auteure guadeloupéenne injustement méconnue. Tituba naît d'un viol sur l'île de la Barbade au 17ème siècle, elle perdra sa mère très jeune et partira habiter en autarcie dans la forêt jusqu'à sa rencontre avec l'un des hommes de sa vie : John Indien. Tous deux esclaves seront emmenés dans les bagages de la famille Parris direction Boston puis le petit village de Salem où la situation sera critique car nous sommes à l'époque des procès de sorcières. Tituba est considérée comme telle, elle qui a appris la science des plantes médicinales, la communication avec les morts... d'une vieillarde nommée Man Yaya décédée depuis.

Tituba est une personne intègre, pour laquelle j'ai vraiment ressenti de l'empathie et surtout pas de peur. Elle est magique dans tous les sens du terme, elle se démène pour sa vie, pour survivre tout simplement car hormis les plaisirs de la chair ils sont inexistants. Les jours passent et repassent entrainant leur lot de désolation et de malheur. Et pourtant Tituba relève la tête et est fière quelque soit la situation. C'est une femme forte plutôt que sorcière.
Une galerie de personnages fera des bouts de chemin avec elle mais qu'importe je n'ai eu d'yeux que pour Tituba un sacré modèle de courage.

Et quelle belle écriture !!
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Entre roman et témoignage, ce livre est un concentré d'intolérance et de bêtise humaine ; je ne parle pas de Tituba, mais de ces Blancs qui ont toujours le besoin de rabaisser pour grandir.
Tituba est fille d'esclave, son amour pour les hommes et ses connaissances dans les plantes vont vite la cataloguer, de sorcière. C'est à Salem où elle connaitra sa plus grande injustice ; son maitre, le Pasteur est le pire de tous ses bourreaux, sa religion et ce qu'il en fait, l'entraine lui et sa communauté à une chasse aux sorcières : les moyens utilisés en se servant d'enfant est ignoble.
A l'opposé, Tituba est la bonté même, elle ne cherche qu'à appaiser ceux qui l'entourent, elle ne conçoit pas de se venger malgré les moyens qu'elles disposent, cela la rend que plus attachante.
J'ai beaucoup aimé ce livre et le personnage de Tituba qui restera dans ma mémoire.
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Un chef-d'oeuvre littéraire. Maryse Condé met sa plume au service de l'humanité en souffrance.
Ce roman dont le titre évoque l'idée d'un témoignage, plonge le lecteur au coeur d'une époque sombre et (pas si) lointaine durant laquelle furent condamnées et exterminées les "sorcières de Salem".
Tituba est le fruit d'un viol. Dès le début du roman, Maryse Condé nous assène une gifle qui va conditionner notre lecture. D'injustice en injustice, de maltraitance en maltraitance, Tituba tente de survivre.
Initiée par Man Yaya aux vertus des plantes, elle va acquérir des connaissances médicinales qui deviendront un véritable chef d'accusation.
C'est l'histoire de Tituba et c'est l'histoire d'un grand nombre de femmes victimes de la plus tristement célèbre chasse aux sorcières.
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Lorsque Maryse Condé exhume Tituba des archives historiques pour lui rendre corps, coeur et dignité sous sa plume, cela donne ce roman magnifique.
Des terres aimées de la Barbade, à l'exil forcé aux États-Unis, tantôt esclave, tantôt libre, toujours extrêmement sensitive, cette guérisseuse qui maîtrise l'herboristerie et sait communiquer avec les esprits sera accusée de sorcellerie au cours du retentissant procès de Salem.
Le racisme ambiant côtoie l'hypocrisie des bigots. Mais, malgré les épreuves et les injustices Tituba fera face, inlassablement, et sans jamais se départir de sa bienveillance, dans un monde où sa couleur de peau laisse si peu d'espoir en un avenir meilleur.
Un livre qui aiguise les sens et dont on tire belle leçon de courage et de transmission.
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Être noire, être femme, être versée dans les plantes et la guérison, pas facile facile. Et quand en plus c'est le temps de l'esclavage... Et pourtant, elle était libre...
Quelle femme ! Vivre et survivre alors que tout et tous s'y opposent, c'est quand même un genre de miracle. Elle n'a de place nulle part : elle est noire parmi les blancs, femme parmi les hommes et sorcière pour tous, maléfique ou bénéfique selon ce qui arrange ceux qui l'entourent. Mais elle reste fidèle à elle-même : faire le bien, sans dieu pour la guider, ou alors les dieux de la nature, s'il en faut.
C'est un roman d'une grande force évocatrice, à la fois de la puissance de la nature, de la porosité des mondes visibles et invisibles. Tituba vit mal à Boston puis Salem car la nature n'y est pas clémente (sans parler des hommes et des femmes de la communauté puritaine qu'elle rejoint). C'est aussi un roman très sensuel, Tituba refusant de considérer son corps comme trop vieux pour l'amour ; mais elle sera punie à chaque fois. Comme si l'époque n'était pas encore là, où les femmes peuvent disposer de leur corps comme elles l'entendent, avec qui elles le souhaitent. Comme si l'époque ne pouvait accepter les êtres tels qu'elle : libre de toutes attaches ou attachées à qui elles veulent. le roman le dit plusieurs fois, d'ailleurs que le temps des noirs n'est pas venu ; alors celui des femmes noires... le roman a un regard féministe, sans que l'on sache si Condé parle du temps du roman ou de celui de l'écriture du roman. Mais pourquoi choisir ? Les messages en sont bien souvent encore actuels. On peut aussi se demander à quel point Condé ne s'est pas projetée dans le personnage de Tituba, peut-être en se posant comme une lointaine descendante spirituelle, tant certaines des pensées et des paroles du personnage pourraient être celles de la romancière qui le redonne vie et lui offre une histoire personnelle, elle totalement occultée des chroniques des procès de Salem.
Et ce qui ne gâche rien, le rythme, le ton, l'intrigue, tout cela habille l'histoire d'un très bel habit de fiction. Qui font de Condé une très bonne couturière. Ou sorcière tissant des sortilèges de ses mots pour capturer le lecteur et la lectrice.

Challenge Plumes Féminines 2019-20
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1692, lors du tristement célèbre procès de Salem, Tituba avoue ses actes de sorcellerie et dénonce d'autres femmes afin de garder la vie sauve. Sa peau est foncée, elle est jeune, esclave, née à la Barbade, malmenée et humiliée, échouée dans ce milieu puritain et raciste de Salem, où la femme est peu de chose et la religion écrase. Mais qui est Tituba ?
Dans ce roman où se mêlent étroitement réalité et fiction, Tituba est une voix. La voix d'une femme victime des Hommes, partagée entre l'amour et la liberté, l'humanité et le ressentiment, torturée par son envie de vengeance alors que ses dons de guérisseuse la poussent au contraire. La voix d'une femme différente, clairvoyante et profondément juste, digne et engagée, une femme forte au destin implacable, une femme que l'écrit réhabilite pour ne pas oublier ces périodes sombres et cruelles de l'Histoire.
De sa naissance  à ses premiers émois, de sa survie à son exil, de ses choix à ses regrets, de ses amours aux trahisons, de ses désirs, de ses espoirs à la réalité, de la violence à l'apaisement, de son regard lucide à sa résignation, de sa force à ses doutes, les mots sont ceux de Tituba, forts et vifs, sans concession tel le cheminement âpre de son existence.
Ce roman porté par une plume envoûtante est absolument passionnant
***
Pour poursuivre les découvertes sur cette triste période historique, une magnifique et très intéressante exposition est actuellement visible au Musée d'Orsay 
"Le Modèle Noir - de Géricault à Matisse " - 26 Mars au 21 Juillet 2019
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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