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3,51

sur 712 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un médecin est retrouvé sur Mulholand drive avec deux balles dans le crane. Or le docteur Stanley Kent bossait sur un médicament avec un accès à des matières radioactives.Bosch et le LAPD voient arriver avec leurs gros sabots les costards cravates du FBI. Bien sur, on est toujours content de retrouver ce bougon d' Harry Bosch, toujours aussi imprévisible, d'autant plus qu'il retrouve Rachel Walling dont il est toujours amouraché. La guerre des polices, la menace terroriste sont ici les thèmes centraux du bouquin. Mais lorsqu'on est un fan de Connelly, on doit avouer que le grand Michael est moins inspiré, au vu de ces premiers romans. Narration répétitive, tension moins présente, personnages secondaires peu approfondis. Alors bien sur, ça reste suffisamment correct pour nous intérésser mais on est bien loin des "chocs" des premiers Harry Bosch. Efficace mais peu mieux faire et surtout a fait beaucoup mieux.
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Roman idéal pour passer le temps pendant cette période de confinement. le plus court roman écrit par Michael Connelly et un des plus facile à lire. Il y a peu de personnages et l'histoire est presque linéaire.

Des le départ, on se doute de la pertinence de cette chasse au terroriste mais on veut quand même savoir le nom du ou des meurtriers.
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Une enquête de l'inspecteur Harry Bosch. C'est le personnage majeur qui apparaît dans 16 livres sur 25, dans l'oeuvre de Connelly. le premier est « L'égout de LA » en 1993 et le dernier est « The blackbox » à paraître en novembre 2012 aux USA. À genoux est son 13e roman. Juste après Echo Park (1).
Harry, 56 ans. Svelte, attend sa première enquête dans l'exercice de sa nouvelle fonction dans la section homicide spéciale(1). Les affaires délicates de longues durées. Politiques et médiatiques. Au Park Center de LA. Mutation après l'affaire d'Écho Park (2)
Son désir est rapidement exaucé : une exécution. 2 balles dans la nuque. La victime : Stanley Kent. Enjeux : Césium, produit toxique. Il s'est vu attribuer un nouvel équipier, Ignacio Ferras (alias Iggy). L'ampleur de l'affaire lui impose la participation du FBI. Rachel Walling : agent de la Tactical Intelligence Unit. Elle est présente dans 4 autres aventures de Connelly, dont Écho Park (3).
L'opposition principale: Harry focalise sur l'homicide et le FBI sur la menace terroriste, la sécurité nationale prime. Faut-il rappeler que c'est le même service qui apparaît dans Écho Park (4) ?
POINT 1 :
C'est avant tout un chant sur les prouesses gouvernementales américaines concernant la création d'institutions spécialisées (2) dans les affaires spéciales (3). Ou comment créer le service de surveillance d'une unité surveillée par l'unité de surveillance de la sécurité du service spécialisé (4). En somme, une soupe spéciale (5) de la maison Burger King. Donc, c'est l'histoire des relations entre LAPD (service homicide spécial (6)), le FBI (la tactical intelligence unit) leur Homeland Security respectif (favorise la circulation d'info entre bla-bla-bla). Ô, mais Euro cuistot ne sort pas tes dents éclatantes, avec ton institution de l'institut d'observation du bon fonctionnement de la réglementation élaborée par les commissions spéciales (8) d'affaires spécialisées dans le bon fonctionnement des choses. Chacun en a pour sa pomme. Ne parlons pas d'une parenthèse infime. La bonne répartition des budgets alloués pour les uns et les autres. Par exemple… Non, je rigole. J'arrête là.
POINT 2 :
Dans cette fratrie, où règnent la confiance et le secret de toutes notions. Que ce soit de la création du papier toilette, à l'export de dentifrice (ne cherchez pas, ce n'est pas dans le livre) le terrorisme est sur le plateau. Médaille d'argent, oui le premier est au dessus. Deuxième, car il n'y a pas pire que de se terroriser soi-même avant de dire que c'est l'autre le terroriste. le but de l'auteur a été de soulever ce qui ressortait de la pensée populaire sur la question antiaméricaine, intérêts en Irak, intervention en Afghanistan, Israël, évidemment le musulman, le jihad, le 11/09 et feu Ben. L'occasion était propice de citer la guerre du Vietnam. L'ensemble ressort comme une grosse erreur à choix multiples irréfléchis, les pertes l'attestent. de moindres coûts que les investissements engendrés et sauvés par la suite. L'auteur lève le voile sur l'aspect aberrant du sujet. Dans le roman, en première moitié, tout sort d'un bloc. Alors que la suite et fin est digne d'un épisode de NCIS. Les infos circulent dans l'action, en mouvement, plus agréable à la lecture. Même si dans l'ensemble il n'y a pas de surprise. La tournure, le coup de théâtre final sont bien joués et sauvent le texte de la noyade dans un océan de cliché.
POINT3 :
Non , n'est pas Écho Park (5). Mais les points qui m'ont empêché de vivre l'aventure à temps plein.
Oui, le terrorisme est le cancer du siècle. Il faut continuer de l'intégrer dans la littérature. C'est un fléau. Était-ce nécessaire de citer « le fléau de Stepen King » dans son livre pour être certains que la connexion s'opère inconsciemment au cas où l'on n'aurait pas compris de suite ? Encore une fois, je retrouve Mark Twain dans un livre américain. C'est le chouchou, dirait-on. Dès qu'il y a une cause à défendre, mise en avant des excès de la civilisation, c'est pour lui. Ici, c'est un hôtel.
POINT 4:
Spécial (9) et Écho Park (6). J'y suis, enfin.
Dans les slogans publicitaires, le nom d'un produit est répété un minimum de fois. Pour produire un impact sur le choix d'un produit lors d'un achat plutôt qu'un autre. Dans cette phrase, j'ai joué avec produit, répétition. Tout de suite, vous penserez à ce mot en premier. Peu importe la raison. Pour l'adjectif spécial (10 fois) et l'affaire Écho Park (7 fois), c'est identique. Alors, c'est bien ce qui ne me donnera pas envie de lire Écho Park. J'ai eu l'impression d'avoir un spot pub pour la marque de lessive « Dash » devant moi. Une tentative de pousser à l'achat qui entache la lecture de l'opus présent. Et bien c'est du propre tout ça.
POINT 5:
Je termine avec ceux-ci :
— Contrôler une voiture juste pour vérifier la présence « d'un taux de radiation » en opération antiterrorisme. Jusque là ça va. Mais pénétrer dans la bagnole, sans s'assurer qu'elle n'est pas piégée... À moins que le contrôle du taux de matière toxique permette de déterminer qu'il y a un colis explosif dans le véhicule...
— On a affaire à deux inspecteurs extrêmement compétents. C'est vrai. Aucune remise en question là-dessus. Même que Rachel Walling est capable de répondre plus vite qu'un légiste sur une scène de crime. Mais en page 41, ils ont dû avoir une absence. Ils trouvent une victime dans son lit bâillonné et menotté, elle ne bouge plus, odeur d'urine. Rachel la libère de ses liens et tissus, la couvre d'un drap. Puis Bosh intervient : « Elle est vivante ? »… Rachel répond : « Oui je crois qu'elle est juste évanouie… »
En conclusion. Alors que l'auteur est connu pour le genre, c'est un roman policier qui m'a paru écrit dare-dare. La reprise au final est quand même réussie. Cependant les à côtés, les failles (si ce n'est pas ma paranoïa qui me joue un tour), m'ont gâché le plaisir.
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Attention, ça brûle, c'est radioactif. J'en reste saisi, homme ! (saisi-homme : césium ; c'est capillotracté, je vous l'accorde bien volontiers).
Il va donc s'agir de terrorisme nucléaire que l'auteur vient poser au mitan de la difficile guerre des polices amerlocaines !

J'avoue que Michaël Connelly m'a perdu corps et bien entre tous ces sigles et acronymes de structures policières qui semblent n'avoir été créées que pour se surveiller les unes les autres en un véritable cercle vicieux. le législateur divise pour mieux régner. « Circulez, y a rien à voir ! ».

Dans ce capharnaüm policier, rebelle et obstiné, l'inspecteur Bosch, tel le rat de tunnel qu'il a été, nous conduira vers la lumière.
Et, Michaël Connelly nous distille suffisamment d'indices pour trouver les méchants de l'affaire.
La scène finale en vue de l'arrestation, m'a fait penser au script d'un film avec des explications qui traînent en longueur, accompagnées de force détails … et ça ne fait pas suspense pour autant.

Surprenant, dans les éditions « le point », l'ajout d'une seconde fin … très éclairante sur la mentalité des forces de l'ordre états-uniennes quant à la manipulation des masses.

Sans grand enthousiasme : trois étoiles

Ancelle, le 21 décembre 2023
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Ce bref polar est très efficace dans la mesure où le rythme est bon et où on veut connaître le dénouement même s'il est assez facile à voir venir tellement les indices sont nombreux. Mais pour l'originalité, on repassera. Les clichés y abondent, les personnages restent superficiels et on oublie vite le tout. Même comme simple divertissement il y a beaucoup mieux!
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Dans ce dernier livre, nous retrouvons la suite du 11 septembre. Ici il s'agit du meurtre d'un médecin qui avait accès à du césium (métal qui entre dans la composition des explosifs) et rapidement la piste des islamistes apparait. Trop rapidement d'ailleurs au goût d'Harry Bosch qui trouve que tout s'enchaîne un peu trop bien. Ne serait-ce pas pour redorer le blason d'un FBI, et même d'un gouvernement, qui accumule les échecs ? Notre policier favori va faire comme tout bon détective : chercher non pas le coupable mais la vérité ! Et bien sûr il lui faudra prendre quelques chemins de traverse pour s'opposer à la bêtise de ses supérieurs pour démêler cette intrigue.

L'intrigue est solide et bien menée, les réflexions subversives sur le gouvernement sont réjouissantes et surtout la chute est excellente ! Un très bon Harry Bosch à lire d'une traite :-)
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Une histoire courte, ou plutôt une grosse nouvelle, qui se place juste après Echo Park, et où on retrouve le tandem Harry Bosch et Rachel Walling en pleine efficacité ...
Ici, c'est l'assassinat d'un médecin exécuté de deux balles dans la nuque sur le belvédère de Mullholand Drive, à deux pas de son domicile, dont la résolution est dévolue à Harry Bosch.
Mais très vite, se profile une autre problématique : ce médecin accédait à des substances radioactives dans le cadre de son travail et, en particulier, à des flacons de césium utilisé dans les thérapeutiques contre le cancer. Or, il s'avère que de nombreuses doses de ce matériau hautement radioactif ont disparu d'une clinique. le FBI entre dans la danse car on craint une attaque terroriste ...
Pour Harry, ce qui importe, c'est de trouver qui a tué le docteur. Si on trouve l'assassin, on trouvera le césium. Pour le FBI, la priorité est de retrouver le césium. On se retrouve en pleine "guerre des polices", mais c'est la piste du tueur et du mobile qui va permettre à Bosch, assisté de Rachel Walling, en élucidant le véritable mobile du crime, de résoudre l'énigme et retrouver les matières dangereuses. Et, comme il est d'usage, ce n'est pas le principal suspect qui s'avère être le coupable.
Une enquête rondement menée - en douze heures de temps seulement - qui laisse toutefois le lecteur un peu sur sa faim. Pas le meilleur de la série mais un polar qui exprime bien les angoisses de l'Amérique après les attentats du 11 septembre.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Harry Bosch est un personnage mythique de l'univers de Michael Connelly. Malheureusement, cette fois, notre héros se retrouve empêtré dans une histoire qui est loin d'être trépidante. Un peu trop cliché, un peu trop simpliste, À Genoux est un polar facile à lire mais loin d'être passionnant.
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À Genoux m'a beaucoup fait penser à la série 24. Il y a beaucoup d'action dans ce livre. Il n'y a jamais de moment mort et le tout se passe dans une période de 24 heures. C'est ce qui a été pour moi le point fort du livre.

Pour ce qui est du point faible, je dirais sans hésitation la fin. Je l'ai trouvé vraiment trop tiré par les cheveux. Ce n'était pas vraiment digne des romans habituels de Michael Connelly.

Si on fait exception de la finale, j'ai eu bien du plaisir à lire re court roman.
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L'inspecteur Harry Bosch enquête sur le meurtre du Dr Kent. Un meurtre qui ressemble étrangement à une exécution. Rien de bien original dans ce polar où l'intrigue oscille entre menace terrorisme et enquête classique. Qui de Bosch ou de Rachel Walling du FBI aura le dernier mot sur cette affaire menée tambour battant ?
C'est le premier roman de Mickael Connely que je lis et mon retour est plutôt mitigé. Voilà un polar fortement ancrée dans l'ambiance des séries américaines qui passent régulièrement sur le petit écran. Connely ne s'encombre pas de descriptions abusives, il va droit à l'essentiel, le temps est à l'action, les détails sont uniquement pour les scènes de crimes et les (très) nombreux dialogues donnent le rythme à l'intrigue.
Alors oui le bouquin se lit relativement bien, mais il manque ce petit plus que j'affectionne dans certains polars, cette réflexion qui mène le lecteur dans cette intimité feutrée, parfois à peine décelable et pourtant bien présente, la pensée de tout un chacun, ces états d'âme qui donnent une dimension humaine aux héros.

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