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3,73

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai éprouvé une nouvelle déception en lisant cette première aventure de l'inspectrice Renée Ballard, nouvelle héroïne des romans de Michael Connelly. Au fil des ans, la production de l'écrivain – j'ose le terme – devient de plus en plus stéréotypée dans les figures imposées du genre et prisonnière d'une technicité qui sert plus à camoufler le manque d'inspiration qu'à donner une impression de réalisme au lecteur.
En attendant le jour repose sur l'élucidation de deux affaires, l'une où il y a surenchère de cruauté, et l'autre, surenchère d'assassinats. de ce fait, Renée Ballard va mettre en oeuvre une énergie décuplée, travaillant nuit et jour, la plupart du temps seule. D'ailleurs, son coéquipier est trop plan-plan pour elle (il fait ses heures, sans plus), elle n'aime pas son superviseur, ni d'ailleurs la plupart des flics. Hormis quelques étreintes énergiques et hygiéniques, elle se passe très bien des autres comme de sommeil. Comparés à elle, Harry Bosch est un joyeux luron et Mickey Haller un bon vivant, limite fêtard.
J'ai eu le sentiment que Michael Connelly, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à camper un personnage pour lequel on ressentirait un peu d'empathie. Il a beau lui coller un chien sauvé d'un vilain SDF et une grand-mère fan de glisse, elle demeure une sorte de cyborg défoncée au paddle.
Quant à l'intrigue, convenue pour l'affaire n°1, et tordue au-delà du vraisemblable pour l'affaire n°2, elle avance grâce à la mécanique connellienne bien connue.
Si on se demande pourquoi les polars scandinaves se sont taillé un tel succès ces dernières années, on a ici la réponse en creux : ils apportent un vrai regard sur la société au lieu d'agiter des épouvantails fatigués.
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Monsieur Connelly, rendez-moi Harry Bosch (ou à défaut Mickey Haller) !
Sinon, attention Monsieur Connelly ! Je vais me transformer en Annie Wilkes, la psychopathe de Mysery de Stephen King kidnappant son auteur préféré qui a eu le malheur de supprimer son héros de roman, ce qu'elle ne supporte pas, afin qu'il soit ressuscité dans le prochain volume !
Voyez comme ça va chauffer !
Non, vraiment c'est pas bien de surfer sur la vague post-me too, pas bien du tout, vous me décevez beaucoup...
Décidément cette Renée Ballard, je ne la sens pas, elle est trop dans les clous :
- Métisse, 56 kg, 1,70 m (et vous ne la trouvez pas très grande... Je suis une naine avec mes 1,52 m !)
- Ayant subi le harcèlement sexuel adéquat de la part de son très méchant supérieur hiérarchique et la lâcheté de son mâle blanc de coéquipier
- Trois affaires qu'elle résout pratiquement toute seule, comme une grande, malgré tous ces hommes qui lui mettent des bâtons dans les roues. Heureusement qu'elle peut compter sur la solidarité féminine !!!
C'est terrible à avouer, elle ne m'est pas du tout sympathique, elle a un côté "rentre dedans" stéréotypé et superflu, je n'ai pas envie de la suivre.
Je sais, c'est pas bien de ne pas applaudir aux exploits d'une inspectrice telle que Renée, surtout quand on est une femme...
Mais j'ai encore trois romans à lire avec Harry (dont deux non encore traduits, dans lesquels il est associé à Renée Ballard, pour un passage de relais, hélas...)
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Connelly fait tout d'abord sa pub pour amazon qui a produit sa serie tele puis pour la dite série. Puis il nous pond une histoire trop complexe dans laquelle il se perd lui qui fut maître en la matière avec la blonde en béton et creacré de sang. Très decu
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Et voilà de nouveau, je comprends pourquoi je n'accroche pas particulièrement aux polars. Trop long, répétitif, aucun style dans l'écriture, le personnage, les personnages ne m'ont pas touché, au mieux ils sont énervants. On n'apprend rien si ce n'est que la "police" est rempli d'egos à la con et de services qui se tirent la bourre et se foutent des bâtons dans les roues.
En tant que Belge, j'aurais, incrusté en mon cerveau, les faillites de l'enquête concernant Marc Dutroux, et notamment toutes ces embrouilles-guerres entre police, gendarmerie, et tous ces francs-tireurs ou tire-au-flanc. Ca me répugne.
Bref, je divague.
En tout cas, ce livre ne me réconcilie pas du tout avec le genre. Ni avec le genre humain.
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