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3,73

sur 598 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bizarrement, en faisant la connaissance de Renée Ballard, nouvelle héroïne de Michael Connelly, dans "En attendant le jour", j'ai eu comme l'impression de me retrouver chez moi. de me retrouver à la même place, avec les mêmes vieux amis et ennemis, les mêmes habitudes, les mêmes soucis , les mêmes préoccupations. Sauf que là, Connelly a considérablement rajeuni son personnage principal. On a affaire à une jeune inspectrice, surfeuse, seule, vivant presque sur la plage, hawaïenne métissée, reléguée au quart de nuit car une plainte qu'elle a formulée s'est dramatiquement retournée contre elle. Ça vous dit quelque chose? Les flics qui ont des soucis avec leurs patrons, les flics qui ont des difficultés avec les affaires internes, les flics dont ont voudraient se débarrasser ? Est-ce que l'on revisite la carrière d'Harry Bosch ? Même recette, même genre de narration, mêmes embrouilles, même machisme, même acharnement à trouver la vérité et surtout à la mettre sous le nez de ceux qui nous ont fait du tort...
Voilà pourquoi je me disais que je retrouvais de vieilles pantoufles : agréables, confortables mais que l'on connaît trop bien. Pas de surprise ici même si le personnage est féminin et plus jeune. Comme retrouver de vieux amis est agréable, on pendra plaisir à suivre Renée Ballard dont le parcours saura peut-être, un jour, nous étonner. Dans ce premier titre, on a plutôt placer les pions, présenter les choses. Pour bien m'accrocher, par contre, il m'en faudra plus.
Gros merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Levy car c'est grâce à eux que j'ai pu rencontrer Renée Ballard.
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Voilà un roman policier bien ficelé , à la lecture fluide avec un dosage parfait entre l'intrigue en elle même et la vie privée de Renée Ballard, inspectrice , dont c'est la première apparition .

Une femme solitaire, que l'on sent bousculée par la vie et à la sensibilité à fleur de peau, elle a été rétrogradée en service de nuit pour avoir dénoncé une agression sexuelle par son coéquipier et n'a pas été soutenue par ses chefs lors de sa plainte .
Lors de ses équipées nocturnes, elle est appelée pour une agression sur un transsexuel laissé pour mort puis pour une tuerie dans un dancing ; le plus dur , pour ces équipes de nuit étant de pouvoir se charger des enquêtes surtout lorsque l'on se trouve dans le collimateur de ses chefs ... Mais Ballard est une tenace et comme un pitbull ne lâche rien, en plus elle a de l'instinct et elle est intègre même si elle sait détourner à bon escient les règlements de la police .

Michael Connelly , auteur prolixe , connait bien son affaire et les événements s'enchainent tambour battant, sans temps mort et comme je ne suis pas une habituée de ce monsieur , je ne me suis pas ennuyée une seconde !

Je remercie NetGalley et les Éditions Calmann-Levy

#EnAttendantLeJour #NetGalleyFrance
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Changement de personnage et Connelly a l'art de prendre pour héros ou héroïne, pour celui-ci, des personnages qui ont soufferts ou qui sont maltraités. Il n'a rien épargné à Renée Ballard, qui pour moi a beaucoup de points communs avec Hieronymus Bosch.
Alors est ce que justement ça ne fait pas trop
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Où l'on découvre la nouvelle héroïne de Connelly, l'inspectrice Renée Ballard. Franc-tireuse, rattachée à la brigade de nuit, elle n'hésite pas à passer outre les directives tant son instinct d'enquêtrice l'empêche de se contenter du minimum syndical. Son caractère vient marquer ce roman et lui permet de sortir de l'ordinaire.
Plusieurs intrigues l'occupent ici : une victime laissée pour morte après avoir été torturée, et une tuerie dans un club sélect.
A travers ces deux intrigues se dessine la personnalité de Renée. Coriace, mais blessée. La deuxième enquête, dans laquelle elle n'a qu'une implication nécessaire, l'oblige a recroisé un ancien supérieur plein de morgue à qui elle doit sa relégation au service de nuit, et son ancien coéquipier qui n'a pas hésité à la trahir. La première enquête permet de dépeindre une personnalité attachée au droit de chacun de vivre malgré les embûches semées. Peu auraient fait cas de cette victime, prostituée transsexuelle dont la route a croisé un pervers sadique. La deuxième enquête révèle son histoire professionnelle chahutée. Pour finir, son mode de vie atypique de surfeuse vivant dans une camionnette avec son chien parachève un personnage assez abouti, que j'avais déjà croisé en tandem avec Harry Bosch, dans Nuit sombre et sacrée. Ma tendance certaine à lire les livres sans me préoccuper d'un éventuel ordre de parution a encore frappé...
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J'avais délaissé Harry Bosch il y a bien longtemps, et j'étais ravie à l'idée de redécouvrir Michaël Connelly au travers de la vie de sa nouvelle héroïne Renée Ballard. Son caractère vif et décidé, son écoute et son empathie vis à vis des victimes ne peuvent que nous séduire.
Intelligente et acharnée, elle réussit à passer outre les blocages auxquels elle se trouve confrontée dans la recherche de la vérité.
Relèguée au quart de nuit à la suite de sa plainte déposée à l'encontre de son supérieur de l'époque, elle travaille en duo avec l'inspecteur Jenkins, le seul de l'équipe de nuit à avoir été volontaire pour y travailler.

Dans ce récit l'auteur s'attache plus à expliquer le fonctionnement et le déroulé d'une enquête qu'à nous plonger vraiment dans le coeur même de l'action.
Plus qu'une énième enquête policière,
cet opus nous permet essentiellement de nous familiariser avec cette nouvelle venue au sein des inspecteurs du LAPD, dont on se doute que sa future enquête se fera probablement en duo avec Harry Bosch.
Une lecture plaisante et ne pouvant rester indifférente à la personnalité de Renée, je me plongerai bien volontiers dans ses prochaines enquêtes.

Merci à Babelio et aux éditions Calmann-Lévy de m'avoir permis de lire ce récit.
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Lecteur assidu de Michael Connelly, j'ai cédé à cette facilité si tentante de jouer la sécurité en me procurant En attendant le jour, d'autant qu'un nouveau personnage était présenté sur la quatrième de couverture. J'ai lu avec plaisir et sans effort cette enquête de Renée Ballard, retrouvant les ingrédients habituels de l'auteur aux 65 millions de livres vendus (dixit la biographie). Une enquête méticuleuse, mêlant plusieurs affaires, que l'inspectrice conduit avec acharnement et obstination. Rien d'exceptionnel ni de vraiment nouveau, Ballard étant une sorte de Harry Bosch au féminin – pour ma part, j'ai toujours eu une préférence pour Michael Haller et ses procès si passionnants à suivre.
°
Le défaut majeur de ce roman réside dans sa forme, et spécialement dans la façon dont le personnage de l'inspectrice est décrit, ou, plutôt, “pas” décrit. le livre commence sur le nom “Ballard”, en omettant étrangement le prénom (page 9, la pagination est celle du Livre de Poche). Il faut attendre le troisième paragraphe et l'adjectif “meilleure” pour comprendre qu'elle est une femme, alors que l'ajout du prénom au tout début nous aurait aidés. Page 18, nous en apprenons enfin sur son apparence, fugitivement et laconiquement : un “tailleur van Heusen” (ce qui ne m'évoque rien), tandis qu'elle “compense sa petite taille”. “Petite taille” ? Serait-elle naine ? Page 19, son collègue Jenkins lui demande : ”Comment va Lola ? – Lola va bien, répondit Ballard”. La policière aurait donc une fille… Suspense…
Les répétitions du patronyme Ballard sont systématiques ; jamais de “Renée” (sauf une fois, sûrement une étourderie, page 105), et jusqu'à 8 occurrences dans une seule page. Page 72, enfin, nous en savons plus sur le passé de Ballard, une licence de journaliste et une vocation d'inspectrice suite à un procès qu'elle avait “couvert” pour le Los Angeles Times. Page 87, va-t-on découvrir la petite Lola ? Eh bien non : “Comment va Lola, demanda-t-il. – Lola va bien. – Bon, bon.” Au début du chapitre 8, formidable coup de théâtre (page 89), on comprend que Lola est… une chienne ! Ha, ha ! Mais quel intérêt d'avoir ainsi entretenu une telle confusion ? Page 91, information inédite : Ballard pèse 56 kilos et pratique le surf. Page 99, sa “petite taille” se précise : 1 mètre 70. Pas si petite, l'inspectrice ! Page 104, son aspect physique est évoqué – il n'est que temps, nous sommes tout de même à 20% de la pagination…
°
J'en arrête là avec ces quelques remarques, dont la raison d'être n'est aucunement de se montrer désagréable, juste étonné, perplexe. Comment un auteur aussi renommé, qui a autant de moyens – on note l'importante équipe de coordonnateurs de rédaction dans les remerciements – peut-il bâcler de la sorte l'entrée en scène et la description de son nouveau personnage ? En tant que lecteur, j'ai été dérangé par cette image évanescente et contradictoire que j'ai eue en tête pendant plus de 100 pages : cette inspectrice était-elle une petite femme boulotte, voire une femme de couleur… pas du tout ! Une surfeuse sportive et dynamique. Changer d'image en cours de route est toujours gênant… Mais, à l'évidence, le décalage culturel entre les États-Unis et la France se révèle au travers de ces problèmes formels. Et comme le traducteur doit rester proche du texte original, il n'a guère de latitude pour adapter le style – sauf peut-être d'éviter de répéter des centaines de fois “Ballard fit cela, Ballard reprit, Ballard ouvrit un tiroir”…
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C'est bien mais je ne suis pas totalement convaincu. Je suis un peu lassé du personnage du flic cassé / rebelle, que ce soit un homme ou ici une femme ne change rien. On finirait par penser qu'on n'arrive à rien en respectant les procédures, en obéissant aux ordres, et en n'ayant pas eu une vie déglinguée.
Cela mis à part, l'enquête est bien ficelée, le suspense est maîtrisé, Connelly reste une valeur sûre.
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1er roman mettant en scène une femme, Renée Ballard. Toute la mécanique de Michael Connelly est là : souci du détail, beaucoup d'explications sur les techniques utilisées, l'organisation de la police, la géographie losangelienne.
oui c'est comme dans un roman d'Harry Bosch ou de Mickey halter. Sauf que ces deux là, je les connais par coeur. Si Harry est agacant parfois par son coté je sais tout faire, Mickey me parait plus accessible car plus humain, en revanche, Renée me parait surtout froide dans ses réactions, ses ressentis. J'ai moins d'empathie a priori.Pourtant elle traine elle aussi un vécu dramatique sur lequel nous n'avons pas trop de détail (enfance, vie de tous les jours hors du bureau). C'est le seul reproche que je ferais sur ce livre car cela reste un bon roman, avec une double intrigue à suspens dont on a envie de découvrir les tenants et les aboutissants.
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Une intrigue intéressante qui entremêle deux enquêtes distinctes ce qui a pu parfois me perdre.
Je n'avais jamais lu de roman de Michael Connelly, je suis contente de le découvrir avec la première enquête de Renée Ballard.
Il met en « lumière » les quarts de nuit et leur mode de fonctionnement, que je ne connaissais pas du tout. Renée Ballard, reléguée à ce poste, n'a pas les coudées franches pour investiguer sur les affaires qui lui tombent dessus, mais elle ne peut pas s'empêcher de mener l'enquête.
Une héroïne sympathique et forte, mais qui se retrouve en frange de la société, à cause de son métier et de ce qu'elle a vécu.
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Nouvelle héroïne pour Connelly et nouveau très bon roman. Une double intrigue prenante malgré un début un peu lent. Renée Ballard est attachante et le réalisme est toujours aussi présent.
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