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sur 666 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Entre mes deux chats qui se foutent sur la gueule pour la rigolade, rebondissant sur mes murs, dérapant sur mon parquet, il est entre 1H et 4H du mat à vue de tête dans le cul, ma gosse chouine sa toux qui la fait vomir un tas de trucs :

« Ayé qu'elle me dit, ayé papa… »

Moi je la tiens au dessus de la baignoire ma petite nénette, elle a de la fièvre c'est le bordel, le temps de tout bien nettoyer comme il faut et chacun dans son lit à mater son sommeil…Il y a des nuits comme ça, un peu à la con, ou tu vas te lever plusieurs fois pour caresser la détresse de ta môme qui pleure ton nom, c'est mignon, mais un peu casse couille déjà au bout de la troisième fois, alors le matin quand il faut te faire violence pour foutre un pied devant l'autre, t'as pas le sourire facile, et tes putains de chats qui miaulent leur envie de miauler, se frottant de tout leur poils sur ta jambe nue, ronronnant d'un plaisir que tu ne partages pas vraiment…

Du coup t'es mal foutu pour la journée, ton chocolat manque de caféine, tes yeux piquent, gonflés tout ce qu'ils sont à la fatigue d'un vendredi décoré à la grisaille ce cet hiver un peu long, t'as pas envie d'en jouer un air de la journée, mais t'as du taf, tu le sais c'est le bordel, mais t'as pas envie quand même, alors tu végètes en quête d'une motivation restée coucher...

Mais ce soir c'est le week end, cool, je vais pouvoir ne pas me reposer, trop de trucs à ne pas faire comme la grasse matinée jusqu'à 7H00, et puis les corvées qui saoulent, comme les courses, mon rôle : pousser le caddie dans les allées, il y a toujours plein de monde, des gens que tu n'as plus envie de voir, tu baisses la tête pour éviter de croiser les regards et tu avances genre de rien vers une allée plus peinard…

Le week end c'est aussi l'occasion de faire plein de trucs plutôt cool, mais pas en ce moment, en ce moment c'est chasteté imposée, chacun de son côté, pas de touche minou, ton zizi tu le laisse bien planqué dans ta frustration, il te reste le resto, les sorties, mais t'as pas le déclic pour relancer la machine, tu deviens terne, t'as perdu ta soif d'envie, faut trouver la parade à ennui, mais t'es en manque d'inspiration pour retrouver le bonheur…

Pfff, c'est le gars qui se mord la queue, qui tourne en rond, qui cherche mais ne trouve pas, c'est long à retrouver la sérénité…

Enfin bref tout ça pour parler, écrire, se branler le cerveau pour éviter l'apathie qui se profile en ces jours de disette de bonheur, la fatigue te pèse sur la tronche et le moral qui se berne de répétition en répétition, allez quoi, bouge toi un peu, remue toi, fais des trucs, occupe toi, lis un bouquin, nique du terroriste sur call of duty, fais la cuisine, un bon petit plat d'enculé, genre des bonnes pâtes à la carbonara, pâtes fraiche, lardons fumés, un gros pot de crème fraiche et c'est du délice assuré…

Il me faudrait un truc pour m'occuper l'esprit, bon déjà si je niquais un peu plus, je pense que je serais moins défaitiste, bah oui mesdames : un homme en manque de minou est un homme qui boude, qui fronce des sourcils, qui picole…

Je crois que je vais organiser un petit truc entre nous, rien de sexuel je vous rassure, enfin on verra, une petite rencontre en privé, genre petit resto, bar à vins et charcuterie, une connerie dans le genre, c'est en train de germer, je réfléchis, l'année dernière, il y avait que des meufs, et moi je veux qu'il y ait des mecs, pour équilibrer les échanges, je verrai ça…


Bon il est 9h25 et je n'ai encore rien branlé, d'ailleurs je vais continuer jusqu'à 10 heures, j'aime bien les chiffres ronds, et puis c'est l'heure de « Bonjour madame », attention « bonjour Salope » est beaucoup moins classe, ya « bonjour monsieur aussi » pour les plus curieuses voir les plus curieux, « Bonjour Poney », chats et tout un tas d'autres truc chelous…

franchement qu'est ce que j'en ai à foutre d'un poney à 10h00 du mat alors qu'une nana un peu nue avec la bonne lumière, ça le fait grave…

Bref je suis une lumière morte

Bon voilà a plus les copains

Ps : Bon petit polar mais sans plus, ce n'est pas le meilleur de l'auteur…
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Harry Bosch a pris sa retraite, mais c'est mal le connaître si vous pensez qu'il va arrêter ses enquêtes, devenu un privé, il se retrouve mêlé à une nouvelle intrigue : le meurtre d'Angella Benton, une jeune assistante de production à Hollywood. On a beau lui dire de renoncer, Bosch c'est pas le genre de gars qui se démonte pour si peu, il va donc nous entraîner dans une enquête haletante et sombre, très sombre. Michael Connelly sait où mettre des rebondissements pour tenir le lecteur en haleine et même si je n'ai pas trop apprécié le roman, j'ai aimé le style et la classe de son personnage principal.
Si je n'ai pas vraiment apprécié, sans être une déception, c'est surtout à cause de l'intrigue que je ne juge pas franchement originale, j'ai l'impression d'avoir déjà lu et relu ce type de livre et l'auteur ne se démarque pas avec ce roman. le décor et l'ambiance sont bons mais sans plus, je n'ai pas retrouvé l'inspiration de l'auteur dans ce roman.
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Bosch à la retraite, sans badge, sans une affaire à élucider... Impossible… Parmi les affaires laissées en suspend qu'il a du mettre de côté durant sa carrière figurait la disparition d'Angella Benton, une jeune femme gravitant dans le business du cinéma hollywoodien.
L'ex flic reprend le dossier, avance et … se heurte à des intérêts « supérieurs ». Les agences d'état américaines ont plus besoin de résultats que de la présence d'un ex flic, devenu vaguement privé, qui vient remuer le passé.
Connelly sait écrire, monter une intrigue et la développer. Mais malgré tout cet Harry Bosch est un peu en deçà du niveau habituel, et tient plus du récit d'ambiance, symptomatique d'une certaine paranoïa d'État, que du polar classique.
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Thème classique de la littérature policière : l'ancien flic fait valoir ses droits à la retraite et prend une licence de détective privé. Harry Bosch – qui avoue 53 ans – s'attèle à résoudre l'affaire du meurtre d'une jeune assistante de production suivie d'un hold-up sanglant, perpétré sur un plateau de cinéma, irrésolue depuis quatre ans et qui lui est restée en travers de la gorge. Il reprend l'enquête pour son propre compte, en solo.

C'est le cinquième opus de Michael Connelly que je dévore depuis cet été. Et je ne parviens pas à me départir du casting personnel qui s'est imposé dans mon esprit : Bruce Willis au premier rôle (en 2003, il a 49 ans !) et, dans le rôle d'Eleanor – son ex-femme dont il est toujours amoureux et que j'ai découverte dans « le cadavre dans la Rolls », incarnée par Marg Helgenberger (Catherine Willows des Experts Las Vegas).

Harry Bosch reprend l'enquête à partir des indications d'un ancien collègue devenu tétraplégique à la suite d'une fusillade dans un bar avec son coéquipier, alors qu'il enquêtait sur l'affaire. Il se souvient soudain qu'une anomalie avait été décelée par un agent du FBI sur l'un des numéros des billets du butin. Or cet agent, une femme, avait peu après complètement disparu de la surface de la terre, malgré toutes les recherches de ses collègues. Il se trouve que justement, cette femme était la maîtresse d'un autre agent du FBI, infiltré dans le monde des jeux de Las Vegas, et dont Harry a fait assez rudement connaissance dans ce même épisode du cadavre trouvé jadis dans le coffre de la Rolls … Ces affaires - le meurtre d'Angella Benton, le hold-up, la fusillade dans le bar et la disparition inexplicable de l'agent fédéral Marty Gessler sont donc liées et les deux hommes coopèrent.

Harry Bosch n'a rien perdu de sa capacité de travail et de son souci du moindre détail. Selon lui, tout repose sur le dossier de police dont il a conservé une copie et dans lequel il se replonge sans cesse. Il s'initie aux techniques de recherche sur Internet qu'il maîtrise encore mal, c'est un flic « à l'ancienne » et il a toujours le don de se mettre dans des situations inconfortables non plus vis-à-vis de sa hiérarchie, mais ici, des Fédéraux, rien de moins. Naturellement, le fait qu'il ait rendu son insigne et son arme ne lui facilite pas les choses. En revanche, il dispose d'un solide réseau de correspondants qui n'hésitent pas à lui fournir certaines indications – même au prix d'entorses à la déontologie. Mais on connaît sa discrétion …

Il n'a pas non plus perdu sa souplesse et sa capacité de réaction face au danger … Bref, un thriller passionnant, une fois de plus !
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Premier tome qui se déroule après le départ à la retraite de Harry Bosch. Ayant pris sa licence de privé, il enquête sur une affaire non résolue qu'il avait eue en charge. Une investigation aux nombreuses ramifications. Toujours un plaisir de lire Michael Connelly et cet opus n'est pas une exception. Pas le meilleur, mais très prenant.
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Un bon Connelly mais pas le meilleur. Il est annoncé comme étant le polar le plus noir du romancier américain. Ah bon ? J'ai vu plus noir.. Disons que sans dévoiler trop de détails, la fin s'accélèrant, elle devient plus sombre, sanguinolante et tragique.

L'enquête en elle-même est prenante, la collusion entre les différentes polices américaines (LAPD, FBI, CIA,...) bien retranscrite. Ce n'est par contre pas une de mes enquêtes préférées de Harry Bosch. Un vieux dossier rouvert par le célèbre inspecteur passé à la retraite. J'ai beaucoup plus été impressionné chez Connelly dans le Poète (superbe !), Wonderland Avenue (excellent) ou Les Neuf Dragons (captivant).
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