Manifestement il n'y a pas que Harry Bosch qui connaît une baisse de régime.
M. Connelly, ressaisissez- vous! Voilà bien la première fois que je m'ennuie à vous lire.
L' élément récurrent de l'histoire est la lecture nocturne de fiches d'interrogatoires. Renée Ballard, en délicatesse avec son service, recherche des affaires pouvant matcher avec l'assassinat de Daisy Clayton, 10 ans plus tôt. Sympa mais pas captivant.
Lecture interrompue par plusieurs interventions sur le terrain sans grand rapport avec la choucroute. Certes l'auteur propose un large éventail de fait-divers scabreux des bas fonds de LA. On tutoie metoo, des acteurs sans états d'âme, le monde du porno, les tirages d'artiste d'
Andy Warhol ou le meurtre d'un colocataire...et j'en oublie. Un patchwork hétéroclite de situations qui font grandement office de remplissage.
L'affaire secondaire portant sur l'assassinat d'un membre du gang des Sanfers est restée nébuleuse... et je n'ai pas eu le courage d'éclaircir ses zones d'ombre. Seul le cold case a un peu de tenue.
Quand l'auteur va-t-il renouer avec une intrigue solide qui nous tient scotchés du début à la fin?
La présence d'une Renée Ballard, sorte de double de Bosch, outre le fait d' être une concession à l'air du temps, permet à Harry de conserver un accès aux services du LAPD. Diminué par son arthrite, ses erreurs d'appréciation ainsi que sa nouvelle mise à pied du SFPD, Bosch est en petite forme.
On retrouve à peine les sanglantes diatribes contre la hiérarchie du LAPD, tout juste du découragement. Au retour du Vietnam "j'étais con. Je suis revenu et je croyais pouvoir changer les choses".
Une fin consensuelle nous promet de nouvelles aventures haletantes du duo.