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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Côtoyant un grand amateur de Comics, il fallait bien qu'un jour ma curiosité me mène dans ce genre-là. Je ne sais pas si vous connaissez Harley Quinn, c'est la fille un peu barjo dans Batman, qui a un gros faible pour le Joker. C'est un peu son côté fofolle qui a fait que j'ai sauté le pas. J'aime beaucoup le démarrage de ce Comics. On passe par une introduction assez mouvementée. Différents dessinateurs se sont amusés à faire Harley dans différents styles, mais le côté assez drôle ce sont les situations et le fait qu'Harley interagit avec les dessinateurs. L'histoire est assez sympathique même si le mystère de la personne qui a mis la tête d'Harley est bien trop facilement résolu. Nous entrons dans l'univers d'Harley qui est un peu fofolle et ne se laisse pas faire, mais elle a aussi un coeur tendre avec les animaux et elle est intransigeante envers les humains. de plus, nous avons l'apparition d'Ivy, son amie, ce qui est assez sympa. J'aime beaucoup ce mélange des deux personnages ensemble. J'aime énormément le bonus à la fin, enfin si l'on peut dire cela. C'est un bonus où nous apprenons, comment elle est devenue comme elle est. J'aime bien ce genre d'information. La fin me donne vraiment envie de lire la suite, c'est juste le prix qui me fait tiquer, mais vu le nombre de pages, je me dis que l'on a un bon rapport prix / page. En ce qui concerne le dessin, j'ai mis un peu de temps à m'habituer, par contre il y a beaucoup plus de dialogue que dans un manga ou une bande dessinée, donc forcément j'ai mis beaucoup plus de temps à lire.


En conclusion, une belle découverte pour ma part. J'ai adoré Harley, elle est complètement tarée et fofolle dans sa vie comme dans ses projets. Finalement, on s'attache rapidement à elle, même si parfois son personnage va un peu trop dans l'extrême. J'aime beaucoup les apparitions d'Ivy, j'espère que l'on aura d'autres personnages de ce genre dans les prochains tomes, voir encore plus d'Ivy. Enfin bref, j'ai adoré, je me suis bien amusée et j'ai vraiment hâte de lire la suite.
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Je connaissais ce personnage de visu et à l'occasion de la sortie prochaine de Suicide Squad, j'ai décidé de la connaître plus en profondeur. Me voilà donc à lire Complètement marteau sans savoir à quoi m'attendre, à part peut-être un univers sombre (Batman oblige).

Harley Quinn est une anti-héroïne badass qui, sortie de l'univers de Batman, est marrante comme tout à suivre. Elle est un peu folle, complètement déjantée mais dès les premières pages, les scénaristes m'ont fait rire en se moquant des codes du genre. Ils passent allègrement d'une scène à l'autre en enchaînant les gags et à partir de là, j'ai été accrochée.

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Dans ce premier tome de la série Harley Quinn, la psy déjantée hérite d'un immeuble à Coney Island. Elle y emménage sans se poser de questions et fait alors la connaissance de ses locataires et des conditions pour s'y installer. Harley commence une nouvelle vie mais bien sûr ça reste loufoque.
J'aime toujours autant ce personnage et l'ambiance du comic qui est très drôle. Je lirai bien sûr la suite.
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J'avais bien évidemment, déjà entendu parler de la sortie de cette nouvelle série consacrée à Harley Quinn. J'en avais entendu beaucoup de bien d'ailleurs, surtout du premier tome (un peu moins pour la suite) mais je n'avais pas encore eu le temps de me pencher dessus, je n'avais donc aucune raison d'hésiter avant de me précipiter sur cette nouvelle édition pour le 48H BD. Je ne suis pas déçue ! Ce n'est pas seulement une question de prix, si je l'avais payé au tarif « normal », j'aurai été tout autant ravie.

J'ai été un peu décontenancée par le premier chapitre, avant de comprendre et d'apprécier la démarche. le quatrième mur est complètement oblitéré ici tandis que plusieurs dessinateurs s'amusent à dessiner quelques planches de Harley, en la transposant le plus souvent dans leur univers propre, ce qui donne des résultats assez détonants ! On a le droit en plus à quelques boutades sur certains dessinateurs, notamment Jim Lee – Harley est ébahie d'apprendre qu'il ait pris le temps de la dessiner, avant qu'elle se rende compte que la plupart des cases sont reprises d'un Batman déjà paru, un peu modifiées parfois. En tous cas, c'est très bien venu !

Globalement, ce volume a été une réelle bouffée d'air frais et de bonne humeur. On voit rarement (ou je suis pas encore tombé dessus) l'aspect très « domestique » des super-héros, leur vie de tous les jours, mais pour Harley, son quotidien tient une place égale à ses aventures criminelles et vengeresses dans ce tome. C'est très plaisant et ça permet de voir des situations cocasses, notamment quand le problème principal de la vie de Harley devient l'évacuation des matières fécales produites par les très nombreux chiens et chats qu'elle a secouru et adopté ! On retrouve d'ailleurs l'empathie de ce personnage qui n'a pas grand-chose à faire des humains (hormis quelques « heureux » élus) mais qui ferait tout pour sauver des animaux.

Un comics sur Harley Quinn peut guère s'envisager sans son grand amour (non, pas le Joker) Poison Ivy et c'est fort sympathique de voir les deux personnages travailler ou simplement se détendre ensemble. C'est toujours agréable aussi de voir des personnages féminins si proches, qui sont prêts à tout pour protéger l'autre. On rencontre également d'autres personnages hauts en couleur qui accompagnent Harley dans ses aventures rocambolesques. Que du bonheur donc ! Pas sûr que je me précipite sur la suite en revanche, je crains d'être déçue…
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A l'image de son héroïne, ce comics est ébouriffant, hystérique et blindé d'humour noir. La jolie Harley Quinn nous embarque dans sa folie et sa tendresse, parce que le personnage complètement barré connu pour être l'amoureuse de son poussin, le Jocker, est une héroïne indépendante qui n'a rien à envier aux autres héros de l'univers de Gotham City.

A la fois girly, déjanté et furieux, ce tome raconte l'indépendance d'Harley Quinn suite à un héritage inattendu ; un immeuble où vivent plusieurs locataires à Coney Island. Une nouvelle vie qui semble bien appâter notre ivresse héroïne, mais pour le garder, les loyers ne suffisent pas et elle doit donc se trouver un job. Elle postule à un poste de thérapeute à Esprits Libres et dans l'équipe de Roller Derby locale. Mais, sa tranquillité est vite mise à mal quand une série de tueurs professionnels viennent la menacer régulièrement.

L'album est dense, un peu plus de deux cents pages de furie où l'on ne s'ennuie pas un instant. Harley a de quoi faire entre son nouvel immeuble, ces corps de tueurs qui s'accumulent, son besoin d'amour qui s'exprime davantage à l'approche de la Saint Valentin et toujours son humeur massacrante qui peut vite la dominer, ajoutez à cela la vengeance d'un super-papy et vous avez un cocktail tonitruant, dynamique et super sexy ! Un bon scénario de base qui offre donc une multitudes de scènes d'action bien violentes et sanglantes où les pires méchants en prennent pour leur grade, des scènes de charmes féminins à l'oeuvre quand les deux copines se font draguer ou décident de se faire belles pour sortir, des scènes où la tendresse d'Harley émeut face aux animaux et à ses peluches et des scènes pleines d'humour noir où le cynisme et la loufoquerie ne sont jamais très loin. Harley fait ce qu'elle veut et ose certainement beaucoup de choses que notre conscience retient. Si vous cherchiez une lecture en adéquation avec la morale, passez votre chemin, c'est clairement pour public averti.

Ce personnage est juste génial. de base, les anti-héros ont ma préférence, plus ils sont dingues, plus ils sont mauvais et violents, et plus ils sont loufoques, plus je les adore, Harley Quinn en tant que telle à ma préférence ! Cette nana, ancienne psychiatre pervertie par sa relation avec le Jocker, est juste ultra sexy, au caractère bien trempé avec toutefois un côté petite fille dans sa dévotion au bien être animal, parce que quand vous voyez ces jolies yeux bleues s'embuer face à un petit chien malheureux alors qu'elle vient de mettre une bonne raclée à des pervers meurtriers avec son arme favorite : un bon gros marteau et bien, il y a une dualité intéressante qui explique toute la folie de cette dame ! Harley Quinn est la reine des badasses et est complètement cinglée. Et se retrouver à gérer un bien qu'elle souhaite garder l'entraîne aux frontières d'une normalité et d'une certaine décadence violente, toujours cette dualité qui surfe en continu dans ce personnage. Par ailleurs, qu'est ce qu'elle est drôle dans son amoralité !

Et sa copine Poison Ivy n'est pas en reste, elle intervient régulièrement auprès de son amie dans ce tome pour notre plus grand plaisir, les deux ensemble, c'est jackpot, les hommes n'ont qu'à bien se tenir, parce que globalement les hommes prennent cher face à cette équipe de choc soudée et destructrice.

En prime, une introduction en matière pleine d'humour avec la réflexion d'Harley sur le choix d'un dessinateur potentielle. Un prologue qui accumule des planches de dessinateurs divers, des genres et styles complètement différents s'offrent à Harley Quinn qui fait sa difficile ! Pourtant du talent, il y en a : Art Balthazar, Dave Jonhson, Darwyn Cook ou encore Jim Lee pour n'en citer que quelques uns, finalement ce sera Chad Hardin aux dessins et deux scénaristes pour la belle. Un trio gagnant, ce premier opus est une réussite. C'est aussi très coloré, assez flash et tranché, peut-on dire même girly légèrement édulcoré sans être péjoratif au contraire, bref très féminin sans pour autant l'être trop non plus, un très bon choix, ça pète, c'est vivant, à l'image de son héroïne, très attractif pour nos yeux !

Bref, c'est fun et déjanté et on passe un très agréable moment. Un excellent premier tome pour une héroïne charismatique.
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Ce tome comprend les épisodes 0 à 8 d'une série ayant débuté en 2013, ainsi que la partie consacrée à Harley Quinn dans "Secret origins" 4. Tous les scénarios sont écrits par Jimmy Palmiotti et Amanda Conner. Les couvertures ont été dessinées et encrées par Amanda Conner. L'épisode zéro a été dessiné par une vingtaine de dessinateurs différents, à raison d'une page par dessinateur. Chad Hardin a dessiné et encré les épisodes 1, 2 (en partie), 3, 5 à 8. Stéphane Roux a dessiné et encré une partie de l'épisode 2 et l'épisode 4 en entier.

Dans l'épisode zéro, Harley Quinn (en costume) passe d'une situation loufoque à une autre, d'une page à l'autre, chacune étant dessinée par un dessinateur différent, avec un prologue et un épilogue dessiné par Chad Hardin. Elle finit par apprendre qu'elle a hérité d'un building à Coney Island, dans le Bronx à New York. Elle se rend sur place et prend possession des lieux, avec un étage réservé pour elle, des commerces au rez-de-chaussée, un étage vide (le troisième), et 8 locataires au premier étage. Elle a également accès à la terrasse.

Au cours des 8 épisodes, le docteur Dr. Harleen Frances Quinzel va devoir faire face à des tentatives récurrentes d'assassinat sur sa personne (car un contrat a été passé sur sa tête). Elle va s'engager une équipe féminine de course à roller (un peu violente), elle va postuler pour un emploi de psychologue dans une maison de retraite (car il faut qu'elle paye les frais d'entretien et les charges de son building). Avec l'aide de Poison Ivy (Pamela Isley), elle va libérer des animaux de compagnie promis à l'euthanasie. Elle va aider une vieille dame dont les enfants et petits-enfants ne lui rendent jamais visite à la maison de retraite. Enfin, elle va aider Sy Borgman (un autre pensionnaire en fauteuil roulant, ex espion) à assassiner 4 espions russes, pour clore une affaire remontant à la guerre froide.

Harley Quinn fait partie des personnages gravitant autour de Batman, à Gotham, mais d'assez loin. Sa première apparition à eu lieu dans la série de dessins animés télévisés (supervisée par Bruce Timm) dans un épisode de 1992. En 1999, elle a été transposée en comics dans No man's land (un long crossover des séries Batman). Puis, elle a bénéficié d'une très belle histoire réalisée par Paul Dini et Bruce Timm lui-même (Mad Love), puis de sa propre série en 2000 (à commencer par Preludes and knock-knock jokes).

L'entrée en matière déstabilise le lecteur. Pour créer l'événement autour du lancement de cette nouvelle série, les scénaristes et les responsables éditoriaux ont choisi de faire appel à un maximum de dessinateurs de renom. C'est ainsi que l'épisode zéro est dessiné à tour de rôle (à raison d'une page par artiste) par Amanda Conner, Becky Cloonan, Tony S. Daniel (encré par Sandu Flora), Stéphane Roux, Dan Panosian, Walter Simonson, Jim Lee (encré par Scott Williams), Bruce Timm, Charlie Adlard, Adam Hughes, Art Balthazar, Trad Moore, Dave Johnson, Jeremy Roberts, Sam Kieth et Darwyn Cooke.

Le résultat de cet épisode zéro est très drôle, très décousu, car les pages ne sont raccord l'une avec l'autre que par le biais des phylactères. Par exemple, Quinn ne porte pas le même costume d'une page sur l'autre, ne se trouve pas au même endroit, et la situation de la dernière case d'une page, est oubliée dans la première case de la suivante. Il s'agit donc d'une suite de saynètes mêlant action et humour grâce aux dialogues. En effet, Conner et Palmiotti embrassent pleinement l'absurde de cette construction artificielle, en n'hésitant pas à briser le quatrième mur. Par exemple pour la page dessinée par Stéphane Roux, les cellules de texte indiquent qu'au vu de la qualité de dessins, il reviendra pour dessiner une partie de l'épisode 2 (ce qui fut dit, fut fait). Lorsque Chad Hardin dessine quelques pages, les commentaires commencent par faire observer qu'il serait parfait pour dessiner la série régulière, puis soulignent le fait qu'il ne réussira pas à tenir le rythme mensuel (ce qui ne l'a pas empêché d'avoir le poste).

Cet épisode zéro est ébouriffant à condition d'accepter de ne pas le prendre au premier degré, et de voir cet exercice de style comme une forme de persiflage enlevé et drôle, sans une once de méchanceté. Certaines pages sont absolument magnifiques en capturant parfaitement un aspect iconique des superhéros ou des récits d'aventure. Cela va de l'évocation des robots géants japonais (Tony S. Daniel), à un hommage au film "Thelma & Louise" (Tradd Moore), en passant par une imitation du superhéros Manhunter (Walt Simonson), ou des pages très représentatives des forces d'Adam Hughes (où Conner et Palmiotti se moquent de son incapacité à réaliser un comics mensuel), ou de Bruce Timm (et ses images très dessin animé).

C'est sûr qu'après un épisode pareil, la suite risque de paraître un peu fade et sage. En fait Conner et Palmiotti profitent pleinement du positionnement du personnage du côté des criminels à tendance psychotique. le lecteur ne sait donc pas trop à quoi s'attendre d'un épisode à l'autre quant à la nature des actions d'Harley Quinn. Elle peut aussi bien aider une petite vieille délaissée, qu'estropier les membres de l'équipe adversaire de roller.

Les scénaristes servent donc des scénarios frappés du sceau de l'humour noir. Harley Quinn est fofolle et armée (avec son énorme marteau). Elle n'hésite pas à tuer et à assassiner quand elle en a envie ; elle se montre une copine attachante et frapadingue avec Pamela Isley. Elle a un coeur gros comme ça avec les animaux maltraités. Elle accepte les ordres de Sy Borgman (dont les propos sont émaillés de termes yiddish), sans broncher. de scène en scène, Conner et Palmiotti font apparaître en creux sa personnalité troublée, à la fois meurtrière, enjouée et sympathique, décidée et constructive, sans être à l'abri des erreurs et de grosses bourdes.

L'humour noir est présent tout au long des épisodes, sans devenir la principale source d'intérêt, et sans prendre le pas sur les intrigues (qui ne sont pas toutes renversantes). Harley Quinn échappe au juste châtiment qui devrait être le sien pour ses actes criminels, mais elle est vraiment dérangée (son meilleur confident est une peluche de castor, un peu calciné sur les bords, qu'elle entend parler dans sa tête).
Sans être très sophistiquée ou raffinée, la densité humoristique est assez élevée et enjouée pour générer un sourire sur le visage du lecteur, tout au long du tome. Certes, à quelques reprises, Conner et Palmiotti ne refusent pas de faire dans le crade. le moins politiquement correct est atteint quand les occupants du building utilisent une catapulte pour se débarrasser de sacs poubelles remplis des excréments des animaux domestiques occupant le troisième étage. Un de ces sacs s'écrase et éclate contre la vitre d'un immeuble, au niveau d'une salle de réunion où Dan Didio et Jim Lee (et quelques responsables éditoriaux) sont en train d'évoquer une nouvelle remise à zéro satirique et délirante de l'univers partagé DC.

Chad Hardin et Stéphane Roux se montrent à la hauteur de la démesure du personnage principal et de ses aventures rocambolesques, allant de la violence extrême au loufoque. Il dessine dans un registre plutôt réaliste avec un petit degré de simplification. Ils s'émancipent de dessiner des arrières plans régulièrement (comme c'est la norme dans les comics), mais avec une fréquence raisonnable, et avec un savoir-faire qui permet que ça ne se voit pas trop. Les cadrages ne donnent jamais l'impression de regarder des acteurs gesticuler sur une scène vide.
Hardin et Roux prennent le temps de personnaliser chaque décor, de manière à ce qu'ils ne soient pas génériques. Les dessins reflètent de manière chronique les spécificités urbaines de Brooklyn, mais sans que le lecteur puisse avoir l'impression de faire du tourisme. Les scènes d'action respirent un dynamisme satisfaisant pour un comics de superhéros, avec le niveau d'exagération voulu pour les actions délirantes ou loufoques.

Chad Hardin se révèle très compétent pour croquer des expressions de visages normales ou exagérées à souhait pour les emportements émotionnels d'Harley Quinn, ou les réactions affolées de son entourage. Stéphane Roux réussit des expressions plus justes empreintes d'un second degré savoureux.

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- Secret origin (12 pages, dessins et encrage de Stéphane Roux) – Comme son titre l'indique, il s'agit d'une version des origines d'Harley Quinn. Comme elle le dit elle-même, il s'agit d'une version légèrement différente, sous-entendant qu'elle brode de manière différente à chaque fois qu'elle la raconte. Conner et Palmiotti proposent une version cohérente en termes de tonalité narrative avec les épisodes de la série mensuelle.
Stéphane Roux réalisent de belles planches, très léchées, avec des personnages aux visages très expressifs.

Un personnage comme Harley Quinn représente un vrai défi pour les créateurs qui doivent à la fois rendre compte de son comportement relevant de graves troubles psychiatriques, de ses actes criminels et meurtriers, tout en la rendant sympathique, sans oublier son côté humoristique. Contre toute probabilité, Amanda Conner, Jimmy Palmiotti et Chad Hardin (avec Stéphane Roux) réussissent à combiner tous ces aspects dans une incarnation à craquer (grâce à un côté un peu fofolle), avec des scénarios bien construits qui ne sont pas noyés ou déstructurés par l'humour ou la personnalité de Quinn. Les auteurs se payent même le luxe d'un épisode zéro, fait de bric et de broc, totalement absurde et complètement divertissant, avec une forme de commentaire sur la nature industrielle des comics, et sur le rythme infernal de l'industrie du divertissement.
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Harley Quinn est sans nul doute LE personnage féminin de comics le plus en vogue dernièrement. Après une longue relation toxique avec l'un des plus grands criminels de l'univers de Batman, elle décide de reprendre sa vie en main. Il s'agit d'un modèle de femme forte (bien qu'un peu folle par moments), capable tout aussi bien de faire preuve d'empathie que de jouer au baseball avec la tête de ceux qui le méritent. En ce qui me concerne, c'est très simple: il s'agit du seul personnage de l'univers DC/Marvel pour lequel j'ai suffisamment d'estime pour collectionner les séries comics qui lui sont liées.

Mais assez d'ovation, passons plutôt à ce qui nous intéresse. Est-ce que cette série comics est bonne? Nous allons voir cela tout de suite!

Nous débutons notre série par Harley, qui dort dans un véritable dépotoir avant de voir son abri de fortune partir en fumée. Elle décide alors de quitter Gotham. Et cela tombe bien, car elle vient d'hériter d'un immeuble à moitié délabré à Coney Island. Harley se retrouve avec des locataires hauts en couleurs dont les loyers ne suffisent pas à payer les frais d'entretien de l'immeuble. Harley reprend donc son métier de psychiatre, mais cette fois-ci dans un milieu un peu plus banal que l'asile d'Arkham. Harley semble vouloir se ranger. Mais tout bascule une fois encore lorsque Harley s'aperçoit que quelqu'un a mis un contrat sur sa tête.

Ce premier comics de la série est vraiment excellent. Il est d'ailleurs particulièrement décalé. le fait que le comics s'ouvre sur des planches parodiant divers styles d'histoires-types avant de commencer le véritable récit est vraiment original. On a également des éléments loufoques à foison, de l'action à n'en savoir que faire, mais aussi des éléments plus touchants concernant Harley Quinn. C'est d'ailleurs ce que je trouve bien dans cette série en général, ainsi que dans "Harley Quinn rebirth": toute l'histoire n'est pas uniquement basée sur un humour loufoque, il y a aussi des propos plus sérieux, parfois même des moments un peu dramatique, même si la série "Harley Quinn rebirth" est selon moi plus aboutie à ce niveau.

Je tiens néanmoins à prévenir: quelques éléments diffèrent par rapport aux films et séries dédiés à Harley Quinn. Tout d'abord, Sy Borgman n'est pas ici le propriétaire du logement d'Harley Quinn, mais un vieil homme à la retraite que Harley connait grâce à son travail de médecin. Ensuite, les cheveux d'Harley. Vous connaissez la coupe de cheveux blonde avec des mèches multicolore que possède Harley dans "Suicide Squad", "Birds of prey" ou encore dans la série animée? Eh bien Harley a ici des cheveux rouges et noirs. Cela dure toute la série. C'est d'ailleurs la seule à ma connaissance où on a une Harley brune. Je pense d'ailleurs que cela a dû intriguer quelques personnes, vu qu'au début de "Harley Quinn rebirth", Harley se fait refaire les cheveux, qui sont alors teints en blond.

Bref, cette série de comics mérite vraiment que l'on s'y attarde, tout est proche de la perfection, des dessins aux scénarios, en passant par les textes. Un comics à lire absolument au moins une fois dans sa vie.
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J'avais acheter ce premier comics grace à l'opération 48h de la Bd à 1 euros. Je suis complètement tomber sous le charme. Harley offre un personnage plus légér, plus déjantée et très attachante. Poison Ivy est un personnage de passage régulière dans tout les tomes, ce qui est un gros plus, et cette fois, c'est bien Harley en avant, et non le Joker, on ne le vois que très peu, et c'est pas plus mal pour une fois. Je recommande ce comics
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"Mais qu'est-ce qui va pas chez elle ?"

Harleen Quinzel alias Harley Quinn a un pète au casque, bien qu'elle n'en porte pas. Les règles, elle s'en contrefiche ! Elle, recherche l'aventure qui lui fera fuir la routine. Cette routine monotone qui nous rend fou d'espoir de liberté. Elle, a tout lâché... pour se laisser la place d'être elle-même.
Mais quelques jours après son emménagement dans un grand appartement, elle découvre que sa tête est mise à prix. Quel est le fou qui lui en veut ? Comment cela est-il arrivé ?

J'ai acheté la BD, parce que je voulais en connaître un peu plus sur les supers vilains de "Suicide Squad" avant de le voir. Et Harley Quinn a été celle qui m'a tout de suite attirée. Cette bombasse "complètement marteau" libre de faire toutes les conneries qu'elle veut.

Dans le premier chapitre, la bd surprend...



Lien : https://charlenevoirin.wordp..
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Une très très bonne Bd à ne surtout pas louper.
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