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BD FANTASY / DARK FANTASY.
Des esclaves en cavale dans un marécage maudit, poursuivis autant par les esclavagistes que par la créature qui le hante. Ce tome 16 intitulé "Morogg" est simple mais efficace entre horreur et survivalisme, bien servi par le scénario de Sylvain Cordurié en mode Olivier Peru, les dessins de Stéphane Créty, et les couleurs d'Elodie Jacquemoire qui font toujours merveilles même dans le huis clos d'un sinistre marécage. Et belle utilisation du personnage principal, qui n'a plus rien à perdre puisqu'il a déjà tout perdu mais qui décide de tout donner pour ses compagnons d'infortune…
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Dans les peuplades Orcs, toutes ne sont pas des tribus composées de guerriers assoiffés de batailles, de violences, de sang ou d'étripaillements en tout genre. Non, certaines vivent tranquillement leur petite vie d'Orcs.

Puis vinrent les esclavagistes… Ce n'étaient pas des Hommes, pas des Elfes, même pas des Nains non plus, juste des Orcs, mais des bagarreurs, cette fois.

Moroog n'est pas un guerrier, sa famille s'est fait assassiner par les esclavagistes et il a réussi à leur fausser compagnie, avec quatre compagnons d'infortune et leur fuite se déroulera au milieu d'un marais où, paraît-il, rôde une bête qui a réussi à foutre les chocottes à Ayraak, le redoutable capitaine de la compagnie du Croc de Fer (personnage du tome 6).

Pour une fois, nous sommes loin des clichés habituels avec les Orcs. le scénario tourne autour du survivalisme, mais pas dans une arène avec des guerriers balèzes, juste dans un marais des plus inquiétants, donnant lieu à un huis-clos vaseux, qui ne s'enlisera jamais, tant c'est bien pensé.

C'est une chasse à l'Orc ou chasseurs et proies appartiennent au même peuple. Juste que les poursuivants sont des guerriers et les poursuivis des non-guerriers, épuisés, blessés… Chances de survie des fugitifs en cas d'affrontement avec les chasseurs ? Zéro !

Les dessins sont superbes, les couleurs tout autant et le tout donne une vie propre au marais, sans que l'on ait besoin d'en dire trop. Il est présent, on ne sait pas ce que cache ses eaux boueuses, mais on n'est pas pressé de le découvrir. D'ailleurs, qui a envie de croiser le truc horrible qui vit dans un marais ??

Moroog est un Orc comme je n'en ai pas encore croisé dans la saga : il est proche de la nature, il connaît les plantes qui soignent, il se dévoue pour ses compagnons qui se sont enfuis avec lui.

La saloperie qui hante les marais n'est pas un monstre ordinaire, ce que j'ai apprécié. Il y avait une véritable recherche dans le truc. Pas dans le côté abominable, mais dans le côté "nature". Je n'en dirai pas plus.

Le scénario de la chasse à l'homme, même si ce sont des Orcs, semble convenu, trop vu, mais les auteurs ne se sont pas contentés de nous servir un truc réchauffé en copiant les recettes connues. Ils ont mis leur grain de sel à eux, le petit truc en plus, notamment dans les personnages, dont Moroog, Orc qui n'est pas guerrier, qui rêve d'une autre vie, de passer à autre chose.

Ils n'étaient pas des guerriers, mais leur union a fait leur force face à la Nature qui ne rigolait pas !

Un album qui nous propose autre chose que les Orcs habituels, un peuple de l'Est qui n'a pas la violence chevillée au corps, qui n'appartiennent pas à des compagnies de guerres, qui ont d'autres objectifs de vie.

C'est tout aussi appréciable que de mettre en scène des guerrières Orcs. Et comme les scénarios sont bien foutus, moi, je signe pour en avoir encore d'autres ainsi !

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Tout commence par un cauchemar : Morogg voit sa famille et son village massacrés alors qu'il se fait capturer par des esclavagistes. Mais l'orc taiseux ne veut pas de cette promesse de vie en captivité. Alors que le convoi passe sur une corniche, il fait basculer le chariot de prisonniers dans le marais en contrebas.

Un tome où un petit groupe d'orc tente de survivre dans un marais inhospitalier alors qu'une double menace pèse sur eux. D'un côté les orcs esclavagistes ivres de vengeance et de l'autre une sombre présence étendant sa malédiction sur le marécage.
Les orcs esclavagistes sont brutaux, cruels et rompus au combat comme on peut s'y attendre. Mais pour Morogg et ses compagnons d'infortune le cliché de l'orc qui ne vit que par le combat est mis à mal. Morogg est présenté comme un chasseur, connaissant la nature et il devient rapidement le meneur naturel. Lui est ses compagnons avaient pour but une vue paisible auprès des leurs. Cela fait parfois du bien de tordre le cou aux clichés trop évidents.
Une histoire assez classique mais dont l'ambiance et les personnages fonctionnent très bien. J'ai bien aimé cette petite note positive qui conclut l'album.
Je n'ai par contre pas trouvé Crety au mieux de sa forme niveau dessin avec des fluctuations dans l'application du trait et la finesse de détails. Par contre la colorisation est au top.
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Sylvain Cordurié nous la joue survival en milieu hostile avec ce tome. le récit se laisse lire, on rentre pratiquement immédiatement dans le vif du sujet et on ne s'embarrasse pas d'artifices inutiles. A commencer par une sommaire présentation des personnages principaux et du contexte qui font office d'introduction à cette partie de chasse contre la nature dans laquelle le gibier et le chasseur ne sont pas ceux attendus. Ensuite les protagonistes ne font ni dans le détail ni dans la dentelle. Quand les uns veulent à tout prix récupérer leurs esclaves, les autres veulent simplement survivre, et chacun est prêt a tout pour parvenir à ses fins. Chacun est un dur à cuire à sa manière mais Sylvain Cordurié ne se contente pas de nous servir des personnages sauvages et brutaux, avides de batailles, mais bien quelques personnages éloignés des stéréotypes habituels qu'on peut voir en fantasy et même dans cette série. Morogg rêve d'autre chose, il ne pense pas qu'à lui. Il n'est pas un guerrier ni un chef, il n'est qu'un simple chasseur pourtant l'auteur fait de lui un véritable meneur, protégeant chacun de ceux qui le suivent, même les plus débiles ou les plus hargneux.
De personnage il en est un qui prend vie sous les plumes de Stéphane et Juliette Créty, ainsi que Élodie Jacquemoire. le Marais est en effet caractérisé plus par le dessin que par le scénario. Au fur et à mesure que les Orcs avancent, celui ci devient plus présent, plus pressant, plus inquiétant. Les planches révèlent progressivement son immensité face à la petitesse des Orcs et soulignent parfaitement l'impression pesante d'être avalés par cette nature hostile. L'ambiance sombre et dangereuse se fait de plus en plus présente jusqu'à la révélation du boss final qui prend littéralement toute la place. Morogg le chasseur et ses acolytes deviennent les proies d'un prédateur encore plus formidable et dangereux. On ne sait rien de lui ou pratiquement rien mais là n'est pas l'essentiel. Sa présence seule suffit à faire plier même les plus endurcis parmi les Orcs.
C'est étrange ce désir de se tourner vers la nature pour incarner une menace ancestrale car c'est également le cas dans le dernier tome en date de la série Elfes...
Bref tout cela pour dire que j'apprécie toujours autant le style de Sylvain Cordurié. Avec lui c'est souvent la promesse de passer un agréable moment de lecture, avec une histoire qui semble assez commune au premier abord, mais qui se révèle porteuse d'un message, qu'il nous touche ou pas . Cet auteur ne se contente pas de nous servir un récit déjà connu ou convenu. Dans le cas de Morogg, j'y ai vu le récit d'un homme qui veut passer à autre chose, qui adore a un autre vie et le message est d'autant plus fort et marquant qu'il est porté par un Orc, lui qui est habituellement associé aux champs de bataille, à la violence, à la brutalité et la bestialité. Il nous montre que tout le monde peut changer et avoir des rêves. Il nous montre également à quel point nous ne sommes rien face à la nature toute puissante, et nous rappelle par là la nécessité de la respecter au moins pour ce qu'elle est. le final nous enseigne enfin que nous aspirations et nous rêves peuvent êtres portés au delà de nous même et inspirer d'autres vocations.... Allez ! rangez vos mouchoirs, j'ai fini...
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Orcs et Gobelins c'est une série qui marche toujours bien. Chaque tome est un plaisir à lire. Et découvrir des personnages plutôt malmenés dans la fantasy.
On apprend à apprécier Morogg qui ne pense pas qu'à lui. Une solidarité nait des déboires de chacun.
Un récit simple mais efficace qui fonctionne très bien en tome unique. Assez développé pour connaître tout le monde, sans avoir l'impression qu'il manque des pages pour l'histoire.
Les dessins et la colorisation sont très beaux et nous offrent des décors aussi mystérieux que magique.
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Histoire d'une fuite d'orcs esclaves d'autres orcs qui se retrouvent dans un marais où sévit une bête innommable : une survival story qui nous présente différents personnages obligés de s'allier pour lutter pour leur vie. Une intrigue classique mais assuré avec efficacité. Les orcs sont des survivants avant même de se retrouver dans ce bourbier car leurs clans ont été décimés. ils sont seuls et ne savent pas où aller mais en tous cas ils ne veulent pas devenir esclaves. Murogg est cet orc, perturbé, qui a vu les siens se faire massacré, qui va décider de s'enfuir sans prévenir les autres prisonniers et qui va prendre la tête de cette équipe hétéroclite pris en chasse par leurs ex geoliers et par une entité nauseabonde issu du marais.
Classique mais bien fait.
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Ce seizième tome d'Orcs & Gobelins nous propose un nouveau one-shot dans lequel nous faisons la connaissance de Morogg. Après avoir été capturé par des esclavagistes, ce dernier tentera de s'enfuir en traversant de dangereux marécages en compagnie d'autres prisonniers.

Le point gênant du récit c'est qu'il aurait pu être adapté sur des nains, des elfes et même des humains. le fait que les personnages soient des orcs et trop anecdotique et on ne retrouve pas vraiment les traits de caractère qui leur sont propres et que nous aimons.

Les dessins de Créty n'ont jamais été mes préférés, mais c'est sans doute une question de goût personnel. La colorisation est très bonne et met bien en avant l'ambiance marécageuse.

Sans être mémorable, ce numéro n'est pas désagréable et le dénouement est plutôt réussi.
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Le début pourrait être classique : des gentils (orcs) qui fuient, pourchassés par des méchants qui veulent les réduire en esclavage. Mais le récit flirte tout le long avec le surnaturel, un peu à la façon d'un film d'horreur. L'ambiance au milieu des brumes est bien rendue par le dessin. C'est assez surprenant, et plutôt bien mené. En plus on a un joli portrait d'un chasseur / leader né. Dommage que la fin soit un peu baclée.
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